Victor Hugo - Chatiments
Dissertation : Victor Hugo - Chatiments. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Alix Lallement • 15 Octobre 2016 • Dissertation • 895 Mots (4 Pages) • 1 050 Vues
Commentaire n°4
Châtiments, Victor Hugo
Victor Hugo est le chef de file des romantiques. Il est exilé sur les îles Normandes en 1958. Il critique Napoléon III, qu’il appelle « Napoléon le petit ». Dans « fable ou histoire », il fait la satyre de Napoléon III sous forme de fable.
Comment à travers un apologue, l’auteur propose-t-il une réflexion sur le pouvoir et une dénonciation de celui-ci ?
Dans une 1e partie, nous étudierons les caractéristiques de cet apologue et dans une 2e partie, nous analyserons la critique de l’auteur du comportement humain.
- L’apologue
- Un récit dynamique
Pas de situation initiale : in medias res.
Mais respecte les étapes du schéma narratif : - 1er et 2e vers : élément perturbateur - 3e à 17e vers : péripéties - vers 18 : résolution, arrivée du Deus ex machina - la fin : morale.
Modalité du comte merveilleux.
Récit dynamique : dialogue au discours direct = paroles rapportés du singe.
Tr : Ce récit est également dynamique avec la présence d’un bestiaire comme le faisait La Fontaine.
- Le bestiaire
L’auteur compare Napoléon à un singe. « le singe » : symbole comique, péjoratif.
Montre l’usurpation du singe qui se vêtit d’une peau de tigre.
Métaphore filée animale : « mon antre », « ma caverne », « la forêt ».
Tigre : puissant, tyrannique (vers 3) et féroce (vers 10).
Chaque animal est choisi par rapport au personnage qu’il représente.
Victor Hugo utilise le bestiaire pour insulter de manière + violente encore (il est déjà censuré).
Tr : Ce récit est une fable dynamique, un bestiaire merveilleux, donc un apologue.
- La morale
Thèse disséminé à la fin et au début : la fonction politique légitime la violence du pouvoir.
Vers 2 : un singe revêt la peau de tigre = la fonction du pouvoir.
Société anormale : c’est l’habit qui fait le moine contrairement au proverbe populaire.
Idée d’un roi factice (faux) : « personnage » = il usurpe le pouvoir.
Etude sociale : un tyran remplace un tyran = un tyran remplace un autre en prenant ses attributs.
Tr : Cet enseignement permet à Victor Hugo de critiquer le pouvoir.
- La critique du pouvoir
- La figure du tyran
Tyran féroce et puissance : rimes « féroces », « atroces » = insistance.
Vers 8 : énumération abondance de ses crimes.[pic 1]
Vers 9 : parallélisme systématisme de sa violence, ses meurtres.[pic 2]
Champ lexical de la violence. Vers 13 : la population a peur, s’enfuit.
Montré dans son habitat naturel.
Tr : Le caractère du tyran est ainsi dévoilé, proche de la folie.
- La folie meurtrière du puissant
Le bruit qu’il fait : folie. Omniprésence du « je » : narcissique, mégalomane.
Vers 15-14 : impératif = position supérieur du roi, attention sur lui.
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