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Science de l'éducation, bases

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Par   •  6 Novembre 2017  •  Cours  •  3 528 Mots (15 Pages)  •  595 Vues

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SCIENCE DE L'EDUCATION

Transmettre et préparer à la vie

Une crise de l'école ?

        Aujourd'hui, 40% d'une classe d'âge possèdent un diplôme du supérieur. Il y a aujourd'hui une logique de former plus mais former plus de quoi ? Préparer à quoi et pour quel projet de société ?

        Pour avoir un poste → faire attention aux diplômes du postulant → s'il en a un : il risque d'être embauché même si le diplôme n'a rien à voir avec le métier → problème de qualification dans cette « société des diplômes » : hiérarchisation des disciplines, il y a une logique de compétition.

        Il existe de plus une double injonction de l'école :  l'école doit amener le plus de monde possible vers un ensemble de connaissances et de savoirs appelé le « socle commun » depuis 2005. En 89, il y a eu une exigence de 80% d'une classe d'âge sortant avec le bac.  Il y a une logique unificatrice et une logique diversificatrice (compétition) totalement contradictoires.

La visée éducative

        La visée éducative est une visée citoyenne, permettant à l'individu d'être sujet d'un état. Mettre en œuvre une culture scolaire qui pose les connaissances que les élèves doivent acquérir mais aussi définir les comportements que les élèves doivent avoir.

        Débat formation/emploi : Est-ce que l'école a pour vocation de former des personnes employables ou a-t-elle d'autres objectifs ? La société change et des structures se créent alors de nouveaux professionnels doivent être formés. Il y a donc un travail à faire sur cette question : quelles sont les compétences attendues pour les élèves ? → polémique sur le terme de compétence.

        Au delà des enseignants, ce sont tous les citoyens qui sont concernés par ce qu'il convient d'inclure dans la formation des élèves, car les citoyens = contribuables. Mais cet ensemble de citoyens va se tourner vers l'Etat pour régler, organiser et cadrer le système éducatif.

        L'école doit aussi se fixer sur un ensemble de connaissances stables. Les projets de l'école sont ainsi extrêmement changeants. Il faut donc faire attention à cela et aussi au niveau de la manière dont on enseigne l'histoire, il y a des méthodes et un enjeu sur les prises de décision de ce qu'il faut étudier.

Le contrôle des institutions et les programmes

        Ce contrôle neutre est institué par le conseil supérieur des programmes depuis 2013 (CSP). Celui-ci comprend des spécialistes des disciplines, des pédagogues, des parlementaires représentant la société civile. Le CSP a donc une volonté d'ouverture et de diversification des membres. Il discute de ce qui fait socle pour tout le monde et de ce qui doit être priorisé.

        Il y a des intentions et des valeurs portées sur chaque cycle (CF. DOSSIER SUR CYCLES SCOLAIRES BV). Nous ne sommes pas sur une visée disciplinaire mais sur une visée curiculaire.

  • Le cycle 1 : maternelle
  • le cycle 2: d'apprentissages fondamentaux -> CP-CE1-CE2
  • Le cycle 3: de consolidation -> Cm1, Cm2,  6ème
  • Le cycle 4: d'approfondissement -> 5ème-4ème-3ème

        L'initiation numérique commencera dés la 6ème, pour améliorer niveau de langue, le programme à l'intention d'aiguiser l'esprit critique, d'imposer un enseignement laïque. Tout ceci afin d'enseigner la mondialisation et d'inscrire les élèves dans l'aire du temps.

        Il y a l'intention d'un croisement entre l'enseignement au primaire et l'interdisciplinarité au collège.

La crise de l'école : à quelle question faut-il répondre ?

→ Conférence de Najat Vélobelkacem sur les nouveaux programmes.

→ Conférence de François Dubet sur le déclin de l'école : Lire Annexe 1 !

        En conclusion, dans le programme institutionnel de l'école et de l’Église, il trouve 5 axes de similitude :

  • L'école comme l’Église va définir des principes.

École : principe de laïcité, principe de non  différence entre les élèves et le principe de gratuité → école de Jules Ferry. On peut ajouter les principes de nation et de raison. Ces deux principes sont mis en avant par les républicains.

  • La professionnalisation du corps, donc de ses représentants.

Les enseignants vont être formés dans des écoles normales. 1878 : premières écoles normales pour institutrices (Camille SÉE et Paul BERE).

  • L'institution école fonde l'autorité de l'institution et de la fonction d'instituteur ou institutrice.

L'autorité est un des éléments socles, elle est attribuée à l'institution et à la fonction.

  • On sanctuarise le lieu.

L'enceinte de l'école est fermée. En Suisse, il n'y pas de fermeture dans les écoles primaires. En France, c'est un choix de sanctuarise l'école. Quand on entre à l'école, on entre dans un espace codifié : ritologie scolaire.

  • La place de l'élève.

L'élève est quasiment un petit animal de la forêt qui, parce que l'on lui verse des savoirs, crée une réaction chimique et va devenir, on l'espère à cette époque-là, un républicain mais surtout un sujet de l'état nation → acteur qui réfléchit à sa position dans la société.

                                                                SAVOIRS

[pic 1]

                                       APPRENANT                               ENSEIGNANT(e)/FORMATEUR(trice)

                                                                                       Baptiste BESSE-PATIN

 

         

                                                        Triangle de Jean HOUSSAYE

        François DUBET voit alors 4 mécanismes internes :

  • Modernité et désenchantement du monde : désertion du sacré, baisse du sentiment collectif et des mécanismes de régulation, montée de l'individualisme. 

Cette dernière est aussi retrouvée dans les aspects utilitaires de l'école. Expériences scolaires rentables pour les écoles. Cette baisse du sacré est aussi liée au fait que l'école n'a plus le monopole de la grande culture. Avant, l'instituteur était le médecin, le maire ou le prêtre. Il faisait parti des notables de la société. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. L'action des instituteurs est tout le temps discutée par tout le monde (collègues, élèves, parents, supérieurs, etc). Les instituteurs n'ont pas un salaire à la hauteur de leur travail (un professeur des écoles, catégorie A, bac +5, 1300€ net / un animateur, catégorie B, 1100€ net).

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