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Comment la Russie maîtrise-t-elle l’espace ?

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Par   •  6 Avril 2023  •  Dissertation  •  652 Mots (3 Pages)  •  295 Vues

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Intro :

Depuis l’éclatement de l’URSS, la Russie est passée par une phase de chaos (1990), puis de stabilisation et de rétablissement. Elle est aujourd’hui un acteur international influant dans plusieurs partis du monde, même si elle représente plusieurs signes de fragilité. C’est un pays qui continue de se transformer en profondeur et qui cherche toujours à renforcer sa maitrise. Grace aux renforcements de cette fameuse maitrise, la Russie est devenue la deuxième puissance spatiale du monde, donc après les états unis. Nous nous demandons alors comment la Russie maitrise l’espace. Pour répondre a cela, nous commenceront par évoquer l’histoire de la puissance spatiale et ensuite le poids qu’elle apporte sur les autres stations spatiales.

  1. Le 4 octobre 1957 marque le début de la première aire spatiale, une page de l’histoire écrite par les soviétiques. Sur la base secrète de Baïkonour et dans une tension extrême, les yeux sont rivés sur la fusé R-7 conçu par l’ingénieur Serguei Korolev. Juste apres, Spoutnik est mis en orbite et les bips émis par le premier satellite artificiel de la Terre sont captés par les radios du monde entier. Apres Spoutnik, les premières s’enchainent : en avril 1961, Youri Gagarine devient le premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace puis Valentina Terechkova sera la première femme dans l’espace à partir de juin 1963. Une part importante de l’industrie spatiale soviétique est alors consacrée aux lancements et aux stations. L’éclatement de l’URSS met un coup d’arrêt aux ambitions spatiales, la Russie s’enfonce dans les difficultés économiques et la conquête de l’espace n’est plus vu comme une fierté mais comme un gaspillage d’agent. De 1991 à 1999, sous la période Eltsine, l’industrie spatiale sera privatisée de manière anarchique, chaque oligarque devient propriétaire d’une entreprise et les budgets disparaissent totalement. Le spatial russe ne survit que parce que les Américains, les européens et les chinois continuent à acheter les technologies russes parce qu’elles sont peu cher et fiable. Lorsque Poutine rentre dans l’état russe, il va relancer la politique spatiale russe, en effet en l’an 2000, il ne cesse de répéter « la fierté russe » et cette fierté russe passe notamment par le retour de la Russie en tant que puissance spatiale. Il entame alors une restructuration des industries spatiales. Une volonté appuyée par les bons résultats économiques, Poutine réorganise mes systèmes de retraites, de santé et d’éducation, il fait donc rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat et le redistribue dans l’économie. Il nationalise a nouveau les industries spatiales et les regroupent sous entité nommé Roskosmos (ancien nom de l’ancienne agence spatiale russe). Seulement, Vladimir Poutine a dû faire face à un problème de taille, retrouver des ingénieurs. Il a commencé a les retrouver vers 2005, lors des apparitions des nouvelles bourses. La Russie peut tout de même s’appuyer sur deux créneaux d’excellence hérité de l’époque soviétique : son expertise dans les vols habités et ses lanceurs. En 2005, la Russie a été à l'origine de près de la moitié de tous les lancements dans le monde, contre 22,6 % pour les Etats-Unis et 9,4 % pour l'Europe, selon le quotidien russe Etoile rouge. L’un des grands projets de Vladimir Poutine, lancé dès 2007, a été la construction d’un cosmodrome d'ampleur sur le territoire russe, à Vostotchny dans l’Extrême-Orient. Le premier décollage d’une fusée Soyouz y a eu lieu en avril 2016, après une première tentative, ce qui n’a pas manqué de provoquer l’ire de Vladimir Poutine. Le Président avait fait tomber quelques têtes, notamment l’un des principaux responsables du secteur Léonid Chalimov, dont la holding d’Etat Avtomatika avait été jugée responsable de l’erreur technique. Ce cosmodrome doit à terme remplacer celui de Baïkonour, au Kazakhstan, qui reste le seul moyen pour rejoindre la station spatiale internationale et que la Russie loue depuis la chute de l’URSS 115 millions d’euros par an. Base que le pays devrait continuer d’utiliser jusqu’en 2023
  2. [pic 1].

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