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La schizoprénie

Fiche : La schizoprénie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Juin 2018  •  Fiche  •  3 603 Mots (15 Pages)  •  536 Vues

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LA SCHIZOPHRÉNIE

Introduction:

La schizophrénie est une maladie qui est dépourvu de cause organique

Affection fréquente, généralement sévère, faisant partie des psychoses chroniques.

  • Hétérogénéité clinique, évolution prolongée et invalidante
  • Tableau associant dans proportions variables (3D)

        ➢ Syndrome dissociatif (désorganisation/discordance)

        ➢ Syndrome délirant (hallucinations, idée délirantes)

        ➢ Syndrome déficitaire (apragmatisme, repli autistique)

  • Évolution transformée depuis les années 50 (découverte des neuroleptiques). La schizophrénie est écrite dans les textes anciens, et il n’y a pas de progrès technique réel jusque dans les années 50.

Psychose: une pathologie comprenant des hallucinations ou des idées délirante (idées totalement déconnectées du réel)

  •  2 formes de psychoses chroniques (plus de 6mois)
  • la schizophrénie
  • Le groupe des psychoses chroniques (paranoïa, la PHC, paraphrénie)

  • On distingue également des psychoses aiguës:
  • D’origine organique, accompagnée de trouble de la vigilance = confusion mentale
  • Psychogène, la classique bouffée délirante aiguë

La psychiatrie fait partie des spécialités médicales: séméiologie riche et rigoureuse.

  • Une maladie est définie par:
  • Syndromes (ensemble de symptômes), symptômes ( signe clinique)
  • Étiologie, physiopathologie
  • Critère diagnostics positif et négatif

  • Dans la définition d’une maladie, on précise toujours:
  • L’épidémiologie
  • Les formes cliniques
  • L’évolution

Historique:

  • Kraeplin (1899) forge le terme de démence précoce (schizophrénie à l’époque), à partir de plusieurs entités cliniques
  • En commun: évolution défavorable et inéluctable, vers un affaiblissement intellectuel
  • Bleuler (1911), constate avec d’autres auteurs que l’évolution n’est pas systématiquement négative et qu’il existe même des rémissions prolongées
  • Il note également qu’il ne s’agit pas d’une démence à proprement parler

        ➢ Pour Bleuler, la rupture: «di Zerreißung» ou scission «di spaltung» des fonctions psychiques représente le symptôme saillant du groupe dans son ensemble.

        ➢ La «spaltung» (ou division, dislocation du psychisme) = processus psychopathologique fondamental de la démence précoce

        ➢ Il propose alors à la place de démence précoce, le néologisme «schizophrénie» «esprit coupé ou scindé»

Depuis les années 80, place croissante du modèle biomédical du DSM (III puis IV)

  • Modèle de classification statistique, impasse sur l’étiologie, empirique, athéorique
  • Intérêt: classification objective, intérêt pour les études multicentriques
  • Limite:

        o N’apporte rien pour les pathologies les plus consensuelles (ou tout le monde est d’accord) (schizophrénie, PMD)

        o Pas de psychopathologie, aucun intérêt thérapeutique

        o Conflit d’intérêts +++

Épidémiologie:

  • 1% de la population mondiale, 600 000 malades en France
  • Énorme problème de santé publique
  • Sex ration = 1 (autant d’hommes que de femmes)
  • Age de début entre 15 et 35ans
  • Notion de facteurs de risques, modèle de la vulnérabilité
  • Forte hérédité, 10% chez les apparentés au premier degré, 40% si les deux parents sont schizophrènes.

Caractéristiques pré-morbides

  • Traits de caractère particuliers, avant les premiers symptômes
  • En particulier:

        ➢ Retard d’apprentissage, maladresse

        ➢ Caractère rêveur, isolement, introversion (personnalité schizoïde, ne sont pas schizo et personnes qui ne vont pas être délirant; ils vont être solitaire)

        ➢ Idées de référence, méfiance, pensée magique, croyances irrationnelles (personne qui croit à la sorcellerie, vaudou) (personnalité schizoptypique)

  • Inconstance, peu spécifiques
  • Retrouvés à posteriori par les proches

Age de début:

  • Maladie de l’adulte jeune. 1ers symptômes entre 15 et 35ans
  • Début avant 15ans rarissime. Éliminer autres diagnostics d’avant 15 ans qui peuvent faire penser à la schizophrénie alors que non (psychose infantile, troubles de l’humeur (bipolaire qui peut débuter avant 15ans)
  • Parfois formes débutant après 40ans, voire 50ans
  • Les symptômes peuvent être longtemps discrets ou cachés

Mode de début

  • Installation progressive sur plusieurs mois, voire plusieurs années
  • Fléchissement scolaire ou professionnel, désintérêt pour les activités habituelles
  • Discours appauvri (oui/ non), laconique, froideur des affects
  • Dislocation de la pensée et perte de contact vital avec la réalité (peu à peu la pensée est moins organisée)

        Ces personnes ne se rendent pas compte de ça[pic 1]

Premiers symptômes

  • Conduites d’opposition, réticence, tendance à l’isolement
  • Incurie (le fait de ne plus prendre soins de soi), présentation bizarre (s’habiller en short, t-shirt en hiver), excentrique ou peu adaptée
  • Croyances erronées, pensée magique, fascination pour des thèmes abstraits (ésotérisme, mathématique, sectes)
  • Progressivement, des idées délirantes puis des hallucinations
  • Conduites immotivées et inhabituelles: addiction, errances, agressivité
  • Plus rarement (10%), début brutal:

        ➢ Bouffée délirante aiguë qui ne récupère pas

        ➢ •♦♋♦ maniaque atypique, avec froideur affective

        ➢ Passage à l’acte, absurde et insensé, dans un contexte de discordance ou de syndrome d’influence

Les formes à début aigu correspondent fréquemment en réalité à l’aboutissement d’une maladie jusque-là discrète.

Phase d’état: tableau clinique

  • Syndrome dissociatif
  • Syndrome délirant
  • Syndrome déficitaire

  1. La dissociation (désorganisation)
  • «perte de l’unité des fonctions psychiques, qui ne s’intègrent plus harmonieusement»
  • «destruction du cours logique de la pensée et un défaut de cohésion de l’affectivité et de la conduite»
  •  Dissociation= symptômes intrapsychique, se manifeste cliniquement par la discordance (CHASLIN)
  •  Discordance touche l’intellect, les affectes, et le comportement

Ex: quand quelqu’un parle, on sait que la voit qu’on entend vient de lui, ou quand on a faim, on sait que c’est notre estomac = chez les schizophrénies, il n’y a plus cette cohésion, ils pensent que c’est une voix à l’intérieure de leur tête qui leur parle.

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