TN3 Commerce Internationale

Suite du cas Jusbec inc.

Premièrement, Denis devrait payer l’amende exigée par l’Agence des services frontaliers, puis arrêter de viser d’autres marchés et de se contenter de ce qu’il a, puisque son entreprise n’est pas aux prises avec des surplus de stocks. Deuxièmement, étant donné que les consommateurs allemands préfèrent leurs produits et qu’ils sont exigeants quant au délai de livraison, il serait préférable que Jusbec prévienne ses clients allemands du risque de retard au niveau de la livraison ou de trouver un sous-traitant capable de leur fournir un coup de main, le temps que cette situation se dissipe. Également, le fait que les Chinois respectent peu la propriété intellectuelle, cet élément n’aide pas beaucoup, parce qu’il y a un risque que les termes et conditions négociés en plus d’être signés, ne soient pas pris en considération ainsi que le fait que la confusion règne dans les deux parties, Denis devrait demander à son partenaire chinois de venir au Canada et en présence d’un interprète canadien, mais qui peut s’exprimer couramment dans la langue du partenaire, expliquer les exigences du contrat dans le but de mettre fin à tout malentendu.

En consultant des juristes qui s’y connaissent dans ces types de contrats et de négociations, ces experts guideront Denis dans la rédaction d’un contrat en bonne et due forme afin d’éviter tout malentendu en plus de lui montrer les documents à remplir et à fournir à l’Agence des services frontaliers dans le but d’empêcher tout incident de la sorte puisse se reproduire. Dans des projets d’une telle envergure, il est primordial d’avoir les connaissances et l’expérience nécessaires sinon, on essaye de s’entourer de gens qui sont des experts dans le domaine afin de prévenir de telles situations, comme dit l’adage : “ mieux vaut prévenir que guérir”. Il aurait été judicieux pour Denis d’avoir eu recours à un expert plutôt que faire cela par lui-même. En agissant ainsi, il a peut-être voulu épargner des coûts au niveau salaire, mais les conséquences de son choix seront plus dommageables, car il a plus d’éléments en jeu (les clients allemands, retard au niveau de la production et possibilité de pertes de profits), que s’il y avait embauché un expert en la matière.

Étant donné les évènements survenus et les éléments connus : la perte du soutien du courtier de Chicago, l’exigence des Allemands, le peu de respect qu’accordent les Chinois à la propriété intellectuelle en plus de l’incidence survenue avec l’Agence des services frontaliers, sans oublier le peu de qualification du personnel pour transiger à l’international, pour cette raison, il serait judicieux de ne plus faire affaire avec eux, car l’incident produit peu se renouveler à n’importe quel moment ou un évènement de nature plus grave pourrait survenir. Par ailleurs, je dirai que l’entreprise devrait se concentrer sur son marché local, puisqu’il est bien établi. Notamment, depuis que le courtier de Chicago, qui avait aidé Denis à pénétrer le marché HRI, n’est plus impliqué dans les importations américaines de Jusbec. L’entreprise est laissée à elle-même, sans repère, puisque le personnel est peu qualifié pour transiger à l’international et l’absence de déplacements à l’étranger, en plus du fait

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