Les Cahiers de Douai, Ri mbaud

Arthur Rimbaud, Les Cahiers de Douai

Tradition, sérieux poétique

1.Marqué par l’influence des grands auteurs.

Son professeur de réthorique G.Izambard lui fait découvrir Les Misérables

« Les Effarés » indignation 5 enfants miséreux qui regardent un boulanger faire du pain. = révolte face à la misère

« Le Forgeron » rappel accent épiques des Châtiments œuvre qui célèbre épopée de Napoléon pour mieux blâmer Napoléon « le petit »

« Les Misérables est un vrai poème » (lettre du voyant,1871, Arthur Rimbaud)

Shakespeare =>

« Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle ! »

« Ophélie » reprend le personnage de Shakespeare, Ophélie dans Hamlet, sillage poètes parnassiens ton emphatique

T. De Banville =>

«  Sensations » et « Soleil et Chair »

Rimbaud envoie à TdeB en mai 1870 dans l’espoir de les voire publié dans la revue poétique la plus en vogue et importante Le parnasse contemporain

Baudelaire =>

Accent baudelairien

«  Tes grandes visons étranglaient ta parole/ Et l’Infini terrible effaré ton œil bleu » Ophélie

2.Révolte et rupture

Contre la guerre =>

« Le Dormeur du Val » composé en octobre 1870 à première vue un homme qui dort comprend au dernier vers que c’est un soldat mort. Stratégie de la fausse piste, tragique. Écho à la défaire de Sedan.

« Il dort dans le soleil, la main sur la poitrine/ Tranquille. Il a deux trous du côté droit. »

« Le Mal » critique de Napoléon III, de la guerre dans des images émouvantes.

Contre la misère =>

« Les effarés »

Oppression politique =>

«  Rages de Césars » critique du pouvoir de Napoléon III, l’empereur est celui qui

«  [souffle] la Liberté/ Bien paisiblement, ainsi qu’une bougie. »

Contre les bourgeois =>

«  A la musique » portrait satirique des « bourgeois poussifs » et matérialistes de province, étriqués dans leur vêtements, leur embonpoint et «  leurs bêtises jalouses »

Ancien régime, monarchie =>

Désire de révolution politique et sociale. Rejette les symboles du pouvoir.

«  le Forgeron » épique, célèbre la victoire du peuple contre Louis XVI. Discussion entre le roi et un forgeron ( allégorie de la république ) satire de la royauté

«  Nous avons mis ta Bastille en poussière »

«  Le peuple n’est plus une putin »

Souffrance et révolte, rejet de la tradition poétique car critique du roi

3.Forme d’écriture classique

« Le Dormeur du Val » sonnet et alexandrin, rimes régulières, grande maîtrise de la versification + stratégie de la fausse piste avec chute brutale

Inspiration parnassienne avec « Ophélie » Hamlet se tue par amour et folie reprend tableau de Millais. Quête de l’infini et accent Baudelairien.

Finalement Rimbaud est un excellent élève marqué par des travaux scolaires, écrits des grands auteurs et contexte familial et social difficile.

Versification et rimes octosyllabes et alexandrins.12 sonnets, structure classique tercet et quatrain. Rimes croisées . Versification parfaite = héritage parnassien «  Le Buffet » sonnet en alexandrin

Innocence, légèreté, adolescence et liberté ( rupture )

1.jeunesse

« On est pas sérieux quand on a 17 ans »

La négation totale insiste sur le constat d’une adolescence marquée par un rejet du sérieux. Terme mis en avant par un diérèse. Semble associer le monde des adultes, des parents au sérieux en l’opposant donc à la jeunesse.

Insouciance, marquée par la sensualité, éveil des sens, renvoie à la jeunesse.

Le poème « Roman » narre la rencontre entre le narrateur/poète

« immensément naïf » et une jeune femme qui « passe […]sous l’ombre du faux col effrayant de son père »

Hypallage sur « effrayant » qui renvoie grammaticalement à « faux col » mais sémantiquement au père.

Souvenir de la comptine «  Rêvé pour l’hiver » voyage en train en compagnie d’une femme. Enfantin, transforme baissés en une « petite bête » qui parcours le corps. Référence à «  La petite bête qui monte » replonge en enfance. Il ne se prend pas au sérieux.

2.

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