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La vie d’une émigrée

Étude de cas : La vie d’une émigrée. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Février 2024  •  Étude de cas  •  645 Mots (3 Pages)  •  32 Vues

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Je m’appelle Hasnaa Aboutika, je suis marocaine, je viens du Maroc plus précisément de Kenitra qui est une petite ville près de Rabat la capitale. Mes parents m’ont poussé à faire des études à l’université à Rabat.

Tout d’abord, ma première année de faculté a été très intéressante car j’y ai appris beaucoup de connaissances. J’ai eu l’idée de faire médecine car plusieurs membres de ma famille n’ont pas pu être sauvés suite à de graves maladies. Je me suis dit que je pourrais changer des choses dans mon pays en faisant des grandes études modernes. À l’université, les cours étaient vraiment passionnants mais nous avons manqué de matériel plusieurs fois pour réaliser des expériences.

On nous montrait des vidéos médicales d’élèves de France qui venait de grandes écoles. Ce qui n’est pas le cas au Maroc, cela me donner donc très envie de me lancer dans des études internationales. Ce départ me faisait très peur, il me stressait car je me disais que j’allais être loin de ma famille, ça voudrait dire que j’allais être seul durant une longue période, moi qui n’aimait pas la solitude. J’avais aussi peur de devenir étrangère. Mais, c’était finalement la bonne décision car au Maroc c’était compliqué de s’imposer dans le travail en tant que femme.

Ma décision étant prise je me préparais pour mon départ, on m’ avait aussi parlé de la compagnie Erasmus qui faisait des partenariats entre écoles. J’avais envie d’étudier et de voyager avec d’autres étudiants du monde entier. On m’avait expliqué qu’il y avait 54 destinations dans le monde et qu’il fallait remplir un dossier pour essayer d’en bénéficier. Il fallait que j’ai validé ma première année d’études pour faire ce programme ce qui était le cas. J’avais aussi entendu parler que je pouvais obtenir une bourse ce qui était obligatoire pour moi car mes parents n’avaient pas les moyens de me payer ce projet. Erasmus était surtout là pour développer les différentes langues étrangères et pas vraiment les compétences de médecine mais c’était avant tout pour moi un moyen de partir. J’avais aussi pour projet d’enseigner et de pratiquer la médecine dans tous les coins du monde il était donc très important de parler plusieurs langues. Tous s’est fait très vite, j’ai obtenu une bourse car j’avais de très bons résultats, on m’avait annoncé que j’allais être logée dans une cité universitaire à Paris et que j’allais partager ma chambre, la raison pour laquelle je ne devais pas ramener beaucoup d’affaires.  J’ai voyagé alors dans de très bonnes conditions et je savais que j’étais chanceuse. Trois heures de vol qui m’aideront à réaliser mon rêve malgré la tristesse de laisser ma famille et mon pays derrière moi.

À l’arrivée, j’étais complètement perdue. Pour moi, Paris est un autre monde. C’est une très belle ville et tout est différent de mes habitudes. Un exemple, j’ai demandé à plusieurs personnes mon chemin mais personne ne voulait me répondre, il ne me regardait même pas ce qui n’arriverait jamais au Maroc. J’avais l’impression que tout le monde était sous pression, tout bouge dans tous les sens et aussi qu’il n’avait aucune entraide ce qui m’a permis de voir aussi les bons côtés de mon pays que j’avais quitté pour ses points négatifs. Je commençais déjà un petit peu regretter mon choix. Heureusement, ma colocataire londonienne était très gentil et m’a beaucoup aidé pour progresser dans mon anglais. Elle m’a présenté beaucoup d’étudiants. Les cours était vraiment intéressants. Je me sentais de plus en plus à l’aise dans ma nouvelle vie.

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