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Elections législatives du MAROC

Fiche de lecture : Elections législatives du MAROC. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  1 173 Mots (5 Pages)  •  542 Vues

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Nom : KHETTABI

Prénom : Rania

Niveau académique : Licence 1

Références bibliographiques de l’ouvrage et de l’auteur :

Titre du livre (sous-titres) : Le cheikh et le calife : Sociologie religieuse de l’Islam politique au Maroc

Auteur : BELLAL Youssef

Editeur : ENS (Ecole Normale Supérieure Lettres Sciences Humaines Lyon) Editions                                                   Collection : Sociétés, espaces, temps    

Date d’édition : Mai  2011                                 Nombre de pages : 336

Langue originale : Français

Genre :  Roman à thèse

Autobiographie de l’auteur :

Youssef Belal est non seulement un politologue renommé pour son ouvrage « Le cheikh et le Calife » mais il est également l’un des symboles du Parti du Progrès et du Socialisme dont il fait partie en tant que membre actif. Après avoir exercé en tant qu’enseignant à l’Université de Rabat où il a assuré des cours de sociologie et de relations internationales, il est actuellement professeur à l’université de Columbia à New York, aux Etats-Unis. Supporteur acharné de la gauche, Youssef Belal est en outre l’une des références du mouvement du 20 février.

Résumé de l’ouvrage :

« Le cheikh et le calife » représente un « must-read » des sciences politiques au Maroc car il prend le temps d’exposer un élément essentiel de la vie civile et sociale marocaine qui n’est autre que la religion musulmane, et ce, sous un angle socio-politique. Dans le but ultime de justifier sa thèse qui préconise l’idée de séparer le religieux de politique, Youssef Belal décide de faire une étude comparative entre le Roi Hassan II et son prédecesseur en mettant en valeur la place de la religion dans leur stratégies politiques.

Question de légitimation de pouvoir ou pas, il est indéniable que plusieurs mouvements populaire son apparus au 20ème siècle avec l’ultime espoir de séparer le religieux du politique, tandis que d’autres essayèrent de trouver un juste milieu entre les deux, un compromis entre le sacré et le légal.

Dans le deuxième chapitre de son ouvrage, Youssef BELAL commence par décrire la cérémonie qui fut tenue le 9 Juillet 1957 au Palais de Rabat et qui eut pour but non seulement de célébrer le jour du sacrifice et l’anniversaire de Moulay Hassan mais également d’officialiser la désignation de ce dernier comme prince héritier et main droite de son géniteur. Cette entrée en matière expose subtilement la phase de division des tâches entre le Roi de l’époque et son fils non sans omettre de souligner l’importance que prêta Mohamed V à la religion durant le discours où il prit le temps de délivrer à son fils, le prince Hassan II, le secret qui le gardera sur le trône alaouite.

Analyse de l’ouvrage :

3.1- Problématique

L’ouvrage repose sur une problématique complexe que l’on peut formuler ainsi : Quelle est la place de la religion, tout particulièrement l’Islam dans la vie politique et sociale marocaine ? Comment le Roi Mohamed V et son succésseur réussirent-ils à « garder l’équilibre » entre autorité et justice islamique sans pour autant être quaifiés d’extrêmistes ? Quel a été la réaction du peuple face à la mise en place de cette « politique religieuse » ?

3.2 – Thèse centrale de l’auteur :

L’auteur soutient la thèse selon laquelle il est fondamental de considérer la place énorme qu’occupe l’élément religieux dans tout ce qui réfère au politique au Maroc. Il assure qu’il n’est donc pas impossible de concilier entre ces deux champs, et déclare même que c’est la meilleure solution pour sauvegarder la paix et la compacité de la nation.

3.3 – Principaux arguments

  • Premier argument :

Le Roi Mohamed V tient un long discours le jour de la désignation de son fils comme étant son prince héritier et durant lequel il lui fait transmettre le « sirr »,  le secret royal, qui l’obligera par la suite à porter l’Islam comme un talisman autour de son cou, et ce, dès son plus jeune âge et dès les premières années de son règne.

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