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Exposé Simone Sausse hand

Fiche : Exposé Simone Sausse hand. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Octobre 2019  •  Fiche  •  2 923 Mots (12 Pages)  •  420 Vues

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Le texte que nous allons vous présenter est issu d'un livre qui s'intitule Famille, culture et handicap. Il a été écris par Régine Scelles, qui est  professeur de psychologie clinique et psychopathologie à l’université de Paris-Ouest la Défense,

 Albert Ciccone qui est psychologue, psychanalyste et professeur de psychopathologie et psychologie clinique à l’université Lumière-Lyon 2

Simone Korff-Saussequi est psychologue et psychanalyste

Sylvain Missionnier qui est professeur de psychologie clinique de la périnatalité à l’Université Paris- Descartes et Roger Salbreux qui est pédopsychiatre. Ce livre a été édité aux éditions érès en 2013. Il est issu du 7 ème séminaire interuniversitaire sur la clinique du handicap.

Dans ce livre, l'auteur pose une problématique qui est « Comment la culture influence-t'elle les pratiques de soin, d'accompagnement et de traitement des situations de handicap, pour le sujet et le groupe familial ?

Dans cet ouvrage, l'auteur nous explique que le handicap génère un traumatisme  et affecte les liens entre les enfants et les parents.La culture, qui est différente chez chacun d'entre nous, va donc permettre aux parents d'adopter une manière de penser qui va leur permettre d'affronter les pathologies rencontrés et leurs conséquences. L'interet de ce livre est doncde comprendre les processus, qui donnent à la culture  soit des fonctions protectrices, soit aliénantes ou traumatiques face au handicap d’un membre de la famille.

Le texte que nous allons présenter se partage en trois parties : la première qui est « Barbarie et contre-cultures du handicap » qui explique la vision que notre société a de l'handicap. La deuxième partie concerne « Les racines de l'intolérance et les sources de la tolérance » que je vais présenter et « handicap et culture : quels impacts sur la vie de la famille » que Maeva va présenter.  

Je vais commencer par la première partie : «  Barbarie et contre-cultures du handicap, écrit par Sylvain Missonnier qui est très courte et qui explique que le handicap est exprimé comme une contre culture.

L'auteur commence son ouvrage par expliquer ce que désigne la culture.  Il explique que lorsqu'il était enfant, la culture était pour lui ce qui concernait  les actions humaines menées pour la production agricole. L'auteur explique que dans un dictionnaire, lorsqu'on recherche le mot culture, la première définition est celle concernant la production agricole. La troisième définition concerne la culture physique avec la culture du corps. La deuxième définition concerne les changements qui concernent l'homme qui lui permettent de s'élever au dessus de sa condition initiale pour accéder à un état supérieur. Il explique que cette définition va se compléter à celle de la production agricole car elle fonctionne de la même façon. L'homme va faire vavoir ses dons naturels comme pour la production agricole. Cependant, il les utilisera pour son propre profit, ou du profit du groupe auquel il appartient.

Claude Levis Strauss donne une définition plus anthropologique de la culture. Il la définit comme je cite « tout ensemble ethnographique qui, du point de vue de l'enquête, présente par rapport à d'autres, des écarts significatifs ». Aujourd’hui, dans l'ensemble des sciences humaines, toutes les cultures sont prises en compte et prises avec la même dignité. Aucune culture ne peut donc être jugée car les critères de moralité changent en fonction de la société dans laquelle la culture a été énoncée.

L'auteur explique que pour lui, la culture est quelque chose de sexuel et générationnel. Il prend comme exemple la vision de son grand-père qui receuillait des graines dans des pommes de pin pour les replanter. Il prend ensuite comme exemple Robinson sur son île. Il prend ensuite comme exemple le bébé et l'environnement. L'expérience culturelle générationnelle est ce qui caractérise ce qui va se passer entre le bébé et l'environnement qui l'entoure. Cette expérience se fait sur la confiance/ La relation que va instaurer le bébé avec le monde extérieur, que ce soit ses parents, la famille ou la société se base sur la confiance.

L 'auteur explique donc que lorsqu'un enfant né avec des valeurs culturelles différentes de celles normatives, cela pose un problème à la conscience. Il met donc en échec la transitionnalité culturelle générationnelle et rompre cette confiance. Plus la diffférence se renforce , plus la confiance décroit. A ce moment la , il est donc difficile de reconnaître cette différence comme une culture autre. Elle est le plus souvent définie comme une non-culture, voire une contre-culture.

Un enfant en situation de handicap rencontre donc la même problématique. Sa différence sera donc réduite à néant par la culture dominante qui est celle des personnes ne portant pas de handicap. Cette différenciation comporte cependant une limite car cette différence ne vient pas d'une culture différente. En effet, ce sont des membres issus d'une même culture qui va donner naissance à des personnes dites barbares. L'auteur utilise les mots « La culture humaine peut produire sa propre barbarie. » Cependant pour écarter cette explication, l'auteur explique que le terme de « société » est simplificateur en terme de culture car la société est muticulturelle. Du coup, ce n'est pas une histoire d'autoproduction de barbares dans une culture autochtone, mais plutôt de la production de plusieurs culturelles qui se fait avec les mouvements migratoires qui donnent lieu à un mélange de cultures. Pour l'auteur, cette explication un mécanisme défensif pour éviter de dire que la société produit elle-même sa contre-culture.

Dans cet ouvrage, les auteurs soulignent avec des arguments fondés de leurs professions, cinq points essentiels :

  • La culture dominante est toujours attaquée par la venue d'un enfant porteur de handicap car il met en échec le traval de la culture sur la nature. Cette barbarie dont parle l'auteur de l'enfant en situation de handicap, concerne les difficultés que peut rencontrer l'enfant qui est donc une contre culture de la définition de l'humain.
  • Cette différence est encore plus dangereuse car elle est interne à la société. Une culture peut produire sa barbarie.
  • Le scandale de cette barbarie qui est interne à la société impose donc un travail culturel de compréhension individuel et collectif
  • Les cultures sont unanimes pour refuser l'enfant handicapé comme appartenant à une culture « autre » légitime, pouvant etre procréatrice.
  • L'enfant handicapé qui n'appartient donc pas à la même culture que les autres, mais qui n'a pas la possibilité d'appartenir à une culture à part entière va donc être inséré dans la culture de base avec un statut d'exclus. Dans le registre religieux, il sera celui qui a été pris d'une malédiction divine et dans le régistre laïque, il sera celui qui portera la honte et la culpabilité.

Le livre met donc en avant la souffrance que porte ces personnes porteuses de handicap et de la souffrance que peut également connaître leur entourage.  Cette contre culture va découler de l'ambivalence , qui peut également mener à la haine et à l'exclusion de la part de la communauté. Il y aura comme un paradoxe de l'enfant handicap qui sera intégré dans la société car il sera reconnu mais sera exclu par sa différence, avec un paradoxe d'exclu/intégré.

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