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De mensonges en songes, l’enfant s’éveille

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Par   •  9 Novembre 2023  •  Compte rendu  •  1 387 Mots (6 Pages)  •  79 Vues

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De mensonges en songes, l’enfant s’éveille.

(2011/4 n°53 pages 41 à 47)



  1. Présentation de l’auteur 

  1. Auteur principal :

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Daniel Marcelli est depuis 1989 Professeur de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent à la Faculté de Médecine de Poitiers, Chef de Pôle et de Service au Centre Hospitalier Henri Laborit à La Milétrie. Ancien interne des Hôpitaux de Paris. Durant sa carrière il développe une activité d’enseignement centrée autour de son milieu. Créateur du D.I.U. « Médecine et santé de l’Adolescent » en 1991, il en a été le directeur d’enseignement jusqu’en 2003. En 2005, il a créé le D.I.U. « Adolescents difficiles » sur les facultés de Limoges et Poitiers.

Il est également membre du comité de rédaction de la revue Adolescence, ainsi que directeur de collection à l’édition Masson (Les âge de la vie).

Il est l'auteur de nombreux ouvrages de références en pédopsychiatrie ainsi que d’essais (L’enfant, chef de la famille. L’autorité de l’infantile ; Il est permis d’obéir. L’obéissance n’est pas la soumission ; le règne de la séduction, un pouvoir sans autorité). Il est par ailleurs directeur de l'école d'orthophonie de Poitiers depuis septembre 2010.

Daniel Marcelli est l’auteur de plusieurs livres d’un contexte sociologique notamment autour des enfants et adolescents.




  1. Auteur secondaire :

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Marc Poget, 41 ans, interne, service de psychiatrie de l’enfant et adolescent au centre hospitalier Henri-LABORIT à Poitiers.

Il a participé à un article dans le magazine apport de l'épigénétique en pédopsychiatrie ainsi que la liaison en “périnatalogie” : des soins entre réseau, liaison et prise en charge mobile.



II- Présentation de l’article 

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Dans cet article, nous aborderons la problématique du mensonge, “le mensonge ne pourrait-il pas avoir une fonction développementale ? Le propos est organisé de façon théorique pratique et théorie clinique. Le témoignage de deux personnes est recensé dans l’article, Julie 6 ans et Clotaire, 12 ans. Il aborde les grands mythes sociaux (le père noël, la petite souris…).

Les idées ainsi que les notions fortes qui sont développées dans le texte expliquent que les parents mentent le plus aux enfants. Il y a la notion de transmission, de protection notamment quand les parents veulent protéger Julie d’un éventuel divorce. On peut constater aussi qu’il y a la notion du refoulement comme on peut l’apercevoir à travers Clotaire.

III- Résumé du texte

Les mensonges peuvent être petits ou gros, quotidiens ou occasionnels, par omission ou protéger le secret, dans un contexte familial ou sociétal. Nous y serons tous confrontés un jour comme Freud, « de ce premier acte d’incroyance date son indépendance intellectuelle, et souvent il se sent de ce jour en grave opposition avec les adultes auxquels il ne pardonne au fond jamais en cette occasion de l’avoir trompé » les mensonges peuvent parfois prendre une mesure assez grave notamment pour les enfants, il peut aussi s'avérer d’une grande utilité pour les protéger. Nous pouvons mentir pour une fonction traditionnelle “ Le père noël”. 

Julie, 6 ans, qui est très souriante, pleine de vie et joyeuse avec les membres de son entourage, à des difficultés pour communiquer par exemple “elle hurle, pleure, parfois frappe, restant inconsolable”. Lors de ses rendez-vous chez la pédopsychiatre, elle dessine toutes sortes de princesses “ toutes différentes, toujours très colorées”. Lors d’une consultation avec ses parents, nous apprenons qu'ils sont en pleins divorces et qu’ils mentent à leur fille pour la protéger sans se rendre compte que la jeune fille avait tout comprit notamment en dessinant pour la première fois un papillon derrière un grillage.

Clotaire, 12 ans, est un élève brillant, studieux et attentif à l’école. Il passe son temps à étudier. Il est né d’une mère qui à tenter de se défenestrer, d’un père rigide qui se faisait souvent frapper par son père alcoolique, un mère absente pour échapper à ses dettes.

On peut constater qu’entre le témoignage des deux jeunes enfants. Julie est tombée face au mensonge de ses parents qui se mentait à eux même. Quant à Clotaire la vérité était trop douloureuse et se renfermait dans son mal être.


IV- Commentaire Personnel du texte

 

Nous avons eu une sensation de déjà vue par rapport aux différents mythes à travers le texte comme par exemple la petite souris. Nous sommes d’accord, sur le fait d’avoir ressenti de l'empathie au regard des deux histoires racontées ou plus principalement de Clotaire qui est dans une famille compliquée. Pour nous il n’y a pas de bon ou de mauvais mensonge, il faut juste savoir l’utiliser à bon escient tout en pensant aux conséquences de cet acte (par exemple lors d’une surprise c’est un mensonge sans l'être pour autant quand ça finit par faire plaisir).

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