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Cours d'histoire des Idées Politique

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Par   •  22 Septembre 2017  •  Cours  •  31 683 Mots (127 Pages)  •  988 Vues

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  Histoire des idées politiques

Evaluation terminale > oral (1 Q de cours > 20 min de préparation, passage 5 ou 10 min) sauf si pas le temps dans ce cas 1h30 avec 3 Q de cours.

Remarque oraux :

Définition termes sujet

Diff de la science po. La science po à plus une dimension sociologique (=étude des comportements). Science po est une terminologie récente, apparait en même temps que les autres sciences modernes > 19ème s, siècle scientiste.

Bennedeton « Intro à la pol ». Pd lgt philo pol sans science et hoy science sans philo pol. Avt réflexion sur ce qu’est l’homme alors que hoy recherche de loi nécessaire dans fonctionnement des institutions. Changement de paradigme.

« Politique ». Pense en premier aux institutions publiques. Notre réflexion est diff de celle d’un cours de droit des instits. Ici on s’intéresse à la pensée pas aux institutions. Politique sans plus large que l’étude des institutions. Ce n’est pas la seule Q.

Politique viens de « polis », la cité en latin. Qu’est ce donc ? Pas que la famille, c’est le cadre politique où se meuvent les individus. Les Hommes vivent toujours en communauté politique. C’est à partir de ce constat que dès l’Antiquité on réfléchit sur ce cadre qui acquiert donc une certaine autonomie. La politique est donc objet de réflexions, connaissances, pensées. S’intéresser à la pensée c’est s’intéresser aux œuvres, de manière générale aux discours au sens large (cad écrit et oral). Tous ces discours politique depuis l’Antiquité ne sont pas tous conçus pareils, pas même portée, pas même finalité. Ex, Machiavel dans « Le Prince » cherche à obtenir faveur du Prince de Florence > objectif à cour terme. Quand Platon écrit il écrit en philosophe > avec plus de recul. Pas mal de gens font œuvre théorique, sans arrière pensée politique immédiate. Jean Bodin « Les six livres de la République » XVIème s > objectif immédiat : insister sur l’autorité politique. Mais l’œuvre de Bodin est aussi théorique. Les théologiens par exemple n’ont pas de pensée politique immédiate.

« Pensée ». Quid des destinataires ? Parfois pas de volonté manifeste de nous faire lire l’ouvrage. Q de la transmission. Parfois l’auteur original ne veut pas des gens qui se réclament de sa pensée. Sa poser la Q du contexte original de l’œuvre. Darwinisme = pensée de Darwin ? Pas sûr ! Des doutes sont permis. Q des filiations. Les œuvres formant les élites ont une influence dans la culture ambiante. Quand ont lit un auteur ancien on se demande si l’auteur est original pour son temps. L’auteur révèle t’il une époque > parfois oui parfois non. Possible de trouver dans une œuvre une vulgate de la pensée du temps d’écriture. BCP de paramètres à prendre en compte.

B. Bentham, philosophe fin 18 début 19ème s. Ses écrits sont édités en français à titre posthume pour la plupart. Ces écrits traduit à titre posthume étaient ils lu en langue anglaise en leur temps ? Non ! Donc ce n’est pas la pensée anglaise du temps. Burke, anglais, opposé à la révolution française, contemporain de cette révolution. Il est contre révolutionnaire ? Non il est juste un auteur libéral. Burke écrit pour les anglais, il est homme politique, il dit ont ne veut pas de la révolution française mais pour autant il ne défend pas le système politique français pré révolutionnaire. Hors ses justifications sont parfois les mêmes que celles avancées par les contre révolutionnaires français.

« Dimension historique ». La réflexion sur la politique n’attend pas le 18ème s, ont remonte aux grecs. Dimension chronologique du cours qui n’exclut pas une dimension thématique. L’idée du cours est de mettre en avant certaines des grandes Q qui touchent à la cité et ces questions sont traitées chronologiquement.

Partie 1 : Fondements et finalités

Lien entre Hommes et la cité. Quelle est la nature du lien. Pk des pouvoirs ? Pourquoi sont-ils légitimes ? La dimension sacrificielle pour la communauté est légitimer comment ?

L’Homme vit en cité, personne ne le nie. Qui dit cité dit pouvoir qui s’exerce sur les individus. Depuis temps modernes les penseurs politiques ont tendances à considérer que le pouvoir est une chose nécessaire mais mauvaise. On légitime le pouvoir sur la volonté des individus car c’est la seule manière de considérer comme nécessaire qq chose qu’on estime nuisible. D’autres conceptions plus anciennes considèrent que l’existence du pouvoir est une chose bonne, mais cela ne veut pas dire que l’usage du pouvoir est toujours bon. Donc l’analyse sur le pouvoir ne peut faire abstraction dans rapports existants entre Hommes et société. Pourquoi l’Homme vit en société ?

Chapitre 1 : L’Homme et la cité

Diderot dit « Aucun Homme n’a reçu de la Nature le droit de commander aux autres ». Montesquieu parlait de « l’orgueil de la domination ». N’est pas la Nature elle-même qui veut que les Hommes ses commandent mutuellement ?

Est-ce que la société est une réalité naturelle (la société est elle naturelle) ou la société est elle une création des individus (volonté humaine est première ici à l’inverse du début de phrase) ? La société est elle à construire ? Opposition entre deux doctrines. Celle héritée des grec > Aristote : L’Homme est naturellement un être social. La doctrine contractualiste qui considère qu’il a existé un état de Nature où les Hommes sont non soumis au pouvoir, et un jour ils décident de se réunir sous un pouvoir. Théorie contractualiste est plus récente 17ème s. Ex français Rousseau. On note que l’apparition d’une doctrine ne fait pas disparaitre la précédente.

Théorie Naturelle > l’Homme ne peut être seul au contraire de la perspective individualiste de théorie contractualiste. Dans cette dernière théorie l’Homme de base asocial doit subir la contrainte du pouvoir.

Section 1 : Primauté de la cité (période grecque > Aristote)

Aristote > philosophe grec (384 à 322 av JC), disciple de Platon dans son Académie, macédonien, s’écarte de la pensée de Platon pour former sa propre école : le Lycée. Sa philosophie est aussi nommé péripatéticienne car enseigne en marchant. BCP de chose oppose à Aristote à Platon. Platon était un idéaliste > allégorie de la caverne ??? Pour Platon il faut se méfier des sens. La philosophie d’Aristote est qualifiée de réaliste. On doit partir du réel, de l’observable. Les sens ne nous trompent pas. A partir de la connaissance acquise par les sens, l’intelligence intervient et tire des généralités. Platon quand il réfléchit sur les régimes politiques il pense à trouver le régime idéaliste > absolue > toujours bon. Pour Aristote il n’y a pas de meilleur régime dans l’absolue, il désigne un régime le plus bon pour un peuple donné à un moment donné.

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