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Commentaire de caricature réchauffement climatique

Étude de cas : Commentaire de caricature réchauffement climatique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  2 388 Mots (10 Pages)  •  686 Vues

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Analyse d’une caricature

“Un jour, tout cela, ce sera à toi de le réparer“ déclare solennellement un homme de type caucasien à son jeune fils face au désastre que représente le réchauffement des glaces antarctiques au premier plan d’une caricature de Patrick Chappatte, dessinateur de presse suisse travaillant pour le quotidien Le Temps, pour la Neue Zürcher Zeitung et pour International New York Times, publiée le 14 mars 2014 dans le journal genevois Le Temps. Plus précisément, la caricature représente l’homme et le fils sur un plancher semblable au pont d’un bateau, le regard au-loin, porté sur la chute dans la mer et donc la séparation de ses semblables d’un manchot, causée par la fonte des glaces comme l’indique un grand panneau préventif du phénomène. D’après ses propos, l’homme délègue à son fils un monde en effondrement, où ses activités provoquent de profonds changements sur l’environnement.

Notre société actuelle est de plus en plus préoccupée par l’impact de ses activités sur le réchauffement climatique, de plus en plus alarmant. Selon un rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), il est certain à près de 95% que l’ « activité humaine est la cause principale du réchauffement observé ». C'est pourquoi, face à un pleine prise de conscience, plusieurs congrès réunissant de nombreux dirigeants de pays se réunissent régulièrement, c’est-à-dire chaque année, afin de prendre des mesures radicales afin de de limiter les émissions de CO2 notamment, celles-ci étant fortement responsables, dans le cadre de l'activité humaine, des modifications climatiques et donc directement environnementales. Malheureusement tant de bonne volonté ne suffit pas puisque toutes ces réunions, pour l’ appellation officielle Conference of Parties en anglais ou plus efficacement COP, sans exceptions, n’aboutissent pas à des résultats convaincants durables. Alors qu’est-ce qu’il peut bien clocher pour que chaque années apparaissent de nouvelles promesses de changement pour un monde meilleur, pour sauver la planète, qui au fond, ne polissent que de belles illusions?

Dans ce contexte pressant, si les mesures prises par les gouvernements lors des COPs n'aboutissent pas, c'est car celles-ci n’ont pas d’influence sur les principaux responsables de ce réchauffement, de ces modifications, l’industrie. Même pire, ces vilains méchants pollueurs infiltrent de leurs représentants (hum, espions) au sein des conférences afin de s’en tirer, en rendant les accords finaux les plus implicites et vagues avec le moins de dégâts possibles. L'économie découlant de celle-ci prime sur l'avenir de la planète selon les politiques totalement dépendants d’une société capitaliste de consommation, car elle est en est le fondement. Renoncer à l’économie, c’est renoncer à notre mode de société. Si le véritable leader de notre société (l’industrie des grandes sociétés, les multinationales) influence toutes les décisions environnementales à son profit et s'impose comme tel c'est à cause de son pouvoir économique régissant sur l’ensemble du système. Ainsi, indirectement, nous sommes, par nos consommations quotidiennes, responsables en partie ou du moins pas innocents dans de l'échec des projets environnementaux. Ainsi, si l’on suit un raisonnement logique, puisque nous, consommateurs, fournissons à l’industrie le potentiel économique capable d’influencer les décisions politiques, celles-ci est dépendante de notre consommations. Nous pourrions donc, en la réduisant, réduire les impacts liés à l’économie et son influence sur l’écologie. L’idée n’est pas nouvelle, mais si les générations précédentes n’ont pas réussi à la mettre en action, c’est à la notre de le faire afin d’améliorer la situation environnementale.

Ainsi nous pouvons questionner, en tant qu’individus suisses mineures sous le joug parental encore, notre responsabilité vis-à-vis des générations futures concernant les modifications climatiques causées par notre activité. A cet effet, nous avons calculé notre empreinte carbone afin de pouvoir se représenter notre consommation annuelle, la discuter et trouver des solutions pour la réduire.

L’empreinte carbone est la quantité de carbone émise par une activité une personne en groupe une organisation de par sa consommation en énergie et en matière première, d’après Wikipédia. Elle est calculable très facilement sur de nombreux sites Internet, comme, dans notre cas, celui du WWF en répondant à une série de questions à choix multiples sur nos habitudes et notre mode de vie, comme par exemple, la moyenne annuelle de temps de vol sur une durée de cinq ans, la fréquence hebdomadaire de consommation d’alimentation d’origine animale ou bien encore la température intérieure de notre logement. Les résultats sont traduits en tonnes d’émission de CO2 par an, mais aussi en planètes. C’est-à-dire le nombre de planète terre nécéssaire si la totalité de la population mondiale consommait autant que nous.

Dans notre cas, notre consommation est, selon les résultats similaires, puisque qu’elle équivaut réciproquement à 10,31 tonnes de CO2 par an soit 2,37 planètes et 10,77 tonnes de CO2 soit 2,47 planètes.

Ces résultats sont d’autant plus alarmants puisque certaines personne de notre classe arrivaient à un total de six planètes et que la moyenne suisse est de presque trois planètes. Nous, donc notre mode de vie se situe en dessous de la la moyenne suisse mais ce trouve cependant bien au dessus de la capacité de notre seule et unique planète.

Ce même site ainsi que quelques ouvrages nous donnent quelques pistes, conseils afin de réduire notre production de CO2.

Dans notre cas, nous avons remarqué que notre bilan carbone été considérablement élevé à cause de nos nombreuses heures de vol en avion. Même si nous ne partons pas à l'autre bout du monde tout les mois, il est vrai que des petits vols de deux heures par exemple consomme quand même beaucoup d'énergie. Diminuez nos heures de vol annuel en les remplaçant par des vacances en train, en Suisse ou ailleurs, ce serait une bonne solution. Le train est un des moyens de transports les plus écologique car il consomme très peu d'énergie. Pour un même trajet, en train de consommer jusqu'à 30 fois moins d'énergie qu'un avion ou même de pas en consommer du tout dans les pays les plus développés, comme la France.

Deuxièmement nous pourrions améliorer la qualité de notre logement

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