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Notions de philosophie

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Par   •  17 Octobre 2022  •  Synthèse  •  5 704 Mots (23 Pages)  •  249 Vues

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PHILO NOTIONS

La conscience ce par quoi nous prenons acte de l’existence du monde et de notre propre existence. Etymologie : du latin cum (=avec) scientia (=savoir)

  1. Quelle nature, que’st ce que la consc ?   Plusieurs sens : consc psychologique (spontanée = niv le plus bas ; réfléchie = le plus haut) et consc morale
  • consc spontanée = ê consc, éveillé (qqu évnaoui dit inconsc). En ce sens l’animal est consc : le chat a consc qu’il y a une souris en face de lui et essaye de l’attraper.
  • consc réflexive/réfléchie = la pers a consc d’elle-m, conscience d’ê consc. Permet l’introspec : je me vois moi-m comme dans un miroir, pour cela je dois créer une certaine distance avec moi. L’enfant en bas-âge ou l’animal n’a pas cette dist, obéit à ces pulsions donc pas d’introspec OR pour Sartre introspec = liberté, alors si l’être n’a pas cette distance avec lui-m, il ne procède pas à cette introspec et n’est pas vraiment libre. => ce niv de consc = fondamental. Lien consc/liberté
  • consc morale = juger le bien et le mal. Chaque niv de consc suppose le précédent : pr avoir une consc réflc il faut ê en éveil et pr avoir une consc morale il faut disposer d’une consc réflec.

Quelle valeur pour la consc ? => vérité : permet-elle d’accéder une véritable connaiss de soi ? morale et existentielle : permet-elle d’accéder au bonheur ? à la morale ? à la liberté ?

  •  Pour Descartes : consc que j’ai de moi-m = seule chose que je ne peux pas remettre en question. Peut-ê que le monde entier est une illusion ou que je suis enfermée dans « la Matrice » mais seule chose qui n’est pas illusoire = ma consc, je peux ressentir cette illusion, les idées traversent mon esprit en perm : « je pense donc je suis » = « cogito, ergo sum ».
  • Pour Freud (oppos à Descartes et à Sartre) approche seulement descriptive voire superficielle de la consc = elle est une présence, un témoin, une perception de l’ê psychique. Paradoxe, dans la vie psych : inconsc>consc ; le « moi » (=consc) n’est pas maitre de nous, n’est que la partie émergée de notre esprit, ne contrôle pas le jeu car => un inconsc qui a ses propres désirs et qui parasite notre consc ; donc celle-ci n’est pas syno de liberté (Sartre) ou de certitude (Descartes)

  1. la conscience comme engagement : pour Bergson : consc = choix : pas tjr consc de ce qui nous entoure, orientée selon nos attentes, besoins, intérêts alors elle est « synonyme de choix », « un pont jeté entre le passé et le futur » = sélectionne les infos utiles. Si pas de choix alors esprit constamment encombré.

  1. La conscience est le fondement du sujet : ê sujet c’est ê conscient de soi et du monde, ê auteur, origine et maitre de ses pensées et de ses actes et maitriser le « je » (rapporter à soi). Alors le sujet, le « je » est celui qui reste malgré les changements qui s’opèrent sur l’indiv. PB : l’identité perso : qu’est ce que le « moi »
  • CF l’inconsc.

princ questions :

  • peut-on se fier à la consc ? => permet de se mettre à distance, de se questionner ; fonde notre rapport au réel, connaissance et morale
  • la conscience : grandeur ou misère de l’H ? permet d’agir autrement que par l’instinct = la réac hum n’est pas tjr prévisible ni m adaptée. «  l’H est un roseau, l plus faible de la nat, mais c’est un roseau pensant » - Pascal => ambivalence dela consc, l’H se sait à la fois misérable et digne.
  • Consc et liberté : pas consc = pas liberté = pas moralité donc acte immoral = vonlontaire et conscient. La consc nous donne des dr et des devoirs : source de liberté ; mais consc aussi src de remords : mauvaise ac° nous fait nous sentir mal, nous fait souffrir contre notre gré

L’inconscient (selon Freud) une partie de notre esprit active et incontrôlée, inaccessible à la consc

Cinq leçons de psychanalyse – Freud (études de Freud sur ces patients, principalement des cas d’hystérie)

  1. Qu’est ce que l’inconscient ? Deux sens :
  • Tt ce qui se trouve dans notre corps ou esprit sans en ê consc (ex : digestion m sans en ê consc).
  • Pour Freud le « moi » n’est pas maitre de l’esprit. Notre consc ne maitrise pas tt ce qui se passe dans notre esprit car désirs refoulés dans notre inconsc qui peuvent resurgir sous forme ambigue/implicite : des actes manqués ou la maladie (ex : rêves, lapsus, sympt).

