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La vie de Robert Badinter

Synthèse : La vie de Robert Badinter. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2023  •  Synthèse  •  933 Mots (4 Pages)  •  75 Vues

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ROBERT BADINTER

L’ABOLITION DE LA PEINE DE MORT :

En France la peine de mort a été abolie le 9 octobre 1981. Pour arriver à cela il a fallu passer par des procès ainsi que de longues réunions à l’Assemblée nationale.

Les débats sur l’abolition de la peine de mort ont duré deux siècles (1789-1979). `

Ces débats ont repris en 1972, après l’exécution de Roger Bontems le 28 novembre 1972. C’est un militaire français qui a rencontré en prison Claude Buffet, également militaire. Ils ont, ensemble, fait une prise d’otage sanglante. Roger Bontems est défendu par Robert Badinter et Mr Lemaire. Lors de son procès il est reconnu complice et condamné à la peine de mort.

A ce moment-là Maitre Badinter est révolté que la justice française tue une personne qui, elle, n’a tuée personne.

En janvier 1976 un drame arrive. Un enfant de 7 ans, Philippe Bertrand, se fait enlever. Cette affaire prend une grande ampleur. Les parents ainsi que les proches sont interrogés. Les pistes mènent à un homme, Patrick Henry, un ami de la famille, en effet il est retrouvé à cause d’une plaque d’immatriculation. Lors de sa garde à vue, il nie les faits il est libéré après 48h pour manque de preuves. Lors de sa sortie il dit aux médias : « Le véritable criminel mérite la peine de mort pour s’en être pris à un enfant. »

Mais quelques jours plus tard, il est arrêté dans un hôtel et la police retrouve le corps de Philippe Bertrand sous son lit. Patrick Henry explique alors à la juge d’instruction que Philippe ne s’était pas méfié car Patrick Henry était un ami de la famille et qu’il aurait tué l’enfant car il ne supportait plus ses pleurs.

Le lendemain de son arrestation le journal débute comme ceci : « La France a peur. Je crois qu'on peut le dire aussi nettement. […] Oui, la France a peur et nous avons peur, et c'est un sentiment qu'il faut déjà que nous combattions je crois. Parce qu'on voit bien qu'il débouche sur des envies folles de justice expéditive, de vengeance immédiate et directe. […] »

En effet, 3 ministres du gouvernement réclamaient la peine de mort et un grand mouvement de haine se déclencha contre lui. De plus, sa tranquillité après sa première arrestation et son aisance envers les médias laissa le public sous le choque.

Patrick Henry avait pour avocats Robert Badinter et Robert Bocquillon. Lors du procès de Patrick Henry, Robert Badinter fait le procès de la peine de mort. Il fait référence à Roger Bontems et s’adresse, en personne, aux 12 jurés présents en leur disant :

«Si vous décidez de tuer Patrick Henry, c'est chacun de vous que je verrai au petit matin, à l'aube. Et je me dirai que c'est vous, et vous seuls, qui avez décidé »

Reconnu coupable, Patrick Henry est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité (en prison à vie).

En 1977, le système judiciaire était tel que si 8 jurés sur 12 votaient pour la peine de mort, le coupable était décapité mais, ici, seulement 7 jurés sur 12 ont votés pour.

Il y eu, une semaine après, une dernière mise à mort. 

Le projet de loi de l’abolition de la peine de mort est voté par l’Assemblée nationale le 18 septembre. Robert Badinter, en tant que Garde des sceaux prend la parole : il explique et argumente son point de vue à l’Assemblée nationale avec cela :

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