La conquête de l'espace, des mers et océans
Dissertation : La conquête de l'espace, des mers et océans. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar louise060907 • 29 Mai 2025 • Dissertation • 1 890 Mots (8 Pages) • 34 Vues
LA CONQUETE DE L’ESPACE, DES MERS ET OCEANS 1- L’espace une nouvelle frontière pour l’Homme ? L’espace commence à 100km au-delà de la surface de la Terre. La conquête spatiale a bénéficié des avancées technologiques de la 2GM, les armes à longues portées et l’arme nucléaire, et a pris une dimension géopolitique pdt la GF. Les premiers lancements ont eu lieux à la fin des années 1950 : le 4 octobre 1957= le satellite artificiel Spoutnik est mis en orbite autour de la Terre par l’URSS. Les USA répliquent avec le projet Vanguard ( satellite mis en orbite en mars 1958 dans le cadre de l’Année Géophysique Internationale. Que ce soit par la mise en orbite de satellites ou par des vols habités, l’espace devient une frontière à conquérir et à dépasser dans le sens forgé par les américains de frontier ( espace ultime où aucun Homme n’a déjà habiter). La conquête spatiale passe aujourd’hui essentiellement par le lancement de satellites. ⅔ des satellites sont envoyés en orbite basse avec des objectifs variés ( télécommunication, imagerie terrestre, météorologie). Les autres satellites naviguent sur une orbite géostationnaire, ils sont utilisés pour la communication. L’orbite moyen sert aux satellites de navigation comme le GPS. Celui-ci a connu sa 1ère utilisation lors de la Guerre du Golf ( 1990-1991), il a permis aux forces terrestres américaines d’opérer rapidement dans le désert grâce aux info cartographiques et a améliorer la précision des vols B-52. Une nouvelle “ Guerre des étoiles” oppose les USA, l’UE, la Russie et les pays émergents ( Chine et Inde), mais aussi les entreprises privées. Ces rivalités concernent l’observation de la Terre et la mise en oeuvre d’application diversifiées grâce aux satellites et la course vers de nouveaux espace tel que Mars. 2-Les océans, des territoires de conquête. La connaissance et la maîtrise de la surface des océans remontent aux “voyages de découvertes” à partir du 15ème siècle. Mais la maîtrise de la haute mer devient un enjeu économique majeur au 20ème avec la progression de la pêche et de l’exploitation des hydrocarbures offshore. Les états cherchent à s’accaparer et à délimiter des espaces maritimes dans le but d’appropriation de nouvelles ressources et d’affirmation de leur souveraineté au-delà des frontières terrestres. La signature de la Convention de Montego Bay en Jamaique en 1982 modifie le droit de la mer. La haute mer devient un espace juridiquement délimité, au-delà de 200 milles marins à partir du trait de côte. Elle est définis comme un bien public mondial. La Convention de Montego Bay crée l’Autorité internationale des fonds marins car la maîtrise des océans est lié à l’exploitation des ressources sous-marines ( hydrocarbure, métaux précieux, minerais). Le dvlpment techno n’a permis qu’une connaissance récente et incomplète des abysses : seul 15% des fonds océaniques ont été cartographié et 2% exploré. Pourtant, les abysses sont déjà convoitées par plusieurs pays pour leurs ressources. Les problématiques sécuritaires et environnementales expliquent la nécéssité de dvlper la connaissance de ce milieu. 3-L’interaction mer/espace La maîtrise et la connaissance des océans sont étroitement lié à celles de l’espace. Le 1er réseau satellitaire destiné aux usages maritimes est mis en place par l’orga inter Immarsat en 1979, afin d’améliorer les télécommunications entre l’océan et la Terre. En 1982 est lancé Cospas-Sarsat, 1er système satellitaire dédié aux opérations de recherche et de sauvetage, né d’un accord entre la Fr, le Canada, les USA et l’URSS. L’OMI adopte le Long Range Identification and Tracking (LRIT) qui impose à tous les navires un système de suivi et d’identification grâce aux satellites. Enfin , l’imagerie satellite sert aussi