  1. Struc du psychisme selon Freud (métapsycho) : Se constitue autour de POV sur le psychisme
  • POV dyn/nrjtique : une force psychique, les conflits sont des conflits de forces. Les pulsions sont une poussée d’nrj aveugles = cherchent la satisfaction mais san savoir ce qui peut les satisfaire. Rmq : pulsions de vie « eros » qui me poussent à la stabilité, aux rela et pulsions de mort « thanatos » qui me poussent à me détruire et à me nuire
  • POV hist : développement de la personnalité, historique des pulsions : elles évoluent en fonc de l’âge, on apprend à se satisfaire différement.
  • POV écon : tte notre psychique est une question d’équilibre entre les forces qui l’animent, but = garder cet équilibre. Pour cela 3 princ :
  • Plaisir des plaisirs : je vais du côté du plaisir, je fuis le déplaisir
  • Ppe de constance : recherche la stabilité => jouer avec le ppe « plais des palis » pour garder l’équilibre et eviter un max de conflits
  • Ppe de réalité : prise en cpt des contraintes ext sur lesquelles on ne pt r.
  • POV topique (du grec « tops » = lieu) :
  • 1ère topique : trois étages dans l’esprit hum :
  • Le consc = ce que nous avons actuellement à l’esprit
  • Le préconsc = ce qui n’est pas actuellement dans le consc mais pt le devenir
  • L’inconsc = partie dynamique constitué des éléments refoulés, enfoui au plus profond de nous-m (d’où la représentation sous forme d’étages).
  • 2ème topique : 3 inst psych :
  • Le « ça » = l’inconsc
  • Le « moi » = la consc
  • Le « surmoi » = inst qui censure les désirs et les traumas en les refoulant ds notre inconsc (ex : cas Anna O : conflit interne provoquer entre son dégout et les barrières sociales. Elle oublie la src du trauma mais son esprit ne fait que le refouler dans son inconsc)
  • Alors le « surmoi » cherche à nous protéger mais en cela il nous fait du mal : le trauma se transforme en sympt = maladie (ex : phobies, névroses, tocs..)
  • Thérapie psychanalytique : consiste à parler librement (le plus souvent chez un psy) pour se remémorer le ou les événement trauma refoulés et s’en délivrer ; les pensées exprimées ne sont alors jamais exprimées au hasard. Finalement pr Freud ttes nos pensées peuvent s’expliquer par un processus inconsc : une très grande part de notre vie psych est inconsciente.
  • Les rêves st des manifs de l’inconsc (ils st une des sortes d’actes manqués), une manif su=ybolique de du refoulé et nécessitent une interprétation (deux contenus : mafifeste et latent)
  • Le plus souvent nous souffrons de notre propre syst de défense, notre « surmoi ». Il nous protège de nos pulsions pouvant ê considérées comme associales (sexuelles ou violentes) et contre les traumas mais cette protection crée des névroses => dc mieux vaut affronter ces monstres et dialoguer avec eux plutôt que de les refouler et crée de la maladie. Pour autant le « surmoi » permet de déterminer ce qui est moral.

Le devoir :  Moral, institutionnel ou juridique, le devoir définit tjr ce qui doit ê, ce qu’il faut faire. Il s’impose à nous mais ne nous contraint pas.

  1. Qu’est-ce que le devoir ? Deux sens :
  • La nécéssité de faire qqc (ex : si je dois faire une omelette, je dois d’abord casser des œufs), je n’ai pas le choix
  • Plus imp : l’obligation : je suis libre de faire un choix (ex : les élèves ne doivent pas tricher au bac mais ils st libres d’obéir ou non à la règle). Distinc obligation/contrainte : obligation morale = j’ai tjr le choix. C’est pq la morale est proprement hum : seul l’hum dispose d’une consc morale qui lui permet librement de choisir entre le bien et le mal.

