Selon vous, l’accélération de la diffusion numérique des données représente-t-elle un danger ?

1/SYNTHESE DE DOCUMENTS

Si les technologies numériques évoluent à grande vitesse, elles permettent de gagner plus de temps et d’argent. Pour toujours plus de profit, des investissements conséquents sont engendrés pour avoir les meilleures outils numériques à portée de main.

Mais ces avancées technologiques ont aussi leurs limites et leurs impacts sur l’homme.

Dans le monde de la finance, quelle place les machines occupent-elles ?

Nous verrons quels sont les atouts de cette révolution technologique ainsi que ses limites.

L’homme est sans cesse en quête d’argent, depuis des siècles. Il veut toujours avoir une longueur d’avance, comme le démontre Victor Hugo dans « L’argent ». Le fait de connaître l’information avant les autres investisseurs a fait gagner au directeur de la banque des sommes importantes, sans prendre trop de risques. Mais à l’époque, le « donneur d’ordre » ne peut agir seul, il a besoin d’agents de change, ces hommes qui courent partout, tels des fourmis dans une fourmilière.

On peut apercevoir encore ces mouvements sur la photo de la place boursière de Wall Street, prise on l’imagine dans les années 1990-2000 où une certaine effervescence règne, ou chacun est complémentaire.

Avec la mondialisation, les progrès techniques se sont développés ; plus particulièrement dans les années 1970, comme le souligne Edouard Pflimlin et Laurent Checola dans leur article paru dans Le Monde. En effet l’informatisation des ordres sur les marchés financiers naît, des machines surpuissantes font leur apparition et permettent aux investisseurs de gagner beaucoup de temps grâce et de remporter des sommes colossales. Chacun veut constamment dépasser l’autre, toujours en quête de s’enrichir.

Dans l’article de Vittorio de Filippis, l’auteur imagine le monde de 2028, avec des machines-robots qui effectueraient des transactions à une vitesse impressionnante, sans que l’humain n’ait besoin d’agir. Ce monde virtuel se rapproche à grands pas, puisque les acteurs de la finance sont prêts à investir de grosses sommes d’argent pour bénéficier des dernières technologies, qui ne cessent d’aller plus vite et deviennent de plus en plus performantes.

Mais ces avancées technologiques ne sont pas sans comporter des risques. Vittorio de Fillipi, Edouard Pflimlin et Laurent Checola s’entendent sur ce point : les chiffres évoqués dans leurs articles sont éloquents, l’intelligence artificielle est tellement performante qu’elle rend certains emplois inutiles et si elle est mal programmée, par l’homme, peut faire disparaître des emplois par milliers, rendre des sociétés insolvables, en quelques secondes. Cela représente un réel danger à mauvais escient.

De plus, tellement de données transitant par ces serveurs, se retrouvent exposées et les clients peuvent courir de gros risques. Cela nécessiterait plus de contrôle comme l’encourage Edouard Pflimlin et Laurent Checola dans l’article du Monde. Seule l’Europe a su se protéger de ces risques grâce au RGPD (Règlement Général sur la Protection des données), qui protège les données des clients, même si dans la fiction de Vittorio de Fillipis, il imagine sa banqueroute financière.

Pour conclure, les machines sont devenues indispensables, elles permettent de gagner beaucoup de temps et d’argent, notamment dans le domaine de la finance.

Mais faut-il soutenir l’intelligence artificielle au profit de l’être humain ?

...