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Souvenirs remués derechef. Invention.

Thèse : Souvenirs remués derechef. Invention.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2016  •  Thèse  •  334 Mots (2 Pages)  •  451 Vues

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Souvenirs remués derechef

Cette journée qui s’entamait sur une note joyeuse, comme le zéphyr d’une douceur estivale, était merveilleuse. Je me délectais dans une béatitude d’extase et je me sentais remplie de tendresse. J’avais tout ce que je désirais, près de mes cousins qui s’apparentaient à mes frères. La vie se poursuivait, j’étais à Montréal et eux à Boston, lorsque l’appel dénudé de bonheur, qui m’était destiné, a retenti dans la noble demeure de mon père. Je fus soudainement au plus bas, je nageai dans un gouffre de désarroi tant j’étais dépourvue de toutes pensées cohérentes. Sans crier gare, mon esprit a eu un besoin de changer d’air et il s’y mit à divaguer au point de trembler comme une feuille, d’avoir des sueurs froides et de redouter l’avenir à son paroxysme. J’étais triste, j’étais plus morte que vive et je ressentais une inquiétude hors du commun vis-à-vis cette situation. Subitement, je me saisis de mon saxophone alto et je fixai mes pieds sur la moquette de mon séjour pour entamer une mélodie reflétant ma tristesse mêlée à un égarement dans les ténèbres les plus obscures. Je me souvins des joies, des évènements grandioses et des minutes complices partagées. La mélodie prit une tournure d’irascibilité, le tout prit une ampleur avec un immense crescendo, mes émotions étaient toutes confondues, à l’image de la musique jouée. Abruptement, je cessai d’interpréter, car j’étais asthénique, attristé, je me fléchissais en deux d’une douleur torpillée. Néanmoins, le pire demeurait à venir : les funérailles…

Ce jour-là, le 24 octobre 2010, fut ma perte, puisque je ne ressentais qu’un néant sans fin, je ne gambergeais aucune idée, mes mirettes étaient taries… Marc-Antoine, mon parent déifié, avait succombé à sa maladie, qui fut le malheur de ma vie durant plus d’un an, celle-ci l’avait emporté vers l’au-delà… Naguère, j’assistais à ses obsèques qui furent splendides à son image, mais cette période de l’année est toujours atroce et j’en pâtis continuellement. Je remue ces souvenirs derechef, la jovialité laissant place à la mélancolie.

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