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Étude de cas Caricature Français

Étude de cas : Étude de cas Caricature Français. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Septembre 2019  •  Étude de cas  •  1 005 Mots (5 Pages)  •  768 Vues

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1ère Partie : La caricature et la mode.

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1. On peut repérer immédiatement la coiffure comme élément de toilette sur ces deux gravures. Elles sont mises en avant, au premier plan, par l'exagération de leurs tailles, elles prennent énormément de place, c'est également l'objet principal des gravures, c'est ce que les artistes ont voulu montrer, on porte directement notre attention dessus, tous les décors autour servent à appuyer l'importance des coiffures, comme le fait qu'un « coiffeur » soit en train de s'en occuper.

2. Plusieurs objets sont inattendus dans ces deux gravures, comme :

-L'escabeau/Échelle : Sur ces deux gravures, on peut voir les « coiffeurs » debout sur un escabeau, pour pouvoir atteindre la coiffure dont ils s'occupent. Cela s'explique certainement car l'artiste a voulu à partir de cet objet significatif, montrer la hauteur des coiffures, à quel point celles-ci étaient énormes sur la tête des femmes.

-Un outil de mesure : Dans la vie réelle, les coiffeurs habituellement ne mesure pas la taille de nos cheveux, alors que sur ces deux gravures, c'est le cas. Cela sert à appuyer sur encore une fois sur l'énormité de la taille des coiffures des femmes de l'époque.

-Sur la deuxième gravure, on remarque également des plans de constructions et des outils de construction, comme si le coiffeur était en train de créer quelque chose d'architectural, alors que c'est simplement une coupe de cheveux.

3. Selon nous, il s'agit de caricatures sociales. Les deux dénoncent par l'exagération l'énormité des coiffures de l'époque sur les femmes. Sur la deuxième gravure, on peut voir qu'une autre femme a également une coupe assez volumineuse, ce qui montre que cela ne touche pas seulement quelque personne. On voit également sur les deux gravures que seul les femmes ont ce genre de coiffure, tandis que les hommes en ont des ordinaires. Cela à l'air également de toucher seulement les femmes « nobles », on peut voir qu'elles sont très bien habillées, avec des accessoires, et qu'elles ont également quelqu'un pour les coiffer. Elles appartiennent certainement à la bourgeoisie.

4. Dans « L'école des maris » de Molière, Ariste dit qu'il vaut mieux s'accoutumer aux coutumes de son époque, plutôt que de les éviter et donc de se faire remarquer. Il dit qu'il est malgré tout plus sage de suivre ce que fais tout le monde, même si cela relève de la folie, plutôt que de fuir cela et de s'y opposer.

2ème Partie : La caricature sociale.

[pic 3][pic 4]

1. Granville met en avant le banquier comme étant physiquement doté d'un ventre rond, plutôt repoussant et froid. Il nous donne l'image de quelque chose dont on se méfierai au premier abord, auquel on ne peut guère faire confiance, et également avide d'argent, on peut remarquer les sachets de pièces d'argent au sol. C'est encore une fois une caricature exagérée dont l'artiste veut nous faire réfléchir sur son point de vue. De plus, la dinde est un symbole d'abondance, ce qui relie un peu à la richesse, et on connaît également l'expression « Plumer une dinde » qui signifie extorquer de l'argent ou des biens à une personne, ce qui nous relie encore une fois à l'argent, et appuie donc l'image d'un banquier avide d'argent, qui ne pense qu'à ça.

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