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Exposé A.Van Gennep

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Par   •  18 Octobre 2020  •  Résumé  •  2 337 Mots (10 Pages)  •  731 Vues

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Exposé « Les rites de passage » de Arnold Van Gennep (1873-1957)

Introduction :

Auteur : Arnold Van Gennep est né à Ludwigsburg, dans le Wurtemberg en 1873 (Ancienne état du sud-ouest de l’Allemagne). Son père était allemand et sa mère néerlandaise. Il intègre durant sa vie l’Ecole pratique des hautes études (grand établissement français), pour donner suite à 4 ans passés en Pologne à enseigner le français, il présente un mémoire sur le totémisme à Madagascar publié en 1904 et rédige ensuite un livre synthèse sur « Les mythes et Légendes d’Australie » en 1906. En 1909 il anime alors la Revue des études ethnographiques et sociologiques et publie « Les Rites de passage ». A. Van Gennep est considéré par certains comme le fondateur de l’ethnologie rurale en France et le fondateur du Folklore en France (Ensemble des productions collectives émanant d’un peuple et se transmettant de génération à l’autre par voie orale et par imitation.) Arnold Van Gennep est décédé en 1957 à Epernay, commune de la Marne en France.

Plan de l’exposé :

  1. Classement des Rites
  2. Les individus et les groupements
  3. Conclusion

Plan de l’auteur

I : Classement des Rites :

Pour Van Gennep, chaque société générale contient plusieurs sociétés spéciales, qui sont d’autant plus autonomes. (Page 6) Donc pour Van Gennep, dans chaque société il y a plusieurs autres sociétés, plus autonomes les uns que les autres. Je schématiserais ça par un arbre avec énormément de branche qui elles même possède d’autres branches. Mais pour Van Gennep, il n’y a séparation qu’entre société laïque et société religieuse, entre le profane et le sacré (Page 6) et dans ces sociétés il y a de nombreux changements au cours des années passées, et a l’intérieur de chaque société les groupes d’individus passent des « frontières ». Pour passer par exemple la frontière du profane au sacré, du laïque au religieux, il faut exécuter des cérémonies, des actes d’un genre spécial. Par exemple, il y a des bases magico-religieuses organisées, et le passage d’une société a une autre se marque par des rites déterminés (Page 6, 2PG) comme le baptême, ordination, etc. Mais selon les sociétés, cela se passe différemment comme pour les tribus d’Australie ou encore les Castres. La vie individuelle consiste à passer d’un âge a un autre et d’une occupation à une autre. Ces passages sont accompagnés de caractères spéciaux, pour la vie professionnelle, cela passe par l’apprentissage. (Chez les demi-civilisés, cela consiste en cérémonies, car aucun acte n’est indépendant du sacré Page 7.) La vie individuelle est une succession d’étapes qui passe par la naissance, la puberté sociale, mariage, paternité, progression de classe, spécification d’occupation, mort. Et a chaque ensemble se rapportent des cérémonies. Il y a toutes sortes de cérémonies pour les passages cosmiques, d’un mois à un autre, d’une année à une autre etc.

Van Gennep regroupe donc ensemble toutes ces cérémonies, suivant un schéma :

  • 1° Les Rites sympathiques
  • 2° Les Rites contagionnistes

Les Rites sympathiques sont ceux qui fondent sur la croyance à l’action du semblable sur le semblable, du contraire sur le contraire, du contenant sur le contenu et réciproquement, de la partie sur le tout et réciproquement, du simulacre sur l’objet ou l’être réel et réciproquement, de la parole sur l’acte. Van Gennep cite notamment Tylor, Lang, Clodd, Sidney et d’autres. (Fin P7)

Les Rites contagionnistes se fondent quand a eux sur la matérialité et la transmissibilité animiste, par contact ou par distance, des qualités naturelles ou acquises. (P10)

Van Gennep dit que les rites sympathiques ne sont pas nécessairement animistes, ni les rites contagionnistes nécessairement dynamistes. Il parle de 4 catégories indépendantes les unes des autres.

Selon Van Gennep un rite peut agir directement ou indirectement, par rite direct il entend celui qui possède une vertu efficiente immédiate : l’imprécation, l’envoutement, etc. Les rites indirects sont quant a eux une sorte de choc initial, qui met en mouvement une puissance autonome ou personnifiée, par exemple un démon ou une classe de djinns, ou une divinité. (Page 10, 2PG). L’effet du rite direct est automatique, alors que celui du rite indirect est par contrecoup.

Puis pour finir on peut distinguer les rites positifs (volitions traduites en acte) et les rites négatifs (couramment appelés tabous.). Le rite positif répond à la volonté alors que le rite négatif a la nolonté. (P10) Mais selon Van Gennep, le tabou ne peut exister sans contrepartie positifs donc le rite négatif ne peut exister sans le rite positif et inversement.

Donc un même rite peut donc entrer dans 4 catégories en même temps et donc il y a 16 possibilités de classement pour un rite donné.

Liste : Rites Animistes, Dynamistes, Sympathiques, Positifs, Directs, Contagionnistes, Négatifs, Indirects.

Il donne pour exemple (Page 11) « pour une femme enceinte, ne pas manger de mures parce que cela marquerait l’enfant, c’est exécuter un rite dynamiste contagionniste direct négatif.

Plus tard Van Gennep parle de distinguer une catégorie spéciale pour les Rites de passage, par lesquels se décomposent à l’analyse en Rites de séparation, Rites de marge et Rites d’agrégation. Les Rites de séparation sont développés dans les cérémonies de funérailles, les Rites d’agrégation dans celles du mariage et les Rites de marge dans la grossesse, les fiançailles, l’initiation etc. (Page 12) Donc en théorie les rites de passage comportent des rites préliminaires (séparation), liminaires(marge) et post liminaires (agrégation). Van Gennep dit qu’ils existent une multitude de rites de passage comme les rites de protection, de prédiction etc. Tous ces rites, qui ont un but spécial et actuel, se juxtaposent aux rites de passage ou s’y combinent, et de manière parfois si intime qu’on ne sait si tel rite de détail est, par exemple, un rite de protection ou rite de séparation. (Page 12, 2PG)

Enfin Van Gennep parle de trouble de la vie sociale et de la vie individuelle, car les rites de passage peuvent avoir des effets nuisibles.

II : Les individus et les groupements :

Dans ce chapitre, Van Gennep dit que chaque société générale peut être considéré comme une sorte de maison divisée en chambres et en couloirs, a parois d’autant moins épaisses et à partes de communication d’autant plus larges et moins fermées, alors que chez les demi-civilisés, au contraire, ces compartiments sont soigneusement isolés les uns des autres, et pour passer de l’un à l’autre, des formalités et cérémonies sont nécessaires.

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