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Stephen King

Commentaire d'oeuvre : Stephen King. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  414 Mots (2 Pages)  •  749 Vues

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Comme à mon habitude je me suis littéralement jeté sur le tout dernier Stephen King dès sa sortie: precommandé depuis des semaines, je n'ai pas pu attendre son arrivéé dans ma boite aux lettres et ai donc commencé la lecture sur ma Kobo.

Quatre jour après je refermais le livre, avec cette unique pensée en tête: Mais comment fait-il? Steve a encore trouvé le moyen de me surprendre!

Ça faisait un petit moment que King nous avait parlé de sa petite idée qui lui trottait dans sa tête. L'histoire d'un tueur qui irait narguer le flic à la retraite qui était chargé de l'attraper à l'époque. Et c'est peu de dire qu'il a tenu ses promesses.

Mr Mercedes s'inscrit dans la lignée de Joyland où l'auteur s'essayait au polar, et un peu plus de Blaze; tant Mr Mercedes pourrait avoir été écrit sous l'influence de Richard Bachman. Aucun élément surnaturel dans ce roman, uniquement l'horreur que seul l'esprit humain est capable d'imaginer et de mettre en œuvre.

Le tout premier chapitre nous met dans le bain et fait du lecteur un témoin privilégié du meurtre de masse de ce criminel qui sera alors surnommé le Mercedes Killer. A moins d'avoir un cœur de pierre, il est alors impossible de ne pas faire de cette enquête une affaire personnelle. Nous étions dans cette foule, nous avons sympathisé avec ces rares personnes; King a réussi son coup: on est pendus à ses mots.

La suite est un roman noir pur et dur, où l'on suit d'un côté Bill Hodges, flic à la retraite, et de l'autre Brady Hartfield, criminel psychopathe; tous deux jouant à un jeu du chat et de la souris particulièrement dangereux .

Notre intrusion dans l'esprit de ce criminel fait froid dans le dos et est en soi un tour de force de l'auteur, même quand on sait que ce genre de personnage n'est pas une nouveauté pour lui. Brady peut nous faire penser à Henry Bowers (Ça) ou Norman Daniels (Rose Madder).

Ce polar, bien que rare dans la bibliographie de l'auteur, porte sa signature bien reconnaissable: ses personnages qui prennent vie sans aucune forme de difficulté. Ce qui donne une dimension de réalisme supplémentaire à ce roman et nous implique davantage. On a droit ici à toute une panoplie de personnages assez divers, c'est souvent ce qui fait la force de ses écrits.

Autre signature qui reste toujours drôle à noter dans ses romans: ses auto-références. Sans parler des apparitions du numéro 19, encore une fois il est partout!

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