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Culture générale: je me souviens

Fiche de lecture : Culture générale: je me souviens. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2017  •  Fiche de lecture  •  3 047 Mots (13 Pages)  •  946 Vues

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                     Mémo : Je me souviens

Bergson

Philosophe français du XXe siècle, il explique que tout acte de conscience repose sur la continuité des souvenirs. La personne existe par sa mémoire car elle conserve et accumule le passé. Mais toute action est aussi un empiètement sur l’avenir. Entre mémoire et anticipation, la conscience est un trait d’union entre passé et avenir.

Par exemple si un arbre tombe sur la route, mon niveau de conscience est alors très élevé, je vais mobiliser certains souvenirs et prendre une décision qui va avoir des conséquences sur mon avenir.

Saint Augustin

Ce père de l’église du IVe siècle après JC, s’émerveille de la complexité de la mémoire, elle est pour lui un espace immense à parcourir. La mémoire est constituée de nos impressions (soit la manière dont nos sens sont touchés par l’extérieur), elles entrent toutes dans la mémoire et je peux les rappeler et les reprendre selon mes besoins.

La conscience :

Capacité de l’homme à apercevoir ses états et ses actes.

Je sais que je me souviens, nous savons qu’il s’agit d’un souvenir, il faut donc un sujet conscient.

L’amnésie :

Oubli partiel ou total des souvenirs

L’hypermnésie :

Afflux incontrôlable de souvenirs très détaillés.

Dans une nouvelle Funes ou la mémoire, Jorge Luis Borges traite cette question à travers le cas d’un personnage doté d’une mémoire absolue. On pourrait supposer que cette qualité est enviable. Pourtant sa mémoire est parasitée par des détails et encombrée de souvenirs insignifiants si bien qu’il ne peut pas penser.

La remémoration :

Le fait de se souvenir volontairement

Le refoulement :

En psychologie, oubli opéré par l’inconscient pour des faits traumatisants.

La commémoration :

Acte de se souvenir ensemble d’un évènement commun.

Le négationnisme :

Fait de contester, en le niant, un phénomène historique établi comme la Shoah.

Se souvenir :

C’est une fonction de la conscience, c’est rappeler un temps passé sous forme de connaissances, d’images ou de sensations. Ce rappel doit être identifié comme passé sinon c’est un rêve ou une hallucination.

Il faut que le sujet conscient reconnaisse que cet élément du passé a objectivement existé, il est un morceau de la réalité.

Mythomane :

Le terme psychiatrique désigne une personne qui donne intentionnellement une fausse information sans exprimer aucune crainte. L’individu ment sans pour autant tirer profit de ce mensonge, il le fait pour attirer l’attention.

Citation :

« La vieille armoire en chêne se souvient-elle du temps où elle avait des feuilles ? »

Paul Valéry

Rousseau :

Dans Les confessions, Rousseau se souvenant d’une fessée donnée dans son enfance, s’explique mieux ses différents goûts notamment en matière de sexualité. On voit que l’on peut mieux se comprendre en se souvenant de l’enfance.

Chateaubriand :

Il raconte dans Mémoires d’outre-tombe, qu’il est le dernier de dix enfants dont quatre seulement survécurent. Pour lui les premiers souvenirs traumatiques permettent de déterminer pourquoi la vie a été marquée par le malheur et la tragédie.

Freud :

Il va montrer dans la vie banale les manifestations de l’inconscient. L’oubli est un acte manqué. Oublier ses clés, un anniversaire, un évènement a une signification.

Pour Freud : « L’enfant est le père de l’homme », il y a dans notre passé un ensemble de traumatismes qui déterminent ce que nous sommes.

L’exemple d’Anna O : cette patiente présente des troubles oculaires et souffre  d’aqua phobie, elle raconte sous hypnose l’origine de l’évènement traumatique et se libère des symptômes.

Quand un souvenir est oublié, il n’en est pas moins traumatique et par la récupération du souvenir on peut faire disparaitre le symptôme.

Se souvenir des belles choses :

Ce film de Zabou Breitman raconte l’histoire de Claire, une jeune femme de 32 ans qui souffre d’Alzheimer précoce, on voit dans la déchéance de sa mémoire, l’importance de celle-ci. Elle va perdre le sens des mots, elle va oublier le gout des choses, elle va finir par se perdre dans sa propre maison. On voit alors le lien entre identité et mémoire, si je me souviens plus de rien, je ne suis plus personne.

« Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle »

Le devoir de mémoire :

On veut dire par cela qu’il faut garder le souvenir des horreurs des guerres et des attentats aussi bien pour honorer les victimes que dans l’idée d’un « plus jamais ça ».

On va créer alors des mémoriaux qui portent le souvenir collectif d’un drame de l’histoire.

Le mémorial de la rafle du Vel’d’Hiv par exemple est situé sur la place des Martyrs Juifs à Paris, il a été inauguré en juillet 1994. Cette rafle étant la plus grande arrestation massive de juifs réalisée en France en juillet 1942, plus de 13000 personnes dont un tiers étaient des enfants ont été arrêtées et presque tous assassinés.

Le couple Klarsfeld milite sans relâche pour la mémoire du génocide juif en inventoriant les victimes de la Shoah et en traquant partout dans le monde les nazis pour les traduire en justice.

Hannah Arendt

Cette philosophe juive allemande est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour couvrir le procès d’Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs. Les articles qu’elle publie et sa théorie de la « La banalité du mal » déclenchent une controverse sans précédent.

Elle est aussi la philosophe de la réflexion sur le pardon. Contre l’irréversibilité du temps il y a le pardon. Avec lui on peut solder les comptes du passé, il défait ce qui a été fait, il lave les fautes et il sauve de la fatalité en libérant du poids du passé.

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