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Projet de thèse : L’impact des ratios Bâlois sur l’accès au crédit des PME en zone CEMAC.

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Par   •  2 Août 2023  •  Synthèse  •  2 768 Mots (12 Pages)  •  154 Vues

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Université Gustave Eiffel

IAE Gustave Eiffel

L’impact des ratios Bâlois sur l’accès au crédit des PME en zone CEMAC.

Projet de thèse doctorale

Porté par : Victoire BOUITY-NGOMA – Master 2 Fiance Banque et Assurance

2020

Table des matières

1.        Le grade de Docteur, mais pas que…        3

2.        Une thèse aux allures internationales        4

3.        Contexte et enjeux de la recherche        4

4.        Cadre théorique        5

5.        Les ratios Bâlois auraient-ils renforcés l’exclusion financière en zone CEMAC ?        7

6.        De la littérature au terrain de recherche        9

7.        Planning        9

8.        Bibliographie        10


  1. Le grade de Docteur, mais pas que…

Le projet de recherche qui est ici présenté, est le fruit de la rencontre entre le profond désir de contribuer à la construction d’une Afrique prospère d’un point de vue académique, économique et social, et le plaisir intellectuel que procure la recherche, auquel nous avons été initiés lors de la rédaction du mémoire de Master 2 Banque effectuée au sein de l’école de management (IAE) GUSTAVE EIFFEL.

Les travaux de recherche pour lesquels nous avons l’intention de consacrer trois années portera sur l’étude d’impact de l’intégration des accords de Bâle dans la règlementation prudentielle encadrant l’activité bancaire zone CEMAC[1].

La finalité poursuivie à travers ce projet est non seulement d’obtenir le grade de docteur en sciences de gestion qui nous permettra de se frayer un chemin dans l’enseignement, mais aussi de nous permettre de développer une connaissance approfondie de la règlementation prudentielle mise en œuvre dans cette région, son niveau d’application et son pouvoir coercitif sur l’activité de crédit des banques qui y exercent leur activité, de ses répercussions en fin de chaîne sur l’accès au crédit de PME locales ainsi que des solutions envisageables à différents niveaux.
Cette connaissance ainsi acquise nous permettra de nous positionner comme consultant spécialiste à la fois :

- De la règlementation prudentielle, capable de conseiller le régulateur et les banques, compte tenu de l’impact des règles du premier sur les politiques de gestion du risque de crédit des derniers, qui à leur tour affectent indubitablement l’économie réelle ;

- Des problématiques de financement des PME de la sous-région.

Cela dans l’optique de réconcilier ces sphères de l’économie longtemps en opposition en Afrique subsaharienne, plus particulièrement en Afrique centrale.  

  1. Une thèse aux allures internationales

Le sujet envisagé étant de nature à interroger la pertinence de l’importation en Afrique des normes prudentielles établies sous l’impulsion de certains pays développés, il nous semble pertinent de bénéficier de différents points de vue.

Ainsi, pour ce qui est de l’encadrement, nous envisageons que celui-ci soit effectué conjointement par deux directeurs dont l’un serait affilié à une université Française et spécialiste des normes Bâloises et l’autre affilié à une université située en zone CEMAC et ayant comme domaine d’expertise les problématiques de financement des PME dans cette région.

Le financement envisagé, s’inscrit lui aussi dans cette logique d’hybridation. Il serait composé de revenus issus d’une activité salariée à temps partiel au poste de conseiller de clientèle professionnel,  auquel nous destine le master Banque de l’IAE GUSTAVE EIFFEL, ainsi que de la bourse du programme d’excellence Eiffel auquel nous envisageons de postuler.

  1. Contexte et enjeux de la recherche

Le 13 mars 2020, l’agence Ecofin annonçait « Cemac : la Beac va réduire la liquidité du système bancaire en vue de préserver la stabilité monétaire »[2].

En effet, sous l’impulsion du Fonds Monétaire International (FMI), estimant le niveau des excédents de liquidités, des banques de la zone CEMAC élevé[3], la BEAC prit la résolution de réduire leur niveau.

Pour cause, malgré une baisse substantielle des réserves libres, de 1 853 milliards FCFA à fin mars 2019 à 1 714,4 milliards FCFA après une année, soit -7,5 %, après une augmentation de 25,5 % un an auparavant[4], le système bancaire de la sous-région demeurait indubitablement surliquide. Le niveau des liquidités excédentaires à fin mars 2019 étant évalué à près de 2,5 fois le niveau des réserves légales[5].

De fait, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a, en ce sens, entériné des opérations d’absorption des liquidités excédentaires des banques, et ce, dans le but de prévenir des sorties de capitaux par des déposants en quête de supports plus rentables, au motif des taux d’intérêts au beau fixe malgré la hausse des taux directeurs.

Ces actions d’absorption des liquidités excédentaires ayant pour objectif de favoriser une meilleure transmission de la politique monétaire à l’économie réelle (Saxegaard, 2006).

La surliquidité du secteur bancaire de ladite zone économique revêtirait pour ainsi dire, selon que l’avance le FMI, un risque notable d’instabilité monétaire en cas de retraits et de transferts massifs des fonds vers l’étranger.

Sous la menace récente d’une nouvelle dévaluation du franc CFA, s’attaquer au problème de surliquidité bancaire en zone CEMAC semble donc tout naturellement justifié.

Toutefois, nous nous sommes interrogés sur les causes de la chronicité de cette propension des banques de la CEMAC, à accumuler des liquidités oisives rémunérées au taux de 0,0 % à fin mars 2019[6].

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