à la surveillance pour la préservation de l’environnement océanique: en 2007 l’Agence européenne de sécu maritime a lancé le programme CleanSeaNet pour detecter les pollutions en mer. 1-CONQUETE, AFFIRMATION DE PUISSANCE ET RIVALITES. Dans les 1950's, la conquête de l’espace et la maîtrise des océans sont marqués par la rivalité géopo et éco entre les USA et l’URSS. Dans un contexte de guerre froide, les deux puissance militarisent l’océan et se lancent dans la course à l’espace pour étendre leur imperialisme. Aujourd’hui, la présence de bases maritimes sur tous les océans fait des espaces océaniques des lieux où s’expriment les rivalités. De même, la concu entre la Chine et les USA témoigne de la persistance de ces rivalité et de l’interêt croissant de nouveaux acteurs pour la conquête spatiale. 1) Les enjeux géopo d’une conquête : course à l’espace des années 50 à l’arrivée de nouveaux acteurs. A) La course à l’espace des 1950 à 1960's. La conquête spatiale débute dans les années 1950. Elle s’appuie sur les progrès techniques réalisés durant la 2GM. Les USA ont récupérés des plans et des missiles longue portée allemands pour dvlper leurs 1ère fusée. La maîtrise de l’arme nucléaire constitue aussi une avancée techno décisive. Cette conquête s’inscrit dans un contexte de GF et de rivalités géostratégiques entre les USA et l’URSS. L’année 1957 est décisive : l’URSS met le 1er satellite artificiel en orbite ( Spoutnik ) le 4 octobre, tandis que le programme américain Vanguard connaît plusieurs échecs mais permet des avancées techno. L’exploitation idéologique et médiatique de la course de l’espace connaît un paroxysme avec les 1er vols habités : le cosmonaute soviétique Youri Gagarine est le 1er homme à effectuer un vol dans l’espace le 12 avril 1961 ( mission Vostok ). Les USA ripostent avec le programme Apollo, lancé par la NASA sous l’impulsion du président américain Kennedy. Le 20 juillet 1969 a lieu l’alunissage d’un module avec 3 hommes à son bord ( N.Amstrong , B.Aldrin, M.Collins). B) L’intérêt croissant de nouveaux acteurs pour la conquête de l’espace La conquête spatiale est réservée à un petit nombre d’état. Une trentaine de pays possèdent des satellites, mais une dizaine maîtrisent la totalité du processus de construction. Les USA restent la 1ère puissance spatiale : la NASA dispose d’un budget de 21,5 milliard de $, contre 8 milliard pour le programme chinois et 6 milliard pour l’agence européenne. Si la NASA semble en mal d’objectif dans les années 60 à 2000, les USA considèrent à nouveau l’espace comme un enjeu majeur pour la sécurité nationale et leur défense. Ainsi, D.Trump a lancé en 2019 un commandement militaire dans l’espace, charger d’assurer le leadership américai n dans l’espace et la défense de ses satellites, qui sera bientôt soutenu par une création d’une nouvelle branche de l’armée américaine : la “force de l’espace”. En effet, des acteurs anciens ou nouveaux se lancent dans la conquête spatiale et menacent la suprématie américaine. L’Union européenne dvlp des programmes spatiaux dans une logique d’indépendance stratégique. Le système de localisation par satellite Galileo ambitionne de concurrencer avec le GPS américain. La France, qui a mis en orbite le satellite Astérix en 1965, aspire à devenir la 3ème puissance spatiale au monde. Certains pays émergents utilisent la conquête spatiale comme un moyen de s’imposer sur la scène internationnale. La Chine a fait des missions spatiales l’une des priorités de son programme éco et géostratégique, montrant ainsi que l’espace est redevenu un outil de puissance. En Inde, la recherche spatiale est un enjeu de dvlpment. Disposant de ses propres satelittes, elle veut utiliser l’espace pour des applications concrètes comme les télécommunication ou l’observation de la terre, et valoriser les données spatiales dans l’agriculture ou l’aménagement du territoire. Elle dvlp aussi un projet d’alunissage avec les programme Chandrayaan. Enfin, des pays en dvlpment sont aussi candidats au statue de puissance spatiale : Corée du Nord, l’Iran ou le Pakistan. Récemment, des entreprises privées se sont investies dans le marché de l’espace. Aux USA, Blue Origin projette de dvlper le tourisme spatiale depuis le vol réussie de sa fusée, avec pour ambition de se poser sur Mars. Aujourd’hui le Traité de l’espace de 1967 est remis en cause par une volonté d’appropriation de l’espace de + en + forte des états, cela soulève des questions sur la territorialisation de l’espace. 