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Métropolisation en France et ses effets

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Par   •  2 Mai 2023  •  Cours  •  1 116 Mots (5 Pages)  •  119 Vues

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II) LE RENFORCEMENT DES METROPOLES REGIONALES :

You Tube : Chaine Lionel Lacoux : France : la métropolisation et ses effets (excellent) https://www.youtube.com/watch?v=wHs1t1avjQA

  1. Le statut de métropole française :

  • Un processus ancien :

Dès les années 1960, prise de conscience du déséquilibre du réseau urbain français (on parlait alors de « Paris et du désert français ») : 1963 création de métropoles d’équilibre et de villes nouvelles en région parisienne pour réduire ce déséquilibre et la primatie de Paris.

Dans les années 1980, la politique de décentralisation renforce le rôle et l’influence des capitales de région.

  • 2014 : Loi MAPTAM  : loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles :

Cette loi opère le transfert de compétences très étendues à 22 métropoles (Paris est d’ailleurs dans ces 22 métropoles) : Domaines de compétences très variés: habitat, développement éco, environnement, tourisme, transport, urbanisme…

Ces 22 métropoles reposent sur de vaste aires urbaines et sur le principe de l’intercommunalité (ex la métropole du Grand Nancy regroupe 20 communes : Laxou, Villers, St Max, Maxéville, Houdemont, Fléville etc…)

  1. Des métropoles en situation de concurrence confrontées à des défis identiques :

  1. La rivalité entre métropoles régionales :

22 métropoles en situation de concurrence directe : elles cherchent donc à être très attractives afin d’attirer les investissements, l’implantation d’entreprises et la venue d’étudiants. Véritable « marketing territorial » afin de donner la meilleure image possible (rôle essentiel de la communication)

Pour cela, elles développent de multiples aménagements et équipements :

  • Des quartiers d’affaires (Euralille à Lille, Confluence à Lyon, Euronantes à Nantes, Euroméditerranée à Marseille etc…)
  • Des technopôles (Metz, Nancy….) et des infrastructures de transports (aéroports régionaux ou internationaux, tramway, vélibs…)
  • Réaménagements et embellissement des centres-villes : musées, rénovation patrimoine.

  1. Les métropoles exercent une influence directe sur les territoires proches :

  • les réseaux urbains de proximité montrent l’influence des métropoles régionales sur les autres urbaines et les espaces ruraux. Cela se traduit par des mobilités vers la métropole (travail, consommation dans les grandes enseignes des zones commerciales –relative uniformité en France-, étude dans l’enseignement supérieur)
  • Certaines de ces métropoles sont elles-mêmes dans le réseau de proximité de Paris (Orléans, Tours, Rouen) : ce qui peut freiner leur propre développement.
  1. Des défis communs :
  • La gestion des transports et des mobilités internes :

Les métropoles sont reliées entre elles par des réseaux de transports diversifiés : autoroutes, lignes à grande vitesse (LGV), liaisons aériennes parfois.

Elles sont toutes confrontées à des difficultés de déplacement internes : saturation et pollution et développent les transports en commun (bus, tramway, métro) et les mobilités douces (station de vélos, trottinettes électriques…).

  • Des inégalités socio-spatiales de plus en plus marquées :

Avec le processus de gentrification  des centres-villes  (réhabilitation de logements anciens) et de la proche périphérie (banlieue résidentielle), la hausse continue des prix de l’immobilier pousse les populations les moins favorisées à la périphérie (dans de grands ensembles HLM) ou vers d’autres aires urbaines moins coûteuses.

  1. Des métropoles hiérarchisées 

  • Au sommet : quelques métropoles à l’influence européenne (Paris est la seule ville mondiale/globale en France) : Lyon, Strasbourg (métropole transfrontalière, siège d’institutions européennes), Lille.
  • En dessous : des métropoles nationales : c’est-à-dire ayant une influence sur le reste de la France : Aix-Marseille, Bordeaux , Nantes

Ces 3 métropoles sont parfois les plus dynamiques : elles bénéficient de « l’effet Sun Belt » (visible aux Etats-Unis) en raison de leur proximité du littoral et de leur climat favorable (héliotropisme)

  • Puis des métropoles à l’influence régionale : Montpellier, Nancy, Metz, Toulouse (qui a néanmoins des fonctions européennes avec Airbus)

III) LES VILLES PETITES ET MOYENNES : entre déclin et renouveau

Elles constituent le dernier échelon de la hiérarchie des aires urbaines.

Les petites villes sont les unités urbaines entre 2000 et 50 000 habitants

Les villes moyennes entre 50 000 et 200 000 habitants

Ces 2 catégories constituent l’essentiel du tissu urbain français : elles regroupent 25% de la population (environ 22 millions de personnes). Elles connaissent des situations très variées 

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