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Normes et déviances en sociologie

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Par   •  28 Décembre 2021  •  Cours  •  9 126 Mots (37 Pages)  •  539 Vues

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UE2 sociologie : processus d’exclusion

L. GAUSSOT

Normes et déviance :

Processus d’exclusion, étiquetage et stigmatisation

Examen au choix : adéquation entre notre travail et le sujet. Bien être dans le sujet apporter des éléments de réponse. Pas réciter le cours. Utiliser le cours mais pas une récitation. Utiliser tout ce qui nous paraît pertinent (lecture, autres cours, expérience…)= travail personnel (intro, développement, conclusion)

Alcool= psychotrope participe processus de sociabilisation (trinque, on consomme/ partage autour d’un verre, repas avec famille amis…)= symbole de l’intégration, bonne intégration sociale.

L’excès c’est la voie ouverte vers le jugement, la désignation, le regard de biais, la stigmatisation, le tabou, la mise à l’écart, la culpabilité => la déviance. Effet dévastateur chez la personne désignée.

De Durkheim à Goffman, en passant par Becker, quelles conceptions du normal et du pathologique, des normes et de la déviance ? quelles convergences ? jusqu’où normes et déviances sont -elles relatives à la fois entre elles et historiquement / culturellement. Une société sans normes est-elle possible. Une société sans déviances est-elle pensable ?

Il va s’agir de développer l’hypothèse que norme et déviance constituent les deux faces d’une même médaille. Les normes par définition doivent avoir à faire avec la déviance. Quand on décrit forme de déviance c’est toujours d’un point de vue normatif. Certaines normes sociales, comportements peuvent apparaître comme déviant. Remettre en question la façon de manière de penser standard. Questionner les normes et déviances du point de vue de leur articulation.

En tant que travailleur social, il faut éviter d’avoir trop rapidement un point de vue normatif.

Lectures :

  • Howard Becker, Outsiders. Etudes de sociologie de la déviance, 1963, Métailié, Paris, 1985
  • Erving Goffman, Stigmate. Les usages sociaux des handicaps, 1963, Minuit, Paris 1975.
  • Albert Ogien, sociologie de la déviance, A. COLIN, Paris, 1999.

Auteur fondateur, sociologues: penseurs incontournables

Max Weber

Carl Marx

  1. Le normal et le pathologique selon E. DURKHEIM

E. DURKHEIM : sociologue pionné dans la question des normes et de la déviance et sur sa conception comme quelque chose qui fait partie du fonctionnement normal.

Soucieux de l’intégration sociale pour faire baisser les crises sociales, d’anomie. Il proposait une conception du normal et du pathologique de façon original.

Ouvrage « les règles de la méthode sociologique »

C’est un auteur mort en 1917. C’est un auteur qui est à la fois situé dans le temps, fondateur de la sociologie dont la pensée qui est en partie dépassée aujourd’hui et encore actuelle (ex : normal et pathologique = aujourd’hui on parle de normes et déviance). Claude Bernard influence décisive sur le regard du sociologue. Aujourd’hui, les sociologues ont tendance à prendre le contrepied du regard médical = regard alternatif. Les sociologues aujourd’hkiijkollui ne donnent pas clairement de solutions comme DURKHEIM à l’époque.

Durkheim essaye de diagnostiqué les difficultés rencontrées dans la société, propose des pronostics, un traitements aux problèmes identifiés. Il s’inspire du regard médical.

  1. La distinction du normal et du pathologique

Il est nécessaire de savoir lorsqu’on étudie un phénomène social quel qu’il soit si on doit le considérer comme normal (naturel) ou pathologique (toute perturbation du fonctionnement de l’organisme social qui met à mal l’état de santé antérieur). Quand on appréhende le monde social, il faut pouvoir répondre à cette question.

Si le regard médical emploie ces catégories, et arrive à se prononcer sur ce qu’il est bon pour le corps humain c’est compliqué pour la société. Impossible de répondre à cette question, sans émettre un jugement de valeur (bien ou mauvais). Durkheim prétendait qu’il était possible de répondre à cette question sans émettre de jugement de valeur et il essayé de dégager un certains nombres de règles et de valeurs pour se prononcer sur ces questions.

Durkheim prétend et s’efforce par le raisonnement de poser des principes et des règles : il écrit :

« pour les sociétés comme pour les individus, la santé est bonne et désirable, la maladie au contraire et la chose mauvaise qui doit être évité ».

Ce qui va être considéré comme normal ce sont les faits sociaux dont on peut établir qu’ils font partie du fonctionnement de la société en question dans laquelle on observe le fait social et va être considéré comme pathologique, les phénomènes sociaux dont on peut établir qu’ils nuisent au bon fonctionnement de la société.

Il va essayer de convaincre que pour établir ce qui est bon pour une société il faut s’appuyer sur l’observation, sur la fréquence ou non, caractère quantitatif du phénomène qu’on étudie. Tout comme le médecin établie des constances pour le corps humain, établie des moyennes et des seuils pour lesquels il y a un problème. Il y a une marge au-delà de laquelle il y a un soupçon troubles, agent pathogène, une pathologie déclarée ou en train de couver.

Durkheim : c’est en partant du principe de généralité et normalité qu’il va être possible d’identifier les éventuels pathologies. C’est la généralité des comportements, des faits observés dans une société donnée qui va être généralisé. Si c’est généralisé de façon régulière et répété c’est qu’il fait partie du fonctionnement générale de la société. Ce qui est normal dans une société donnée doit se retrouver fréquemment dans une société donnée. C’est la régularité statistique qui va permettre de se prononcer sur la normalité ou la pathologie d’un phénomène social.

  1. l‘exemple du suicide

Phénomène individuel, causes individuelles.

Durkheim choisis ce phénomène pour montrer la pertinence la force explicative de la sociologie. Difficile d’envisager le suicide comme un phénomène normal. D. montre qu’on peut apporter un regard sociologique mais en considérant que ces caractéristique accompagnent le suicide mais n’en sont pas forcément les seuls causes. Il va essayer de montrer que le suicide à une définition collective, quantitative, il parlera des taux de suicide. Le suicide en sociologie parle pas d’individualisme, c’est un indicateur du nombre de personnes qui se donnent la mort à un moment rapporté à 100000 habitants.

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