2) Affirmer sa puissance à partir des mers et des océans : la dissuasion nucléaire et les forces de projections maritimes. A) Les grandes marines de guerre aujourd’hui, une puissance héritée. A la veille de la 1GM, les plus grandes marines de guerre appartiennent à la GB, à l’All et aux USA. Or les 2 GM se sont à bien d’égard jouer sur les mers. Lors de ces conflits, les marines de guerre se sont perfectionnées et modernisées : les 1er portes avions est lancé par la Royal Navy en 1918. Les “submérsibles” sont utilisé en grand nombre à partir de la 1ère GM et connaissent un perfectionnement notable en All durant la 2GM. La GF a renforcé les rivalité sur les océans. Les navires de guerre et les sous-marins permettent d’approcher de menacer le territoire de l’adversaire, notamment dans le cadre de dissuasion nucléaire. L’URSS Nautilus, 1er sous marin nucléaire d’attaque, est inauguré par l’US Navy en 1954. B) Les puissances maritimes et leur puissance de projection. Les forces de projections militaire reposent sur les portes avions et les sous marin nucléaire lanceur d’engin. Les 2 sont accompagnés par une frégate qui les protègent des menaces aériennes et sous marines, ainsi que d’un batîment de ravitaillement leur permettant de se maintenir en mer sur une longue durée. Aujourd’hui, 15 états concentrent 80% du tonnage mondial pour la marine de guerre. Les USA sont la 1ère puissance maritime militaire. Ils disposent de sous marins de classe Ohio, capable d’emporter 24 missiles Trident. En 2017, le + grand porte avion du monde, l’USS Gerald R.Ford, a été lancé pour un coût de 13 milliard de $ mais il n’est pas encore opérationel. La Chine a lancé son 1er SNLE en 1980's, mais dvlp son arsenal sous marin depuis 1950's, avec une action décisive lors de la guerre de Bengale en 1971 entre l’Inde et le Pakistan.La marine chinoise est aujourd’hui en plein essort : le dernier Livre Blanc de la défense chinois, paru en 2015, présente la mer comme le domaine stratégique prioritaire ( Mer de Chine et océans Indien en particulier). La Russie a pour ambition majeure d’accéder aux mers libres de glace. Elle ne détient qu’un seul porte avion. Elle tente néanmoins de restaurer sa puissance maritime et possède le seul brise glace à propulsion nucléaire. Le Japon, le R-U, l’Inde et la France occupent la suite du classement. C) Les océans, des territoire militaires ? Les bases navales constituent de véritable territoire militaire et des postes avancés sur les espaces océaniques. La flotte américaine est présente de façon permanante sur tous les océans. Ainsi, la 7ème flotte est positionnée face à la Corée du Nord et la Chine, la 4 ème opère autour de l’Amérique du Sud et de l’Amérique centrale contre les narcotraficants, la 5ème est présente dans le Golf Persique face à l’Iran. En Arctique, dont les ressources et les eaux sont convoitées, les forces de projections maritime sont très présente avec le déploiement de base militaires ou encore le dvlpment de programme militaire. Ainsi la Norvège dvlp un programme sur la guerre d’hiver dans le cadre de l’OTAN, l’obj est de faire face à la puissance militaire russe dont les sous marins passent souvent le long des côtes norvégiennes. L’utilisation de l’espace arctique requiert une flotte spécifique. En revanche, l’Antarctique est à l’écart de ses concu. Le Traité Inter de 1959 interdit toute militarisation et toute exploitation minière.
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