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Carnet de bord : Eldorado, Laurent Gaudé

Dissertation : Carnet de bord : Eldorado, Laurent Gaudé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2024  •  Dissertation  •  1 283 Mots (6 Pages)  •  60 Vues

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JOURNAL DE BORD

                De Francisco Garcia

14  mars 1532

Notre départ est empreint d’une excitation fébrile, nos familles ainsi que notre roi portent sur nous leurs espoirs de richesse et de renommée. Nous partons en direction d’un lieu mystérieux où l’or coule à flots. Selon les récits entendus, il suffirait de se baisser pour ramasser des monceaux d’or. A l’horizon, l’inconnu s’étend comme un tableau mystérieux. Mon périple débute sous un ciel étoilé guidé par mon envie de connaissance de terres inexplorées et mon rêve de richesse.

[pic 1][pic 2]

Jour 4

Sur le bateau, je suis entouré d’hommes faisant preuve d’une soif insatiable de l’or. Certains sont des bandits, des immigrés qui rêvent d’échapper à leur condition. Je préfère rester solitaire sans  me lier avec personne. La terre promise ferait perdre la tête à n’importe quelle personne. Déjà des conflits se dressent , des bagarres lieu entre différents groupes. Des gens malades, deviennent fouS avec la fièvre , le mal de mer. Le bateau ne cesse de tanguer sous la houle. La tempête arrive. Allons-nous atteindre le nouveau monde. La mer est déchainée, es-ce un signe de dieu, face à notre cupidité .

[pic 3]

Jour 10 ou 12

A bord du bateau, la maladie qui menaçait mes compagnons s’est abattue sur moi. Depuis plusieurs jours, mon corps souffre et mes membres sont de plus en plus douloureux à chaque mouvement. La tempête que nous avons affrontée, a accentué ma faiblesse. Les journées semblent interminables. Nos conditions de vie sont austères et la promiscuité entre nous aide la mort à se propager.  Seul témoin silencieux de notre douleur, l’immensité de la mer.  

Jour 15

La maladie a lâché peu à peu son emprise sur moi. Mes forces revinrent doucement. Cependant, beaucoup de mes compagnons n’avaient pas eu la même chance. J’appris que pour éviter une contamination plus grande et suite à des altercations houleuses, leur corps a été jeté à la mer. Celle-ci devenait le témoin silencieux de notre voyage.

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Jour 20

A l’horizon, nous apercevons la terre , l’excitation commença et fit battre mon cœur. L’anticipation grandit sur le bateau , et avec elle , déjà une rivalité entre les hommes. Nous sommes là avec le même but et nous ne craignons pas la mort. Au fur et à mesure , que nous approchons du rivage , notre regard est attiré par la silhouette des indigènes qui nous attendent . Leur vue ajoute de l’incertitude et une certaine appréhension de ce peuple inconnu.


[pic 7]

2 avril 1532

Je foule le sol de cette terre inconnue. Le sable accueille mes pieds fatigués. Cela marque le début d’une aventure mystérieuse. L’air est rempli de l’odeur salée de l’océan mais aussi d’autres odeurs inconnus pour moi. Devant moi, des arbres luxuriants que je n’ai jamais vu ailleurs avec des feuilles seulement à leur sommet. Le chant d’oiseaux exotiques résonnent et mon cœur bat en rythme. Devant moi, l’ eldorado et ses mystères non révélés. Je regarde mes compagnons de route mais beaucoup s’enfuient car ils veulent être les premiers à découvrir le trésor.

[pic 8]

La nuit tombe rapidement , et avec Pablo, Juan les seuls à rester à mes côtés , nous essayons de trouver un endroit pour la nuit. Nous sentons que nos faits et gestes sont épiés.

3 avril

Aux premières lueurs de l’aube et dans l’ombre des arbres , j’aperçois des silhouettes qui emergent. Mon regard rencontre le leur , c’est un échange silencieux chargé d’appréhension et de curiosité. Avec respect , je m approche lentement en tendant la main en signe de paix.  Les indigenes enveloppes de tissus à couleur vive nous observent avec méfiance et nous invitent à les suivre.

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