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La théorie néolibérale

Fiche : La théorie néolibérale. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2022  •  Fiche  •  609 Mots (3 Pages)  •  265 Vues

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Fiche thématique 2 

L’approche de la théorie néolibérale, bien qu’elle reconnaisse aujourd’hui la nécessité de l’intervention de l’État, domine encore largement les pratiques du développement. Cette approche encourage, entre autres, la mondialisation et une ouverture élargie des marchés internationaux via de grandes institutions internationales comme l’OCDE, le FMI et la Banque mondiale comme vecteur de la croissance économique et donc de développement.

D’abord basé sur les recommandations du consensus de Washington qui reprenaient principalement les idées de l’économiste John Williamson (1990) et qui visaient à relancer la croissance économique, notamment dans les économies en difficultés causé par l’endettement lors de la dependencia, la position des organismes financiers internationaux n’a eu d’autre choix que d’évoluer pour faire face à la crise de 2008 et de réhabiliter le rôle de l’État comme partenaire du développement. Toutefois, l’aide au développement accordé par ces organismes, tel le FMI, reste conditionnel à l’adhésion des récipiendaires aux mesures de réforme de l’économie prôné par le consensus; discipline fiscale (réduction des dépenses), réforme fiscale (augmentation des impôts), privatisation des entreprises et libéralisation du commerce.

[pic 1]

Source: Les éditions DME, Dessine-moi l'éco

 https://youtu.be/_1nwrugOePU

Les critiques du néolibéralisme se questionnent cependant sur les véritables bénéficiaires de l’aide au développement compte tenu des objectifs de croissance économique et d’ouverture internationale imposés en échange. Caché derrière les politiques de lutte à la pauvreté, ne serait-ce pas plutôt les intérêts privés des entreprises et les investisseurs des pays industrialisés qui en profitent le plus finalement?

Une autre voix discordante se fait d’ailleurs entendre, et ce dès le début des années 1970, et ne fait que s’intensifier devant l’ampleur de la crise climatique aujourd’hui en plaidant pour un vrai développement durable ou carrément la décroissance. Dans les deux cas, on nous rappelle que l’idée néolibérale selon laquelle le développement doit passer par la croissance économique à tout prix afin de lutter contre la pauvreté, assurer la stabilité et la sécurité, conduit directement à l’épuisement des ressources, à l’augmentation de la pollution et est donc contreproductive. En effet, selon eux, comme les ressources ne sont pas illimitées, et que la population mondiale ne cesse de croître, nous serons donc inévitablement confrontés à d’importantes pénuries qui engendreront des crises économiques, environnementales et géopolitiques.

Dans un article du quotidien Le Devoir paru en 2016[1], William Rees, professeur à UBC, estime que le modèle néolibéral qui est basé sur une croissance infinie a des effets destructeurs pour la planète. Il nous dit principalement que le problème réside dans le « mythe » néolibéral qui guide les actions gouvernementales : « Il s’agit d’un modèle économique qui ne contient aucune référence à l’environnement en général, à la biologie ou aux écosystèmes, et pourtant c’est le modèle que nous utilisons pour diriger la planète. Mais il n’est pas possible d’avoir un développement durable si nous avons une économie dont le modèle ne tient aucunement compte du système qu’il prétend diriger. »[pic 2][pic 3]

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