RAISONNEMENT ET DEMARCHE CLINIQUE INFIRMIERE CAS

Ifsi Belfort-Montbéliard Site de Montbéliard                                                       Année 2014/2015

Arnold Juliette

Mairif Maud

Ineich Sébastien

Feuvrier Maïté

Bersier Marie

Chouffot Laurine

Gross Stéphanie

U.E 3.1 S1 « RAISONNEMENT ET DEMARCHE CLINIQUE INFIRMIERE »

Compétence 1                                                                Session 1

Mme Kmoch                                                                                    Promotion 2014/2017

        Nous sommes à l’hôpital, dans un service de neurologie. Ce service à pour spécialité : le traitement des maladies liés à des troubles du système nerveux central et périphérique. Différentes pathologies y sont traitées, telles que que les pathologies vasculaires, dégénératives, dysimmunitaires, démyélinisantes et d’autres.

Madame GERARD Roseline est hospitalisée depuis hier dans notre service sous demande de son médecin traitant, pour un syndrome anxio dépressif et altération de l’état générale. Mme G est une femme, âgée de 46 ans. Une sclérose en plaque lui a été diagnostiqué à ses 31 ans (depuis 15 ans). La Sclérose en plaque (SEP) est une maladie auto-immune qui détruit progressivement les gaines de myéline. Ce qui peut provoquer: troubles de l’équilibre, perte de mémoire, faiblesse musculaire et une paralysie. La maladie devient de plus en plus handicapante 15 à 20 ans après les premières manifestations, ce qui pourrait justifier l’état actuel de Mme GERARD.

La patiente se présente physiquement amaigrie, son IMC est de 17,7 ; ce qui est nettement inférieur à la norme (21). Elle a perdu beaucoup de poids en peu de temps.

Sa SEP, dite évolutive, la prive de la mobilité de ses membres inférieurs depuis 2 ans. Elle utilise un fauteuil avec un repose-jambes pour effectuer ses déplacements et maintenir ses jambes, afin d’éviter qu'elle ne les blessent. Ses poussées de scléroses en plaques, très rapprochées ces derniers mois (4 hospitalisations ces 6 derniers mois) ont également un impact  sur la mobilisation de ses membres supérieurs (tétrapésie). Ainsi, son fauteuil est muni d’un haut dossier, ce qui permet de maintenir son dos dans le respect de l’ergonomie.

Au stade actuel de sa maladie, elle est de plus en plus sujet à des incontinences urinaire et elle ne peut pas effectuer seul ses transferts, ce qui rend plus difficile son maintien à domicile. Mme G est divorcée et vit seule, cependant elle bénéficie d’aides pour assurer ses soins d’hygiène corporel, pour la préparation de ses repas et pour assurer l’entretien de son logement.

Au niveau familial, elle n’entretient plus aucune relation avec sa fille de 25 ans, ce qui l’attriste et impact fortement sur son moral. Sa maladie l’empêche d’exercer sa profession de coiffeuse qui lui permettait une vie active, indépendante et riche en relations. Cette infirmité à exercer son métier entraine une perte de revenus importante et provoque des difficultés à financer sa prise en charge.

Aujourd’hui, madame a besoin d’aide pour tous ses actes de la vie quotidienne. Sa perte de poids, sa dépendance et son état psychologique amène à un pronostic défavorable. Madame GERARD ne présente aucun antécédent médical et chirurgical autre que sa maladie de sclérose en plaque.

A son arrivée, la patiente présente une tension artérielle et une température dans les normes.

Elle présente une tachycardie ainsi que des douleurs importantes (EVA 7 / 10).

La veille au soir, lors de son repas, elle a présenté une impossibilité à mobiliser ses membres supérieurs. Fatiguée, elle ne refuse pas ses traitements mais n’a pas d’appétit et exprime son chagrin vis-à-vis de l’absence de sa fille.

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