Sortie écologique Aux Niayes

INTRODUCTION

Le 29Janvier2013, les élèves de Seconde S du collège Sacré Cœur ont effectué une sortie écologique dans les Niayes situé au Nord-est du collège. Cette sortie nous a permis d’étudier le biotope et la biocénose de ce site.

I. METHODOLOGIE

Pour étudier le milieu terrestre et aquatique des Niayes, nous avons effectué plusieurs méthodes :

- Le transect

- Le relevé floristique

- L’herbier

- Les yeux \ jumelles

La faune des Niayes est mobile. Il nous est donc difficile de l’étudier. Mais nous avons pu observer à l’aide de jumelles, d’appareil photo, des yeux. Comme par exemple pour l’espèce des oiseaux, nous avons observé l’échasse blanche, le Grand cormoran, la grande Aigrette, le pélican blanc, la Sterne Royale, la Bécasse. Pour l’espèce insecte ; nous avons vu le Gerris, le dytique. Voici quelques espèces présentes dans le cite :

a) Le transect

Le transect est une ligne qui décrit l’hétérogénéité des facteurs du milieu ou la couverture végétale le long d’un profil topographique. Cette méthode permet d’identifier les espèces du site, de d’écrire la structure de la biocénose (verticale ou horizontale), les relations entre cette dernière et le biotope (milieu de vie des êtres vivants) en observant leurs morphologies, leurs formes ou leur physiologie. Le document ci-dessus nous montre 3parties du transect. La dune, milieu sec avec un sol sableux constituée de plantes annuelles et de cactus. Au niveau du versant, nous avons un milieu semi- humide constitué d’herbe d’un petit baobab, et d’arbustes. Et enfin au niveau du baffons nous avons un milieu humide, de sol argileux, constitué d’herbes et d’arbres comme le ficus ou les cocotiers.

b) Le relevé floristique

Pour le relevé floristique nous avons eu à pratiquer l’aire minimale qui consiste à déterminer pas une méthode d’accroissement progressif des surfaces. On délimite une surface de 1m² puis on recense toutes les espèces présentes. Les données sont représentées dans ce tableau ci-dessous :

Espèces R1 R2 R3 R4

(A) 5 1 + 3

(B) 4 3 2 4

(C) + R 0 R

(D) 0 0 0 0

(E) 0 0 R 2

(F) 0 5 R 0

Espèces R1 R2 R3 R4

(A) + + + +

(B) + + + +

(C) + + - -

(D) - - - -

(E) - - + +

(F) - + + -

Tableau en fonction des présences et absences

Ce tableau ci-dessus nous permet de calculer la fréquence

Espèces Fréquence Abondance Indice de fréquence

(A) 100% Très abondant V

(B) 100% Très abondant V

(C) 75% Fréquente IV

(D) 0% Rare I

(E) 50% moyennement fréquente III

(F) 50% moyennement fréquente III

(A) Pennisetum Pedicelatum

(B) Leptademnia hastata

(C) Cenchrus biflanum

(D) Colo Tropisprocera

(E) Eragostrice

(F) Crotalaria

Ces tableaux ont permis de calculer et de déterminer la fréquence, l’abondance, la dominance et le recouvrement végétal. Pour la dominance nous pouvons dire que les espèces A et B sont les plus fréquente : très abondantes (100%) ; l’espèce C s’en suit qui est fréquente, les espèces E et F s’ensuivent, elles sont moyennement fréquente. Et enfin l’espèce D qui est rare : elle n’est présente dans aucun relevé.

Etude de l’indice de fréquence

Indice de fréquence I II III IV V

Nombre d'espèce 1 0 2 1 2

HISTOGRAMME DE FREQUENCE DU NOMBRE D’ESPECE

Analyse et interprétations

Le graphique représente l’histogramme de fréquence du nombre d’espèce. On distingue sur celui-ci deux modes (plurimodales).Nous remarquons que les espèces les plus abondantes dans ce milieu sont : l’indice de fréquence III représentant E et F, et l’indice V représentant l’espèce A et B

La distribution plurimodale ou bimodale s’explique par la présence d’une population hétérogène dans laquelle on peut effectuer des sélections artificielles pour isoler les lignées pures

c) L’herbier

C’est pour mettre en œuvre les principes de classification des végétaux. Elle comporte 4étapes

• La récole des échantillons

• Le séchage

• Le collage

• Identification

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