Sémiologie De L'image

Travail n°1 : La photographie de presse

La photographie que nous allons étudier, est extrait d’un article du Cahier du « Monde » écrit par Rémy Ourdan ; le public visé est donc assez large. Datant du 8 avril 2012, il fait référence à la guerre de Sarajevo de 1992 à 1995. C’est une photographie d'archive prise en 1995 par le photographe Ron Haviv, qui a couvert un grand nombre de conflit internationaux.

Sur cette image, on distingue deux militaires boliviens reconnaissables par leurs uniformes de camouflages, au premier plan le soldat enlace un tronc d’arbre avec son arme, qu’il tient à sa main droite. L’arme est penchée vers le bas, en direction du sol, ce qui montre qu’il n’est pas en position de combat. De son autre main, il tient l’arbre, sur laquelle il laisse reposer sa tête, on ne peut pas voir l’expression de son visage mais on déduit un sentiment de chagrin. Son buste est courbé en avant, ce qui donne l’impression qu’il a besoin de l’arbre comme soutien. En arrière-plan une maison est en ruine, d’importantes fenêtres donnent sur un noir profond sans visibilité, la partie supérieur de celle-ci est en mauvais état, des morceaux de la façade sont tombés, la maison est abandonné, plus personne ne parait vivre à l’intérieur. Le sol n’est qu’un amas de mauvaises herbes, la nature a repris le dessus, qu’on pourrait comparer à un terrain vague.

Au loin, on aperçoit le deuxième soldat debout, fumant une cigarette, son autre main est dans la poche de son pantalon, on ne peut distinguer aucun sentiment qui se dégage de son visage, il semble patienter, néanmoins son regard se dirige vers son confrère. De plus, cette maison semble assez éloignée de la ville, puisque le décor semble être très végétal.

De plus, l’organisation de l’article donne de l’importance à cette image, l’article en lui-même prend la largeur d’une page, la photographie prend la moitié de celle-ci, elle est placé sous le gros titre et le sous-titre. Quartes colonnes de textes sont placées en dessous de la photo, ainsi qu’une carte géographique représentant la situation en Bosnie- Herzégovine durant la guerre en 1992. La photographie est assez large et placée au centre afin que celle-ci ai toute l’attention du lecteur.

Cette image de grand reporter prise à hauteur d’œil, possède des lignes de forces. La plus évidente est verticale, représentée par le tronc de l’arbre elle traverse la photographie de haut en bas, et la partage en deux parties égales. Cette ligne verticale, épaisse et centré donne de la structure au cliché. De plus, une diagonale qui débute pratiquement au niveau de la tête du soldat en arrière-plan, vient traverser l’arme de guerre en premier plan. Du fait de ces lignes de force le regard du lecteur est amené à se focaliser au centre. On comprend que les éléments essentiels de la photo se trouvent au milieu, le soldat dépité, l’arme qu’il tient à la main, et cet arbre qu’il enlace comme pour se remémorer des souvenirs vécus, ici le photographe a su retranscrire l’émotion qui s’est dégagé durant cet instant.

On réalise alors que le thème de cette photographie est tragique, la représentation du soldat dans cette position recourber nous laisse

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