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Question de synthèse SVT 1ere S : Montrer que les caractéristiques des visions centrale et périphérique dépendent des photorécepteurs rétiniens, de leur répartition dans la rétine et de leurs liens avec les autres neurones rétiniens

Cours : Question de synthèse SVT 1ere S : Montrer que les caractéristiques des visions centrale et périphérique dépendent des photorécepteurs rétiniens, de leur répartition dans la rétine et de leurs liens avec les autres neurones rétiniens. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2019  •  Cours  •  901 Mots (4 Pages)  •  819 Vues

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La vision est un phénomène complexe auquel nous sommes tous confrontés. Elle dépend des structures complexes de l'oeil et du cerveau. Les photorécepteurs font partie des neurones qui constituent la rétine. Ces cellules nerveuses sont sensibles aux sitmuli lumineux. Il existe alors deux types de vision : la vision centrale ou fovéale, qui assure la vision des détails grâce aux cônes et admet fort pouvoir séparateur, et la vision périphérique, vision acquérie lorsque l'on s'éloigne de la vision centrale, permet quant à elle, la vision globale synthétique de ce qui nous entoure. Il s'agira de montrer dans cette synthèse que les caractéristiques des visions centrale et périphérique dépendent des photorécepteurs rétiniens, de leur répartition dans la rétine et de leurs liens avec les autres neurones rétiniens. Dans un premier temps, nous verrons quels sont ces deux types de photorécepteurs, pour expliquer par la suite leur répartition inégale au sein de la rétine. Enfin, nous montrerons que ces photorécepteurs sont en corrélation avec d'autres neurones rétiniens.

I. Deux types de photorécepteurs : les cônes et les bâtonnets

La rétine est un tissu nerveux hétérogène constituée de trois couches de cellules en relation les unes avec les autres par les synapses. Les photorécepteurs, cellules nerveuses récéptrices sont capables d'absorber la lumière, mais elles absorbent préférentiellement certaines longueurs d'ondes grâce à leur pigment. Ainsi, on distingue les cônes des bâtonnets.

a) Les bâtonnets

Les bâtonnets sont des photorécepteurs stimulés par les lumières à faible éclairement (un seul photon suffit à les activer), et sont saturés en pleine lumière. Leur pigment est la rhodopsine, ils permettent de distinguer les nuances de gris avec des contours imprécis, mais pas les couleurs : on parle donc de vision crépusculaire. Les bâtonnets sont les cellules visuelles permettant la vision périphérique.

b) Les cônes

Les cônes fonctionnent à fort éclairement mais n'ont pas tous la même sensibilité. Il existe trois types de cônes qui répondent à des maximum d'absorption différents, correspondant aux trois couleurs primaires. Leurs pigments sont les opsines, on distingue donc trois opsines différentes.

Les cônes S, sensibles aux plus petites longueurs d'ondes (S = small), sont donc sensibles à la lumière bleue. L'opsine correspondante est l'opsine S.

Les cônes M, sensibles à de moyennes longueurs d'ondes (medium) sont sensibles à la lumière verte. L'opsine correspondante est l'opsine M.

Les cônes L, sensibles aux plus grandes longueurs d'ondes (large) sont donc sensibles à la lumière rouge. L'opsine correspondante est donc l'opsine L.

L'assemblage de ces trois types de cônes permet la perception de toutes les couleurs : on parle de vision trichromatique.

II. Une répartition inégale des photorécepteurs

Les cônes et les bâtonnets en sont pas présents dans la totalité de la rétine.

a) La rétine centrale

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