Fiche de lecture, consentir à l'acte médical

Fiche de lecture

• Référence de l’article

VERSPIEREN Patrick. Consentir à l’acte médical : Un principe simple d’application délicate. Conclusion du colloque. Laennec, 2011, Tome 59, n°4, pages 57-59-61

Pourquoi cet article ?

L’article a été choisi en rapport avec ma situation portfolio. Il s’agit d’un refus de soin dont les aides-soignantes n’ont pas prêté attention. Elles ont pratiqué le soin malgré le refus bien exprimé du patient. Cet article explique donc ce qu’est le consentement et l’application de celui-ci.

• Présentation de l’article

L’article se présente sous la forme de trois parties que nous expliquerons et illustrerons par un passage tiré de chacune.

1. Le respect du patient comme sujet.

Cette partie explique le fait que la personne malade n’est pas un objet de soin. Ainsi, ne pas respecter ses souhaits vis-à-vis du traitement est selon l’article une forme de « […] Violence reconnue officiellement dès 1942 comme illégitime, attentatoire aux droits du malade et à la dignité humaine » (p57). Le patient est une personne à part entière ayant son mot à dire dans l’exécution de traitement sur son corps puisqu’il en est le détenteur unique et sait ce qui est bon pour lui de par son expérience, ses émotions et son ressentit sur le traitement.

1. Quelle liberté ?

Dans cette partie de l’article, l’auteur explique que seul le patient est capable d’évaluer sa maladie et sa capacité physique et/ou psychique a supporter les traitements proposés. Il est donc libre de choisir ou non d’accepter le traitement. Cependant, il est du rôle du soignant de « (…) comprendre, de l’informer, de le soutenir, […] et d’obtenir sa confiance. » (p59) pour que le patient puisse valider le traitement et par conséquent donner son consentement.

1. Refus du malade et responsabilité du médecin.

Dans cette dernière partie, il s’agit de donner au patient la possibilité d’estimer un soin utile par l’éclairage du soignant. Seulement, il se peut que le patient refuse. Il se passe un conflit de devoir entre le fait de respecter la décision du patient et le fait de le protéger d’une nuisance a sa vie. Le soignant doit donc avoir la compétence d’analyser le refus pour réussir a le négocier s’il est nécessaire., « décrypter les motivations, exprimée ou non, de ces refus ou les rétissances  »(p61) Il faut pourvoir comprendre le refus pour adapter le soin en conséquence. Il ne faut pas oublier que c’est le patient qui vit le soin et qui est donc seul traducteur des bienfaits ou non du traitement. Il est donc important de respecter sa décision après avoir informer le patient de tout le contexte.

• Les références de l’article

• (2) Pierre Sargos. L’information du malade. Les nuances du droit français. Laennec, mars2000; n°3-4:5-9.p 20
• (3) Bergoignan Esper C. Le consentement du malade en droit français. Laennec,2011, Tome 54,  n°4, p15-23.

• Commentaire personnel

Au vu de ma situation portfolio, le consentement me semble l’élément clé pour un soin de qualité. La coopération entre les deux parties (soignant/soigné) semble être primordial pour que celui-ci se passe dans des conditions optimales et ainsi facilite l’échange. Elle permet également l’efficacité des soins et le rend plus agréable quand celui-ci ne l’est pas forcement. Se voir refuser un soin peut paraitre vexant mais il est de notre devoir d’essayer d’éclairer au mieux le patient pour que sa décision soit le plus adaptée à la situation de soin. C’est une question de respect des droits du patient, de ses souhaits mais aussi de la personne à part entière puisque c’est de son corps et donc de sa propriété dont il s’agit. Ne pas respecter son refus atteint sa dignité mais aussi sa liberté de disposer des soins ou non puisqu’elle est entravée par l’obligation d’action du soignant contre son gré.

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