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Comment est défini l’intérêt de l’enfant d’après la justice et les témoins de Jéhovah

Dissertation : Comment est défini l’intérêt de l’enfant d’après la justice et les témoins de Jéhovah. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2023  •  Dissertation  •  758 Mots (4 Pages)  •  122 Vues

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Jeanne Delplace 5B – cours de français                                                                                                14/10/22

Réponse à la question suivante de manière synthétique :

« Comment est défini l’intérêt de l’enfant d’après la justice et les témoins de Jéhovah »

Quand un tribunal se prononce sur une question relative à […] l’éducation d’un mineur […], l’intérêt de l’enfant doit être la priorité absolue de la cour. »

Article I (a), Children Act (1989)

        En 1989, la loi « Children Act » a été votée au Royaume-Uni. Celle-ci défend l’intérêt de l’enfant ainsi que son bien-être dans sa famille et en dehors. Dans son livre « L’intérêt de l’enfant », Ian McEwan confronte l’intérêt de l’enfant au point de vue de la justice, porté par Mark Berner, avocat représentant l’hôpital Edith-Cavell de Wandsxorth, et celui des témoins de Jéhovah défendu par John Tovery, représentant des intérêts de l’enfant. Leslie Grieve est l’avocate des parents de l’enfant en question.  Fiona Maye, juge spécialisée en droit de la famille, devra trancher.

        Mr Rodney Carter, illustre hématologue, explique devant toute la cour que son patient a très peu de chance de survivre s’il refuse une transfusion sanguine. Celle-ci permettra d’administrer les deux dernières des 4 molécules ciblant les cellules cancéreuses. C’est une question de vie ou de mort.

Mark Berner évoque quatre arguments bien distincts. Primo, il aborde la compétence de Gillick : « un enfant, c’est-à-dire toute personne de moins de 16 ans, peut donner son consentement en vue d’un traitement médical ‘’dès qu’il atteint un degré de compréhension et d’intelligence lui permettant de se faire sa propre opinion sur ce qu’on lui propose’’. » Après de longues discussions avec Adam, le docteur Carter avait conclu que l’enfant ne se rendait pas vraiment compte des conséquences du refus d’une transfusion. Il n’était donc pas apte à la compétence de Gillick. Deuxièmement, même s’il en était capable, un traitement est très différent d’un refus de transfusion vitale. Troisièmement, les risques que prenait Adam en acceptant la transfusion étaient minimes par rapport au fait de la refuser. Pour finir, l’avis de l’adolescent n’était pas neutre, car ses convictions étaient celles inculquées par ses parents depuis sa naissance.

        Maître Greave explique qu’Adam, presque adulte, possède le droit fondamental d’accepter ou non le traitement médical. Ensuite, il souligne les dangers des transfusions sanguines. D’après un rapport de l’OMS, elles provoquent 15 à 20% des nouveaux cas de sida et la possibilité de contracter la maladie de lyme, l’hépatite, le paludisme, la syphilis, la maladie de Chagas et celle de Creutzfeld-Jakob. Le Manual for Blood Conservation énonce qu’entre la prise de sang et la transfusion, il existe 27 étapes. Chacune contient un risque d’erreur.

Monsieur Henry s’exprime au nom de sa doctrine : « Le sang est l’essence de notre humanité. C’est l’âme, c’est la vie elle-même. Et la vie étant sacrée, le sang l’est aussi. Il représente le don de la vie, envers quoi chaque être vivant devrait témoigner sa gratitude ». Par conséquent, mélanger son sang avec celui d’autrui est une souillure, source de contamination. C’est le rejet d’un cadeau fait par le créateur. Dieu l’interdit. Si Adam acceptait, il serait excommunié. C’est pour sa foi qu’il est prêt à mourir, dans la vérité.

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