Synthèse de document : vive le sport?

Vive le sport ?

I°) Le sport, le vecteur de la positive attitude :

1. Le sport et son aspect rassembleurs :

1. Un fait collectif qui fait les communautés:

Le sport a effectivement une face lumineuse : lorsqu’on admet qu’il n’est qu’un jeu, il peut éduquer à l’effort, entraîné à la maîtrise de soi, à la solidarité, au respect mutuel, à la joie partagée, à la découverte de ses limites.

Comme l’a dit le Président Sud-Africain, Nelson Mandela, « le rugby, comme le football, le cricket et les autres sports collectif, a vraiment le pouvoir de guérir les blessures ».

Par exemple, le sport permet des ententes entre les peuples comme le montre le film de Clint Eastwood (doc.1). Invictus, a permis une réconciliation raciale à travers l’équipe nationale sud-africaine de rugby. En 1994, l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’Apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : gagner le championnat du monde 1995. L’Afrique du Sud était jusque-là exclue de toute compétition sportive en raison de l’Apartheid.

Le film retrace l’espoir d’une unité nationale en dehors des sentiers battus : sur un terrain de rugby. Clint Eastwood a axé son travail sur cette volonté de porter un peuple et une équipe nationale aux plus hauts sommets. L’Afrique du Sud est une nation comptant de nombreuses ethnies, pour laquelle on compte un nombre important de langues. La volonté d’unir un peuple dans des valeurs sportives est forte.

Le sport est ici considéré avant tout comme un langage universel. Cette coupe du monde a permis de créer du lien dans le pays en crise mais également de transmettre un message fort au reste du monde. Cette sublime scène à la fin du film où nous voyons des millions de personnes de toutes couleurs se jeté dans les bras des uns des autres a permis de guérir le souci de l’apartheid.

De plus, plusieurs sujets sensibles comme l’homophobie, le racisme sont combattu à travers les médias et le sport (doc.2).

En outre, c’est au grand organisme comme les fédérations, ligues professionnels d’entamer la procédure de lutte contre l’homophobie dans le monde du sport. Cette lutte contre l’homophobie est un des principes universels de protection des droits de l’Homme.

Ensuite lorsqu’un acte homophobe est commis, des sanctions adéquates doivent être prises afin de dissuader les fauteurs de recommencer et permettre ainsi une libération des mœurs vis-à-vis de ces sujets dit « tabou » dans le monde du sport. Certains athlètes vont même jusqu’à promouvoir par des clips audiovisuelle, la tolérance, le respect et la liberté de l’homosexualité car il ne s’agit toujours pas d’une évidence.

Le sport est un outil d’intégration privilégié parce qu’il porte naturellement en lui les valeurs de respect, de tolérance, d’effort (doc.14). L’apprentissage des règles sportives coïncide avec l’apprentissage des règles citoyennes.

Une pratique sportive peut constituer une première étape dans une démarche individuelle d’insertion, pouvant s’avérer être un moyen de lutter contre l’exclusion quel que soit son origine et permettre à ses pratiquants d’apprendre ou de réapprendre à faire partie d’un groupe et donc à retisser du lien social.

Le sport peut enlever tous préjugés envers la race, l’âge, le sexe, la validité. (Par exemple : le mélange noir/blanc dans le football, le coureur de plus de 60 ans dans un marathon.)

Mais malheureusement, le sport peut également renforcer l’isolement de marginaux. (Par exemple : les filles islamiques ne sont pas intégrées dans la culture du sport !)  

Pratiquer un sport collectif signifie lutter pour la même cause et voir la possibilité d’engager des amitiés interethniques. Ceci est surtout valable en cas de succès d’une équipe, alors ses membres affichent solidarité et tolérance mutuelle. Ceci aurait tendance à disparaître lorsque le contexte se fait plus difficile.

Si dans le football les clubs européens alignent de plus en plus d’étrangers dans leur équipe, c’est en grande partie grâce à l’arrêt Bosman (nom d’un joueur belge) qui a permis la libre circulation des joueurs en fin de contrat et mis fin aux quotas d'étrangers dans les clubs !

Pour certains jeunes dotés de compétence physique, c’est dans le sport qu’ils peuvent trouver une élévation sociale. Ayant moins de bagages économique et culturelles possédant de ce fait un capital culturelle et économique faible lié à la stigmatisation, ils peuvent trouver grâce au sport de haut niveau une porte d’accès à la reconnaissance de leur compétence et qui tire profit de leurs qualités sportives.

1. Une sensation de vivre-ensemble lors de chaque événement sportif :

Le sport était la seule plateforme positive dans le monde susceptible de rassembler les hommes indépendamment de leur sexe, de leur origine, de leur religion et de leur classe sociale, afin de supporter leur équipe ou leur athlète favoris (Doc.6). Il suffit de se remémorer les trois dernières coupes du monde de football en Allemagne, en Afrique du Sud et au Brésil. De nombreuses émotions nous reviennent alors à la mémoire et font naître le sentiment que les grands événements sportifs, notamment ceux de ces dernières années, ont renforcé le vivre ensemble des hommes et cultures sur cette Terre.

Les valeurs positives, éducatives du sport n’ont pas disparu partout, il reste le sport de tous les jours, le sport des petits clubs amateurs, celui des adolescents, les projets sportifs qui, dans certains quartiers difficiles, permettent l’apprentissage des règles sociales, de la vie commune, du respect, de la fraternité, de l’effort.

Pendant l’instant d’un mois ou deux en fonction de la compétition, le sport apporte aux supporters sans forcément le vouloir, une cohésion où tout le monde est fier d’encourager son pays ou son athlète. (Par exemple, l’Euro 2016 de football, où tous les français étaient derrière l’équipe de France malgré la défaite en Finale, une telle émotion n’était pas arrivée depuis la Coupe du Monde de 2006, l’équipe de France a su redorer son blason ainsi que redonner l’envie au français de suivre le sport.)

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