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Théorie libérale du développement

Fiche de lecture : Théorie libérale du développement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mars 2023  •  Fiche de lecture  •  893 Mots (4 Pages)  •  128 Vues

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Dans le présent article, on présente une synthèse de la théorie libérale du développement.

Appelée néoclassique ou néolibérale, elle est apparue dans les années 1980. Ce courant a

jusqu'ici dominé le dogme des conseils d'administration des deux plus grandes institutions

financières internationales, le FMI et la Banque Mondiale. Il est fortement critiqué sur les plans

politique et social.

Avant d'expliquer cette théorie en détail, il convient de rappeler qu'elle a émergé dans un

contexte politique propice à son adoption. En effet, dans les années 1980, la droite

conservatrice remporte des élections aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne et en

République fédérale d'Allemagne. Même si cette théorie comprend plusieurs courants, son

principal argument est que le sous-développement est le résultat d'une mauvaise allocation des

ressources. Ceci s'explique par l'intervention excessive des gouvernements des pays en

développement dans l'économie et les politiques tarifaires incorrectes.

Cette théorie est crédibilisé par le modèle macroéconomique de croissance. développé par

Solow. Les modèles de croissance néoclassique sont une conséquence directe du modèle

Harrod-Damer. Tous deux mettent l'accent sur l'importance de l'épargne. Mais le modèle de

croissance néo-classique de Solow ajoute un second facteur, le travail, et introduit une

troisième variable indépendante, la technologie, dans l'équation de croissance. Contrairement à

l'hypothèse de coefficient fixe et de rendements d'échelle constants du modèle Harrod-Domar,

le modèle de croissance néoclassique de Solow présentait des rendements décroissants du

travail et du capital séparément et des rendements constants des deux facteurs conjointement.

Le progrès technologique est devenu le facteur résiduel expliquant la croissance à long terme.

Solow et d'autres théoriciens de la croissance ont présumé que son niveau est exogène,

c'est-à-dire indépendant de tous les autres facteurs.

Ce modèle est alors conforme à la théorie traditionnelle de la croissance néoclassique. La

croissance de la production résulte d'un ou de plusieurs des trois facteurs suivants :

augmentation de la quantité et de la qualité du travail (grâce à la croissance démographique et

à l'éducation), augmentation du capital (grâce à l'épargne et à l'investissement) et amélioration

de la technologie. Les économies fermées avec des taux d'épargne plus faibles croissent plus

lentement à court terme que celles avec des taux d'épargne élevés et ont tendance à converger

vers des niveaux de revenu par habitant plus faibles. Toutefois, les économies ouvertes font

l'objet d'une convergence des revenus à des niveaux supérieurs. Ces pays pauvres où les

ratios capital-travail sont plus faibles ont donc un rendement des investissements plus élevé, et

auront des flux de capitaux venus des pays riches. Par conséquent, en empêchant l'afflux

d'investissements étrangers, la “brutalité” des gouvernements des pays en développement,

selon la théorie néoclassique de la croissance, retardera la croissance de ces économies.

Dès lors que la base théorique de la théorie néolibérale a été présentée, on peut parler

d'ajustement structurel. Ce plan est mis en place par le FMI et la Banque Mondiale dans la

grande majorité des pays

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