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Étude du roman La peste d'Albert Camus

Analyse sectorielle : Étude du roman La peste d'Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  518 Mots (3 Pages)  •  564 Vues

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Annonce des axes

Le commentaire de cet extrait se fera en 3 parties, concordantes avec le déroulement du texte :

I. L'injustice combattue (du début à "…que de choses à mépriser.")

II. Une victoire non définitive (de "Mais il savait cependant que…" à "…d'être des médecins.")

III. Un mal caché mais non anéanti (de "Écoutant, en effet, les cris d'allégresse…" à la fin de l'extrait)

Commentaire littéraire

I. L'injustice combattue

Dès le départ, le lecteur ressent le sentiment d'allégresse (cris, multicolores) mais il est associé à une idée de mort (cris qui pourraient être assimilés à des cris de souffrance, gerbes qui pourraient être des gerbes mortuaires...).

Pourtant Rieux ne participe pas car il veut témoigner : « ne pas être de ceux qui se taisent » -> « taisent » est en opposition avec les « cris ». Ainsi ceux qui crient au dehors sont ceux qui se taisent aux yeux de Rieux.

Rieux est donc un être à part : il a combattu l'injustice et veut faire connaître cette lutte de l'homme face à son destin. Il ne veut pas que soient oubliés les morts.

« il y a dans les hommes plus de choses, à admirer que de choses à mépriser » => l'homme n'est pas entièrement bon ni mauvais. Chaque homme est unique et chaque mort doit être respectée : cette idée constitue donc une base de la condition humaine pour Camus.

II. Une victoire non définitive

Cela est annoncé explicitement : « ne pouvait pas être celle de la victoire définitive ».

Albert Camus contredit donc l'allégresse du premier paragraphe et montre la fragilité de la victoire.

Le combat devra continuer : « devraient accomplir encore ».

« son arme inlassable » = la peste -> la peste ne cessera jamais.

Champ lexical du combat : victoire, arme.

=> Camus développe cet aspect de révolte, de « prise des armes » de la condition humaine.

Cette révolte est possible pour tous les humains (« tous les hommes »).

III. Un mal caché mais non anéanti

En réponse aux « cris » du début de l'extrait qui n'étaient pas qualifiés, Camus les décrit ici explicitement : « cris d'allégresse » => plus d'ambiguïté.

Rieux écoute une ville vivante, mais comme il l'a écouté quand elle était mourante.

Les cris « montaient de la ville » => donne l'impression que Rieux est extérieur à cette ville.

Opposition Rieux/foule : « il savait ce que cette foule en joie ignorait ».

La

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