  1. Pq le fait-on ?
  • Faire son devoir par intérêt, par peur de la punition (on l’évite) : pour Hobbes, à l’état de nature, « l’H est loup pr l’H ». Alors les lois st nécessaires pour la sécurité et le vivre-ensemble, elles st dans notre intérêt.
  • Une fin en soi : pr Kant, le devoir moral véritable est bon en lui-m, inconditionné et universalisable. Distinction agir conformément au devoir/par devoir : premier cas = on agit avec un intérêt m en faisait notre devoir, l’ac n’est pas purement morale. Deuxieme cas = respecter la  loi morale pour elle-m, sans intérêt, devoir véritable. Mais on ne pt jamais ê sur d’un devoir moral véritable : on pt tjr imaginer un intérêt caché.

  1. Le devoir du POV de la morale : Une des princ questions : la morale est-elle relative ?
  • pr Sartre chaque indiv = fondamentalement libre : aucune morale ne saurait s’imposer à moi de l’ext. (ex : je me soumets à une loi religieuse mais je l’ai choisi) => je ne peux jamais me libérer de ma liberté. Ex de la bible (Sartre) : « m quand Dieu dmd à Abraham de sacrifier son fils Isaac il est encore libre de refuser, il pt se dire qu’il entend des voix ou pt-ê que c’est le diable qui lui parle se faisant passer pr Dieu => cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de morale chez Sartre : la morale = assumer cette liberté et ne pas en raconter d’histoires ou mentir
  • pr Kant : impératifs catégoriques qui s’imposent à moi et qui st universel = la morale est universelle car elle rationnelle (illustration : 2+2=4 c’est rationnel donc universel => valable quelque soit la religion, l’ethni, l’orientation sexuelle… de la personne.). La morale c’est pareil : consiste à mettre ses pulsions et ses affects (inclinations) de côté et se soumettre à la raison. Raison = universelle, donc la morale également. DONC devoir moral (pour Kant) = rester ds la rationalité universelle, « agir de telle sorte que mon action puisse devenir une loi universelle ».  (ex : si je mens à mes parents, je m’autorise à le faire mais à aucun moment je n’ai envie de vivre dans un monde où tt le monde passe sont temps à mentir car si tt le monde mentait les relations de confiance disparaitraient. + m le menteur tient à la vérité puisqu’il attend à ce qu’on le croit)
  • pr Freud : critique cette vision du devoir moral. Il faut tjr se méfier de notre « surmoi » qui a tendance à nous censurer en perm. : Projet de Kant, rendre le devoir entièrement rationnel = pas souhaitable car revient à mettre de côté ses sentiments (les inclinations selon Kant). Pour Freud nous n’aimons pas les gens de manière universelle, nous avons des préférences en fonc de nos sentiments, on privilégie certaines pers Donc morale universelle (comme celle de Kant) = morale inhumaine.
  • Pr Bergson : deux src de la morale :
  • La morale soc : src dans la pression soc, la nécessité, pr la société ; elle est fondée sur l’instinct social naturel. Dans ce cas l’obligation est vécue est laquelle on obéit par habitude. Ici elle a une origine mais pas de vraie justifica ou de véritable fondement.
  • La morale véritable :         fondée sur le sentiment moral d’admiration du héros dont l’ac dépasse les frontières du groupe et vise l’H en général. L’obligation = accomplissement de soi en tant qu’ê hum. Ici la morale relève d’un élan d’amour envers l’humanité et vise à l’universalité.

La liberté : est- ce le pouvoir de faire ce que l’on veut ?

  1. Qu’est-ce que la liberté ?  Lien avec le devoir : maj des questions = savoir si le devoir moral s’oppose à la liberté. Spontanément, se soumettre à la morale = entrave à notre liberté et à nos désirs.
  • Pr Kant : c’est le contraire : satisfaire nos désirs = ê esclave de nos pulsions, il faut au contraire exercer notre volonté, plus rationnelle et nous fait agir librement. (ex : don juan ment pr séduire les fe, il est esclave de ses pulsions pas libre)

Distinction liberté des anciens / des modernes : A l’origine la liberté est statut pol : « libre » = citoyen car opposé à l’esclave : il n’a pas de maitre, dispose d’un tps libre. La liberté réside dans laccomplissemnt de l’H en tant qu’ê hum. Auj, une concep plus individualiste : idée d’une sphère privée et d’une sphère publique. Pr Constant :

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