Écrit personne - journal intime

Jour 29:

Demain, cela fera un mois entier. Un mois entier depuis que tu es parti et je trouve ça tellement dur de me dire qu'on y est déjà. J'ai l'impression que c'est comme si c'était hier que tu étais plein de vie et rigolant si fort que tu faisais cette chose en applaudissant d'un air ridicule avec tes mains.

C'est réel, n'est-ce pas?

Jour 37:

L'envie de soulager ma douleur est plus forte que jamais maintenant. La secousse involontaire dans ma main pour frapper dans quelque chose en verre est presque constante. Mais c'est impossible de céder à l'envie quand vous avez quatre paires d'yeux qui vous regardent tout le temps. Les garçons n'ont pas quitté ma maison pendant deux jours, et j'ai le sentiment qu'ils ne vont pas la quitter de sitôt.

Jour 38:

Les garçons me forcent à retourner à la thérapie, car ils ont découvert que j'ai sauté des séances et ignoré les appels de Sarah. Ils disent que c'est la meilleure chose pour moi, et que j'ai besoin d'aide. Donc je suis ici, j'écris ceci dans le bureau trop encombré, avec Sarah me regardant fixement. Je peux sentir ses yeux me sonder, et j'ai presque peur de lever mon regard vers elle.

Elle m'a grondée pendant une heure, et quand elle s'est finalement arrêtée, elle m'a dit d'écrire, depuis je refuse de m'arrêter. Elle pense qu'écrire tout ça est mauvais pour ma santé, parce que si je te parle alors que tu n'es pas vraiment là, il n'y a aucun avancement dans la guérison, dit-elle. Mais je ne veux pas te laisser derrière moi. Je ne peux pas faire ça. Je t'aime, et je t'aimerai toujours. Personne ne comprend.

Jour 39 et Jour 40 :

Sarah a pris mon journal hier soir, donc je n'avais pas la possibilité d'écrire les événements de la journée avant qu'elle ne me rende en mains propres. Mais hier était un jour assez calme. J'ai passé ma journée avec deux amis. Nous trois avons été un peu refroidi et avons décidé de passer toute la journée sans prononcer un seul mot. Ils ont suggéré d'aller au parc, mais sauf quand je suis obligé d'aller à la thérapie, je ne pense pas que je puisse quitter la maison encore.

Aujourd'hui Arthur a trouvé mon journal, et quand il m'a demandé ce que c'était, je le lui ai simplement arraché des mains et crié de le laisser tel quel. Je sais que j'aurais dû être plus douce... nous sommes tous encore dans un état très fragile. J'aurais dû me douter que j'étais allé trop loin quand il a quitté la maison en larmes, et Tom est arrivé quelques minutes plus tard, seulement pour m'engueuler sur mon comportement.

«Tu as besoin de grandir Emm', et passer à autre chose. Nous sommes tous déchirés face à ce sujet, mais tu n'as pas à passer ta douleur ou ta frustration sur le dos de tout le monde ! Tu as besoin d'aide, Emm', et nous essayons juste de t'aider. Mais tu ne nous laisses pas faire» Après ça, je lui ai claqué la porte au nez, parce que j'étais

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