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Composition géographie : caractéristiques de l'urbanisation en france

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Par   •  6 Mars 2016  •  Dissertation  •  880 Mots (4 Pages)  •  3 412 Vues

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        Aujourd'hui, 82% de la population française réside dans 354 aires urbaines.Cela est du au fait que l'urbanisation se renforce, notamment grâce à la métropolisation et à la périurbanisation. Le développement urbain est donc le phénomène qui tend à dynamiser les villes par l' étalement urbain (les villes s'étendent au détriment des zones rurales périurbaines), l'aménagement des villes, et par l'augmentation de la population de celles-ci. Nous définirons donc les différentes caractéristiques du développement urbain en France. Pour cela, nous verrons d'abord que la France est un territoire inégalement urbanisé, puis nous montrerons que le réseau urbain est hiérarchisé. Pour terminer, nous observerons comment le développement urbain se poursuit.

        Le territoire français est inégalement urbanisé. En effet, nous observons une dysmétrie de part et d'autre de la ligne Le Havre – Marseille, l'Est de la ligne étant très peuplée, contrairement à l'Ouest de celle-ci. On compte 18 des 30 principales aires urbaines à l'Est de cette ligne. De plus, les zones rurales sont délaissées ; la Diagonale du vide (qui relie les Pyrénées aux Ardennes) est une région de passage, représentative de l'effet tunnel dont sont victimes certaines zones rurales. Cette diagonale ne présente quasiment pas d'accès proches aux infrastructures de transport rapides comme les lignes à grande vitesse ou les autoroutes et n'attire donc pas la population.

        A contrario, les littoraux, zones frontalières, grandes vallées fluviales et les métropoles attirent beaucoup la population. On assiste donc à un mouvement des populations vers les grandes villes, notamment car on y trouve de l'emploi plus facilement, et parce qu'elles concentrent les fonctions de commandement (sièges sociaux d'entreprises) et le tertiaire supérieur.

        On remarque d'ailleurs que le Nord de la France est en décroissance à cause de la désindustrialisation (exemple : disparition des industries textiles et métallurgiques au Nord) alors que le Sud à une croissance positive, grâce à l'héliotropisme.

        Le réseau urbain à une certaine hiérarchie : l'armature urbaine française   se    caractérise par sa macrocéphalie. Paris est l'aire urbaine la plus vaste et la plus peuplée ; elle domine largement les autres. Elle comporte 11,8 millions d'habitants (la deuxième aire urbaine la plus peuplée, Lyon, compte « seulement » 1,7 millions d'habitants), concentre 45% du tertiaire supérieur, 30% du PIB français et assure plus de 70% du trafic aérien.

        Les métropoles régionales sont toutefois très dynamiques. Leur population croît plus rapidement que celle de l'agglomération parisienne. Parmi les plus dynamiques et attractives, on trouve Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux et Nice. Elles profitent des effets de la décentralisation et de la mobilité accrue de la population française, ce qui tend à généraliser la métropolisation à l'ensemble du territoire. Aussi certaines villes ont un rayonnement de plus en plus important, comme Lille et son quartier d'Euralille, qui bénéficie d'infrastructures de transport la reliant à Bruxelles et à Londres.

        Les villes sont inégalement touchées par la croissance démographique. Après les grandes métropoles, ce sont maintenant les petites villes qui connaissent une importante augmentation de leur population. La moitié de la population urbaine vit dans des villes de moins de 10 000 habitants, d'autant plus dynamiques qu'elles sont proches des grandes métropoles.

        Enfin, le développement urbain se poursuit. Les villes s'étendent car les populations (surtout les classes moyennes) vont dans des communes périurbaines afin de travailler en villes tout en ayant un cadre de vie meilleur (logement moins cher, nature). C'est le mitage, les villes « grignotent » petit à petit les zones rurales pour s'étendre. Cependant, les migrations pendulaires des ménages posent des problèmes environnementaux, comme le phénomène du smog.

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