Reflexion autour de la femme : La littérature d’idée du XVIème au XVIIIème siècl

HOMME

FEMME

-violent

-chef de famille

-travail

-canapé

-romantique                    -ne pas être dépensière

-mauvais caractère         -sensible

-chichis                          -faible

-gentille

Héritage Antique :

-Mythologie + Grèce = La Femme dispose des mêmes droits que l’Homme (sauf les esclaves) → mais elles sont bloquées dans le gynécée.

Elle reçoit la même éducation qu’un homme.

-Les divinités :

On observe une parité parfaite dans le nombre de dieux puissants (six femmes ; six hommes) ; ces déesses ont des occupations traditionnellement réservées aux hommes (la guerre, la chasse…)

Mais on constate également leurs défauts (coquetterie, jalousie, perfidie) qui soutiennent les stéréotypes des femmes…

-Les héroïnes de la mythologie :

Les femme sont montrées comme forte, puissante, avec un réel pouvoir mais qui représente un danger : la puissance des guerrières amazones qui éliminent sans pitié les hommes, les pouvoirs magique de Médée, les sirènes...qui poussent les marins à la noyade.

-Dans la littérature :

On voit ici une image de la femme avec un double visage…

→ d’un coté sa dangerosité, comme Hélène présentée comme la cause de la guerre destructrice pour Troie.

→ de l’autre sa passivité, comme l’image de la femme qui attend sagement que son mari rentre…

Mais heureusement quelques héroïnes résistent, entre celles qui dupent les prétendants, ou celle qui pousse leur famille à une vengeance meurtrière.

Mais c’est quand même sa passivité qui ressort le plus, elles apparaissent comme victimes des actes des Hommes.

-Rome = Les femmes n’ont pas plus de droits à Rome (jugée comme juridiquement mineure), mais elle conquiert peu à peu de l’autonomie, comme dans l’économie où elle peut hériter et gérer ses biens.

Elle doit avoir un tuteur et elle reste exclue de la vie politique ; sauf pour son droit de témoignage au tribunal.

Si elle est mère de famille → elle organise le fonctionnement du domaine (avec parfois de nombreux esclaves), elle à une vie active, elle fait des visites, elle va aux termes. Elle à une véritable estime.

Elle a le devoir de donner à la patrie au moins trois enfants, mais elle n’est pas obligée de rester enfermée dans le gynécée, elle peut se déplacer librement, pratiquer des activités physique...

Les auteurs et surtout les historiens contribuent à valoriser l’image de la femme (en bien) :

-leur héroïsme lors des guerres

-leur vertu face aux ennemis

-l’appui apporté à leur mari au pouvoir (allant jusqu’au sacrifice)

Mais on observe également dans l’histoire plusieurs exemples de femmes qui se sont illustrées négativement dans la vie politique (par leur débauche, leurs crimes…)

-La femme dans la société médiévale :

On nous propose ici une double image de la femme, reflet de la société.

→ dans les fables, farces ou les soties on fait ressortir ses défauts, reprenant les plus anciens stéréotypes (perfidie, infidélité, cupidité, coquetterie, gourmandise, colère…)

→ dans les poèmes, romans de chevalerie accorde à la femme dignité et absolue respect

(tel celui dû à un suzerain)

Mais la réelle relation reste là où l’homme impose son pouvoir.

Lorsque la loi salique en vigueur reprend essentiellement les principes du droits romain :

Par exemple si une protection est accordée à la femme, ses droits en thermes d’héritage sont réduits.

Le mariage ôte toute liberté à la femme ; le mari a tous les droits, celui de la frapper, les répudier et il dispose librement de l’argent de la dot.

Mais l’histoire nous offre des exemples où les femmes de noblesse exercent un réel pouvoir ; d’importants territoires sont entre les mains de femmes, comme la Bretagne ou encore l’Aquitaine.

Elles jouent un rôles actif ans la société, en commençant par les commerçantes ou les femmes artisans.

-L’influence de la religion :

Le christianisme, dans la Bible on retrouve de nombreuses figures féminines et principalement Ève et Marie.

-Ève, qui est rattachée au péché originel ; elle impose donc l’image de la faiblesse féminine face à la tentation.

-Marie, à qui le moyen-âge lui rend très tôt un culte, en tant que Mère du Christ ; elle représente la vertu suprême de la chasteté.

On obtient donc deux représentation de la femme : d’un coté le symbole de la chasteté, et  de l’autre, la mère souffrante du fils de Dieu, souveraine mais pleurant sa mort.

On y retrouve l’idée qu’une nature spécifique est donnée à la femme (qui sert de principe fondateur)