LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Études de cas, éducation spécialisé

Étude de cas : Études de cas, éducation spécialisé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2017  •  Étude de cas  •  2 778 Mots (12 Pages)  •  707 Vues

Page 1 sur 12

Travail de session

Pour ce plan de protection nous prendrons le cas de Julien un étudiant donc je suis l’intervenante dans une école secondaire. Tout d’abord pour bien évaluer la situation de Julien, j’expliquerai son histoire, le contexte de la crise de Julien, la manière d’intervenir avec lui puis tout ce qui concerne les ressources et les moyens pour l’aider à passer à travers cette crise.

Premièrement, Julien est un adolescent de 15 ans qui vit avec sa mère dans le quartier St-Henri dans des appartements pour personnes à revenu très faible, il fréquente aussi la polyvalente St-Henri. Les appartements où ils vivent sont insalubres, bruyants et plusieurs cas de signalement de la DPJ sont répertoriés dans ce coin. Julien n’a jamais connu son père et n’a comme famille que sa mère Sophie. Ces fréquentations amicales ne sont pas positives car dans l’environnement où il vit, les gens semblent tous vivre des situations pénibles (consommation de drogues, relations sexuelles non protégés, grossesse précoce) il est donc difficile pour Julien de trouver des amis à qui se confier ou de développer des liens de confiance. La mère de Julien a 32 ans et a vécu une bonne partie de sa vie dans les centres jeunesses pour cause d’abus et de négligence de la part de ses parents. Sophie avait déjà des comportements à risques lors de son adolescence dans les centres jeunesse, donc lorsqu’elle tombe enceinte à 17 ans, la DPJ se mêle à la situation et garde un œil sur le petit Julien. N’ayant pas d’environnement saint et présent, aucun signalement n’est fait pour récupérer le petit. Dès sa naissance, Sophie néglige Julien, il manque de nourriture, de sommeil, elle le secoue lorsqu’il pleure trop et Sophie obtient un diagnostic de dépression post-partum. En vieillissant, sa mère au tempérament très imprévisible et impulsif lui fait souvent vivre des situations très inadéquates. Il est exposé aux consommations de drogues et aux relations sexuelles multiples qu’elle a pendant la journée du à son métier de travailleuse du sexe. Sophie semble avoir de mauvaises fréquentations, elle traine avec des gens réputés pour leurs consommations excessives de drogues et certains ont de sérieux antécédents judiciaires. De plus, La DPJ soupçonnait chez Sophie des symptômes de trouble de personnalité limite mais rien n’est diagnostiqué étant donné qu’elle refuse l’aide de toutes ressources extérieures pour elle et pour Julien. En vieillissant, Julien est très extraverti et s’oppose à tout modèle d’autorité. Il s’absente fréquemment de l’école. C’est après plusieurs rencontres avec Julien que je suis informée des causes de ses nombreuses absences, il m’explique qu’il doit souvent attendre la livraison de drogues pour sa mère à l’appartement et qu’il doit parfois aller faire des commissions pour elle chez des inconnus. Lorsque qu’il ne s’absente pas de l’école, il est très souvent surpris à fumer de la marijuana lors des pauses et même parfois entrain de s’intoxiquer à d’autres drogues comme des hallucinogènes ou des calmants. Plusieurs intervenants croit que Julien vends aussi de la drogue aux autres jeunes de l’école mais aucune preuve n’est assez plausible pour pouvoir l’accuser de quoi que ce soit. Ces rendements scolaires sont déplorables, il n’a jamais réussi à passer son secondaire deux, il est donc intégrer dans une classe spécial dans l’école régulière, dans les cours son attention est plus stable mais la motivation n’est pas présente, les professeurs ont beaucoup de difficultés à travailler avec Julien, ceux-ci mentionne qu’il demande beaucoup d’énergie et qu’il devrait obtenir plus d’outils en classe pour se calmer et se concentrer mais, le budget de l’école ne le permet pas. De plus, Julien est très populaire et adore avoir l’attention, il participe aux cours lorsqu’il se présente mais il se fait souvent sortir pour manque de discipline et manque d’implication dans ses travaux et devoirs. Lors de nos rencontres Julien est très ouvert à plusieurs discussions et un bon lien de confiance c’est établie entre nous. Depuis son entrée au Secondaire, j’interviens et développe avec un lui un lien de confiance Je remarque son développement et plus il vieillit plus ses comportements à risque augmentent. Il se néglige et néglige ceux qui l’entourent. Il forge rarement des liens de confiance et cela est compréhensible vu l’attachement insécurisant avec sa mère et tout son environnement. Il ne possède aucun modèle positif et il se base sur de mauvais exemples. Il est donc possible qu’il vive des crises et c’est donc cet aspect que je vais traiter dans le prochain paragraphe.

La plus grosse crise de Julien se passe il y a une semaine. Julien déborder de tous ses échecs n’en peut plus. Il décide donc de fuguer. Il laisse seulement comme note sur la table une lettre de suicide remplis d’idées noires, de culpabilisation et de remords face à tous ces comportements qu’il trouve impardonnable. Sophie, inquiète, signale après deux jours sa disparition et rentre en contact avec la police, l’école et la DPJ. Aucuns des trois contacts réussissent à donner des nouvelles à Sophie mais ils mènent leur enquête chacun de leurs côtés. Trois jours après sa fugue, Julien refait surface dans les corridors de l’école et retourne en classe. Après avoir contacté les personnes concernées de son retour à l’école, j’ai dû attendre plusieurs jours avant de pouvoir intervenir avec Julien pour avoir de l’information de sa part sur sa fugue. Un matin où il sort à la pause, je l’intercepte au moment où il allume un joint et lui demande de me suivre jusque dans mon bureau. J’interviens sur sa consommation de marijuana d’abords mais je vois qu’il y a autre choses qui le tracasse... Il finit donc par éclater en sanglot et m’expliquer qu’il a fugué pendant 2 jours et qu’il a dormit dehors. Julien se met à crier de rage et continu à pleurer pendant plusieurs minutes. Il commence à insulter sa mère et devient très agité, en essayant de tasser les objets qui pourraient être potentiellement dangereux pour moi il m’attrape le bras, mais me relâche immédiatement, Julien est aussi intoxiquer à la marijuana, un facteur de risque qui pourrait faire augmenter la crise et qui pourraient nuire fortement à mon intervention. Il monte du stade de la tension émotive au stade destructeur rapidement. En marchant d’un côté et de l’autre, Julien menace de se suicider et mentionne qu’il exécutera ce qu’il a décrit dans sa lettre. Il est donc maintenant clair que Julien a besoin de plus d’aide que celle d’une intervenante. Je l’informe donc que malgré notre entente de confidentialité

...

Télécharger au format  txt (17.3 Kb)   pdf (55.8 Kb)   docx (14.6 Kb)  
Voir 11 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com