Une femme blanche

J’étais assise le 1er décembre 1955 dans un bus. Une femme blanche vint me voir, et m’adressa la parole, avec un ton dédaigneux. Elle me demanda de lui laisser sa place. Je compris tout de suite alors qu’elle disait cela car elle était blanche et moi noire, et donc par ce fait qu’elle avait plus de droits que moi. J’ai immédiatement répondu « Non ». Je m’appelle Rosa Parks. Je crois que je n’avais jamais ressenti autant de dégoût envers cette société inégale et répugnante. Ce jour-là, je fus intérieurement humiliée. Arrêtée par la police, l’on m’infligea une amende de 15 dollars pour avoir refusé un caprice à cette femme de couleur blanche. Nous sommes tous les mêmes, et cela, les blancs ne le comprennent pas. Pour eux, nous sommes des gens sales, sous-hommes. Cela s’appelle le racisme. Si je me compare à certaines femmes, nous sommes les mêmes excepté notre couleur de peau. Nous avons un visage, des bras, deux jambes et un cerveau, enfin ce dernier détail ne concerne que certaines personnes... Mais ce manque d’ouverture d’esprit des blancs vient certainement de leur éducation, je trouve cela totalement absurde. Étant enfants, ils ont toujours obtenu ce qu’ils souhaitaient, que ce soit un toit,de la nourriture,des jouets, des livres et tout cela sans aucunes difficultés,je dirai qu'ils sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, privilégiés ce qui créé des personnes par la suite méprisante à l'égard des autres personnes défavorisées,dans notre cas les noirs. Les parents n’arrangent rien. Ils implantent dans le crâne de leurs enfants des idées totalement scandaleuses. Le programme éducatif des écoles pour blancs leur apprennent des notions absurdes et tristes à propos des noirs, à propos de nous. C’est du lavage de cerveau. La société et tout ce qu’il y a autour, comme la politique ou les religions créent des clones. Les enfants vont naître, des doctrines vont leur être transmis, puis ils feront de même avec leur propre descendance, sans se poser une seule question, qui pourrait les rendre moins odieux envers nous, « Pourquoi ? ». Grâce à cette simple question certaines personnes réussiraient à changer d'opinion quant à la nature des rapports humains entre blancs et noirs. Et nous, les noires, n’aurions plus de J’étais assise le 1er décembre 1955 dans un bus. Une femme blanche vint me voir, et m’adressa la parole, avec un ton dédaigneux. Elle me demanda de lui laisser sa place. Je compris tout de suite alors qu’elle disait cela car elle était blanche et moi noire, et donc par ce fait qu’elle avait plus de droits que moi. J’ai immédiatement répondu « Non ». Je m’appelle Rosa Parks. Je crois que je n’avais jamais ressenti autant de dégoût envers cette société inégale et répugnante. Ce jour-là, je fus intérieurement humiliée. Arrêtée par la police, l’on m’infligea une amende de 15 dollars pour avoir refusé un caprice à cette femme de couleur blanche. Nous sommes tous les mêmes, et cela, les blancs ne le comprennent pas. Pour eux, nous sommes des gens sales. Cela s’appelle le racisme. Si je me compare à certaines femmes, nous sommes les mêmes excepté notre couleur de peau. Nous avons un visage, des bras, deux jambes et un cerveau. Mais ce manque d’ouverture d’esprit des blancs vient certainement de leur éducation, je trouve cela totalement absurde. Étant enfants, ils ont

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