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Union du Fleuve Mano

Étude de cas : Union du Fleuve Mano. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  1 742 Mots (7 Pages)  •  1 584 Vues

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PLAN

INTRODUCTION

  1. ORIGINES, PAYS MEMBRES, OBJECTIFS.
  1. Les réalisations de l’UFM
  1. Au plan économique
  2. Au plan social
  3. Au plan politique
  1. PROBLEMES ET APPROCHE DE SOLUTION
  1. Les problèmes de l’UFM
  2. Les approches de solution

CONCLUSION

DEBAT

INTRODUCTION

Pour lutter contre le sous développements, certains états ont décidé de s’unir. Ainsi plusieurs organisations régionales ont été crée dont l’Union du Fleuve Mano. Quelles est l’origine et les objectifs de l’UFM ? Quels sont les problèmes aux quels ils sont confrontés ?

  1. ORIGINES, PAYS MEMBRES, OBJECTIFS.

L’Union du fleuve Mano est le regroupement de quatre pays d’Afrique de l'Ouest à des fins de coopération et d'intégration régionale. Créée en 1973 par le Liberia et la Sierra Leone, le Mano river union (l’Union du fleuve Mano) vise à promouvoir la coopération économique entre les deux pays. Elle tire son nom du fleuve Mano qui coule des hauteurs de la Guinée forestière aux pays voisins pour former la frontière entre le Liberia et la Sierra Leone. La Guinée a rejoint l’Union en 1980 suivie de la Côte d’ivoire en avril 2008.  Le but était de promouvoir la coopération économique. À cause des guerres qui ont secoué ces pays, l'Union n'eut qu'une existence théorique (voir guerre civile de Sierra Leone et guerre civile du Libéria). Mais l'union fut relancée le 20 mai 2004 avec un sommet des trois chefs d'État, les présidents Lansana Conté, de Guinée, Ahmad Tejan Kabbah du Sierra Leone et Gyude Bryant du Liberia.

II-REALISATIONS

AU PLAN ECONOMIQU

Avec l’adhésion de la Côte d’Ivoire en 2008, la Mano river union a véritablement pris son envol. Sous l’impulsion du chef de l’Etat ivoirien, partisan avéré et reconnu de l’intégration africaine, nul doute que des projets qui dormaient dans les tiroirs vont voir le jour. Cela devrait être le cas de l’exploitation des minerais du Mont Nimba, la construction des grands barrages hydraulique, la création d’une compagnie aérienne internationale dénommée ‘’La Mano River Union’’, la construction des axes routiers afin de faciliter les échanges commerciaux inter-états, etc. Tout cela devrait bientôt devenir une réalité dans le cadre d’une organisation restructurée et redynamisée.  Avec quarante millions de consommateurs, l’Union du Fleuve Mano, a fait observer le représentant du Ministre des affaires étrangères de Côte d'Ivoire, est une ' aire commune regorgeant d’importantes ressources et, pour tout investisseur, constitue un espace plus porteur que le territoire de chacun des Etats membres ; une opportunité d’élargissement accru de son marché dans la sous région. Mme Kenneth BARLEY, Coordinatrice du PPAAO/WAAPP de l’Union du Fleuve Mano accompagnée de Monsieur Alpha Ahmadou BALDEH, Chargé de Programme, Responsable Agriculture, Sécurité Alimentaire et Environnement, a effectué une visite des réalisations du PPAAO/WAAPP-Guinée à Kilissi et Foulaya (Kindia), Kaback (Forécariah), les 18 et 19 février 2014. La mission était conduite par le coordonnateur Délégué du PPAAO/WAAPP-Guinée, Dr Boubacar DIALLO assistés du Responsable de Suivi-évaluation et du Spécialiste Communication.

La mission a visité les travaux de réhabilitation de la digue route et des domaines de la Station de Recherche de Kilissi, les installations du Centre de conditionnement des Semences de Kilissi, le laboratoire de la Protection des Végétaux de Foulaya, les infrastructures et matériels d’étuvage et de décorticage des groupements de l’Union des Producteurs de Riz de Kaback. Jeudi 23 Juillet 2015. Abidjan. L`Ageroute à organisé un atelier du programme d`aménagement des routes et la facilitation des transports au sein du fleuve Mano, projet financé par la BAD pour lutter contre la pauvreté des pays membres.

AU PLAN  SOCIALES

Les pays de la Mano River Union décident de « réaliser et maintenir zéro infection » d’Ebola. Déclaration des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union du fleuve Mano sur les modalités de préparation de la conférence plaidoyer New York. Les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union du Fleuve Mano, S. E. Pr Alpha CONDE, Président de la République de Guinée, Président en exercice de l’Union du Fleuve Mano et hôte du Sommet ; S.E. Ellen Johnson SIRLEAF, Présidente de la République du Liberia ; S.E. Dr Ernest Bai KOROMA, Président de la République de Sierra Leone et Monsieur Charles Koffi DIDY, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, représentant S. E Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire et leurs partenaires au développement se sont réunis le 28 juin 2015, à Conakry, République de Guinée, pour la tenue d’un Sommet Extraordinaire sur le Programme de relance socio-économique.

AU PLAN POLITIQUES

Aujourd’hui, on peut dire que la Mano River Union est entrain de renaitre de ses cendres mais demeure plus que jamais assoiffée de développement multisectoriel. Certes, les défis sont de plus en plus nombreux mais la volonté politique est plus ardente qu’hier, comme en témoignent les solutions trouvées récemment au conflit frontalier entre la Guinée et la Sierra Leone d’une part, et entre la Guinée et la Côte d’Ivoire d’autre part. Depuis 2009, UNOWAS a intensifié sa coopération avec l’Union du Fleuve Mano (UFM), avec un accent particulier sur les initiatives liées à la paix et à la sécurité.

PROBLEMES

En effet, malgré les efforts soutenus des pays du Bassin du Fleuve Mano (Côte d'Ivoire, Guinée, Libéria et Sierra Leone) au cours de la dernière décennie pour stabiliser la région, celle-ci demeure instable en raison de la porosité des frontières qui facilite la circulation de groupes armés et criminels. Aussi il y a le virus EBOLA qui menace les populations des pays membres.

APPROCHES DE SOLUTION

Des experts et officiels de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Libéria et de la Sierra Léone, membres de l’Union du fleuve Mano (UFM), ont exprimé  à Abidjan leur volonté de mettre en œuvre une stratégie consensuelle pour lutter contre le terrorisme. La conseillère technique du ministère ivoirien de l’Intégration africaine Yolande Tano a déclaré, lors d’une rencontre des experts de l’UFM sur la préservation de la paix et de la sécurité dans la sous-région, qu’une action collective produirait une force devant barrer la route à la menace terroriste. Selon Mme Tano, une synergie sous-régionale s’impose pour relever également un autre défi, celui de la sécurité maritime. « Il importe aussi d’agir promptement et efficacement contre la piraterie maritime qui constitue un autre phénomène dont les conséquences seront catastrophiques pour nos pays », a-t-elle noté. Pour le chef d’état-major adjoint de l’armée de Guinée le général Mohammed Bangoura, la lutte contre le terrorisme doit être intensifiée et renforcée.

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