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Sujet d'invention

Dissertation : Sujet d'invention. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2017  •  Dissertation  •  494 Mots (2 Pages)  •  636 Vues

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Sujet d’invention

Balthazar a 12 ans et est orphelin depuis peu. Sa mère est morte et son père les avait abandonnés il y a 10 ans de cela, il doit alors être placé en famille d’accueil. Il est donc déplacé vers Paris.

        Après des heures voyage, la propriété apparaissait.

        Le portail imposant de la propriété s’offre à notre regard tel l’entrée d’un lieu où la vie et la mort ne font plus qu’un. Du bout de l’allée qui mène à la maison, on ne distingue que difficilement l’édifice sombre. Le terrain qui l’entoure est comparable à une jungle hostile dont le seul but est de dissuader, quiconque entrerait, de continuer son chemin jusqu’au manoir. Passé cet enchevêtrement de branche aux extrémités crochues qui agrippe les vêtements tels les gardiens d’un sanctuaire, une immense demeure semblant sortir tout droit d’un film d’horreur se dressait là. C’est une maison de pierres nues, du XIXème siècle, dont certaines se désolidarisent de la structure, le porche dont la porte d’entrée imposante en chêne, bien qu’ayant résistée au temps semble prête à tomber en poussière. En regardant attentivement de chaque côté, on peut distinguer le reste de ce qui parait être une vieille balancelle à gauche de l’entrée. A une certaine époque, il devait être agréable de se prélasser dedans mais hélas, il n’en subsiste aujourd’hui qu’une ruine indescriptible peuplée d’araignée et de petit lézard courant dans la poussière. De l’extérieur rien ne laisse présager de ce que l’intérieur nous réserve. La fenêtre ne laisse entrevoir que des carreaux crasseux et opaques aux regards.

        Lorsque la porte s’ouvre, dans un grincement suraiguë qui lui broie les tympans, il distingue que l’obscurité régnant à l’intérieur semble contenir la lumière. Tout est sombre dans cet endroit. Mais son œil, s’habituant à la pénombre, distingue par petite touche tout d’abord, puis plus clairement, la multitude de porte que recèle cette maison. Ce qui attire son regard, c’est le grand escalier en « Y » montant aux étages. CLAC. La porte vient de se refermer, cela lui fait l’effet d’une bombe dans ce silence assourdissant. L’atmosphère pesante lui prend davantage à la gorge et l’intime l’ordre de s’enfuir en courant. Mais l’escalier qui se dresse devant lui l’incite à l’exploration des étages. En montant les marches poussiéreuses et rongé par le temps, la peur de l’inconnu se fait d’autant plus présente. Mais en cet instant où plus rien autour de lui, ne semble l’empêcher d’aller de l’avant, une porte claque au bout du couloir, affolé et apeuré il redescend en courant. La seule pensée qui l’obnubile est « est-ce que la porte va s’ouvrir ? ». Sa main se pose lentement sur la poignée, il la regarde tourner. La sueur se perle sur son front et, dans son grincement habituel, la porte d’entrée s’ouvre.

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