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La Pietà de Michel-Ange

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Par   •  1 Janvier 2024  •  Compte rendu  •  1 341 Mots (6 Pages)  •  48 Vues

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La Pietà de Michel-Ange

Intro : La Renaissance est la période débutant avec le début de la pensée humaniste. Le XIVème siècle est caractérisé par cette nouvelle ère artistique et philosophique. Elle se prolonge jusqu’au XVème avec la Renaissance italienne. Raphaël, Donatello, Léonard de Vinci, ont chacun apporté un savoir-faire majeur. Michel-Ange est une figure très célèbre ; son talent est exposé de nos jours dans toute la ville de Rome. La Pietà est une statue reconnue et était insolite en Italie. Nous verrons l’histoire et l’œuvre, sa description symbolique et la comparaison avec d’autres Pietà.

Problématique : Comment la Pietà reflète les pensées de Michel-Ange ?

I. Contexte historique

Michel-Ange est jeune durant son séjour à Rome, il n’a que quatorze ans lorsque son talent est découvert dans l’Art. Ces exploits lui permettent une reconnaissance importante pour un artiste si jeune. Petit à petit et en très peu de temps, il reçoit une commande phénoménale.

En 1499, Jean Bilhères de Lagraulas lui demande de représenter une Pietà. C’est un cardinal français et ambassadeur du roi de France au Saint-Siège de Rome. Une annexe de la basilique St-Pierre rassemblait des chapelles associées à de nombreux thèmes. La chapelle Ste-Pétronille est spécifique à la France et accueille la statue., devait être plus remplie selon le cardinal. Elle est déplacée plusieurs fois mais trouve finalement sa place dans la 2ème chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome, elle retient l’attention des visiteurs.

Le sujet iconographique de la Pietà représente Jésus crucifié dans les bras de la Vierge Marie. L’Italie ne connaissait que très peu de Pietà à l’époque. Cette commande fait preuve de nouveauté et Michel-Ange ose sortir des codes. Cette demande représente une occasion pour obtenir une reconnaissance complète. Il réussit l’exploit de la réaliser en 1 an seulement.

Il sélectionne un bloc de marbre des carrières de Carrare. : ses caractéristiques sont sa blancheur qui représenterai parfaitement selon lui la peau des personnages. Il s’investit dans son travail en passant de nombreuses heures sur ce projet. L’arrière de la statue est achevé en 1500, dépassant le délai imposé par le cardinal.

Le 21 mai 1972, Laszlo Toth vandalise la Vierge de cette Pietà. La rénovation des destructions permet d’établir une hypothèse sur la signature de Michel-Ange : dans la paume de la main de la Vierge serait gravé un M. Les théories ne sont pas approuvées mais possibles.

II. Description de l’œuvre

La Pietà est une ronde-bosse : elle se détache du fond. Elle mesure 174x195x64 cm et possède un socle. Une Pietà est un sujet iconographique qui représente Jésus crucifié dans les bras de sa mère la Vierge Marie, d’où le mot pieta en italien qui signifie pitié, compassion.

Le visage du Christ est représenté selon son âge lors de la descente de la croix. Marie paraît plus jeune que son fils car elle est représentée comme telle pour sublimer sa beauté.                                                                               De même, le corps déplié de Jésus serait de 1m75 contre 2m20 pour celui de la Vierge. Cet écart de taille est très peu visible, ce qui fait le talent de l’artiste. Il est pourtant nécessaire pour la représentation de l’œuvre pour qu’elle puisse soutenir son fils.                                                                                                                                                                        Aucune blessure n’est montrée grâce à sa mère le repliant dans son vêtement. Cela développerait l’idée de la volonté de Dieu dans la mort du Christ et l’honneur de son sacrifice pour les chrétiens.                                                                                          La forme de la sculpture est semblable à un triangle. Les corps sont alors équilibrés et crée un ensemble harmonieux. Cela est symbolique de la Sainte-Trinité mais fait surtout ressortir le visage de la Vierge dans l’ensemble de l’œuvre. La lumière se reflète sur le corps du Christ et le valorise.

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