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La Révolution français et l’empire : une nouvelle conception de la nation

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Par   •  22 Avril 2024  •  Résumé  •  2 345 Mots (10 Pages)  •  19 Vues

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La Révolution français et l’empire : une nouvelle conception de la nation

  1. La rupture avec l’Ancien Régime

A - Une crise politique

1789, monarchie absolue de droit divin (détient tous les pouvoirs, peut guérir certaines maladies, lieutenant et ministre de Dieu).

Pouvoir limité par le droit de remontrance – critique des décisions royales par le Parlement

[pic 1]

La noblesse et le clergé ne payent pas d’impôts.

Le tiers-état (paysans, bourgeois, marchands) n’a pas de pouvoir politique et paye des taxes élevées.

→ Crise financière, caisse de l’Etat vides

Les 2 autres ordres refusent de payer des impôts.

→ Louis  XVI convoque les états généraux le 5 mai 1789.

Figure du roi = importante (être français = sujet du roi de France, parler la langue du roi, participer à des guerres pour la France et le roi)

Convoquer états généraux (les 3 ordres expriment leur point de vue avant que le roi prenne ses décisions seul) = aveu de faiblesse.

Français invités à s’exprimer dans les cahiers de doléances → souhait que tout le monde paye les impôts, volonté d’abolir toute forme de féodalité.

27 septembre 1788 : Nombre de députés du Tiers-état doublé

Mais vote par ordre et non par tête → les 2 autres ordres s’allient contre le Tiers-état.

5-6 mai 1789 : les députés du Tiers-état refusent de s’agenouiller devant le roi et de faire vérifier leur mandat.

Négociations entre les 3 ordres qui n’aboutissent à rien.

17 juin 1789 : Députés du Tiers-état rejoints par le clergé s’autoproclament Assemblée Nationale et représentants de la Nation. Le roi réagit en fermant les portes de la grande salle (en les empêchant de se rassembler) et envoie les troupes à Versailles.

20 juin 1789 : Députés trouvent une salle où l’on jouait au jeu de paume habituellement, et font le serment de ne pas se séparer tant que la France n’aura pas une Constitution.

12 juillet 1789 : Ministre Necker, qui avait bloqué le prix du pain, et qui pense que tout le monde doit payer des impôts, est renvoyé ce qui provoque une manifestation au jardin des Tuileries.

14 juillet 1789 : Les parisiens se dotent de fusils aux Invalides (les gardes ne protègent pas l’édifice car ils souhaitent également la révolution). La révolte continue avec la prise de la Bastille (symbole de l’arbitraire royal) (contenant la poudre nécessaire pour les fusils) par 40 000 Parisiens. Discussion entre attaquants et défenseurs qui finissent par des coups de feu du gouverneur De Launay, d’abord pour décourager, puis ensuite meurtriers mais sporadiques. Plus tard, le gouverneur capitule en échange de sa vie sauve, le pont levis est baissé, la prison est mise à sac. Le gouverneur est capturé, les chefs des émeutiers décident de le ramener en sûreté à l’Hôtel de Ville, mais il est tué et décapité par la foule très hostile.

15 juillet 1789 : Le roi quitte Versailles et se rend à Paris. Il reconnaît l’Assemblée Nationale.

17 juillet 1789 : Le roi rencontre le marquis de Lafayette qui a ordonné la prise de la Bastille et accepte de porter une cocarde tricolore, symbole de son alliance avec le peuple. Bleu et Rouge = couleur des miliciens à Paris, Blanc = couleur du roi)

En province, rumeurs du coup de force aristocratique provoquent des émeutes paysannes : Grande peur = châteaux pillés, nobles assassinés.

4 août 1789 : Assemblée Nationale exprime sa volonté de rédiger la DDHC, et met fin à des siècles de féodalité et de privilèges.

Quelques jours plus tard, les droits seigneuriaux sont déclarés rachetables pour remplir les caisses de l’Etat.

26 août 1789 : DDHC rédigée. Justifie le coup de force qui transforme les Etats-généraux en Assemblée Nationale constituante.

  • « Droits naturels, inaliénables et sacrés » de l’individu à la liberté, à l’égalité devant l’impôt, à la propriété
  • Droits de la nation à la séparation des pouvoirs et à la souveraineté nationale.

1790 : L’Assemblée Nationale créée les départements avec des fonctionnaires locaux élus. Justice et fiscalité décentralisés

Juillet 1790 : L’A.N. confisque les biens du clergé pour rembourser les dettes de l’Etat, mais les rémunère ensuite en échange d’un serment de fidélité à la future Constitution, condamnée par le pape. Les prêtres assermentés acceptent, les réfractaires refusent.

Les clubs politiques se multiplient (celui des Jacobins, celui des Cordeliers...). Les journaux aussi, avec la croissance de l’intérêt des Français pour la politique.

14 Juillet 1790 : Fête nationale de la Fédération fait croire à l’unité du pays (c’est cet évènement qui est célébré chaque année, et non la prise de la Bastille). Tout le monde prête serment de fidélité à la Nation, au Roi et à la Loi. Mais unité seulement en façade : certains veulent finir la révolution et unifier la nation avec le roi, d’autres veulent aller plus loin.

20 Juin 1791 : Fuite de Louis XVI et sa famille pendant les élections législatives, retrouvé à Varennes et ramené à Paris.

21 Juin 1791 : Déclaration laissée par le roi qui dénonce un régime où il n’est plus possible de gouverner et lance un appel aux Français loyaux.

16 juillet 1791 : Les modérés garantissent au roi la restitution du pouvoir exécutif (vote d’un décret) s’il accepte la Constitution. Les cordeliers/jacobins dénoncent la trahison du roi mais sont minoritaires.

3 septembre 1791 : La constitution est votée par les Feuillants (favorables au roi).

Louis XVI a le pouvoir exécutif, compose le gouvernement, conduit la politique extérieure, dispose d’un droit de veto, peut bloquer un texte de loi pendant 4 ans.

Une Assemblée élue au suffrage censitaire (par les citoyens actifs payant des impôts, vote ≠ droit, vote = fonction pour les plus compétents) possède le pouvoir législatif.

Les rédacteurs de la Constitution sont majoritairement des bourgeois du Tiers-état.

B - Une crise économique

  • Les prix augmentent mais pas les salaires
  • Le système de prix et de mesure est complexe à comprendre
  • Il varie d’une région à l’autre
  • Les commerçants, qui n’ont plus le droit d’augmenter les prix, ne vendent plus

C - Une crise morale

L’affaire du collier de la Reine Marie-Antoinette de France :

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