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Comment est mis en valeur le caractère monstrueux de la guerre ?

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Par   •  1 Juin 2015  •  512 Mots (3 Pages)  •  964 Vues

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Comment est mis en valeur le caractère monstrueux de la guerre ?

Nous allons étudier des poèmes de Ronsard et d'Aubigné, ainsi qu'un tableau de Dubois, un extrait des Essais de Montaigne, et pour finir, une lettre d'Erasme afin de démontrer que ces œuvres dénoncent le caractère monstrueux de la guerre. Nous pouvons nous demander comment est mis en valeur le côté monstrueux de la guerre. Dans un premier temps, nous montrerons qu'ils dénoncent la violence de la guerre et dans un second temps, nous montrerons qu'ils recherchent également à dénoncer l'absurdité de celle-ci.

Tout d'abord les auteurs dénoncent la violence de la guerre par des procédés et du vocabulaire. Par exemple d'Aubigné dans son poème « Les Tragiques » (1616) utilise des allégories, pour dénoncer la violence d'une guerre civile de religion entre les catholiques et les protestants. Il y figure une mère, représentant la France, affligée et déchirée par ses deux enfants, des jumeaux, représentant les catholiques et les protestants qui se battent à qui aura le plus de lait du sein maternelle. De plus d'Aubigné utilise aussi le champ lexical de l'horreur pour dénoncer cette violence : 

« défend », « colère », « combat », « cris », « pleurs », « rage », « poison », 

« courroux », « coups », « conflit », « crèvent les yeux », « douleur », « mi-vivante, mis-morte », « déchirés », « sanglants », « ruine » et « sang ».

Ronsard, lui, dans son poème « Discours des misères de ce temps » (1562) utilise un procédé d'énumération d'images, d'allégories et de personnifications pour dénoncer la violence de la guerre. Tel que l'allégorie « ce monstre », vers 1, 5 et 13, désignant la guerre. Mais aussi le champs lexical du caho : « le brigandage », « la force », « les couteaux », « le sang » et « le carnage ».

Ensuite, les auteurs dénoncent l'absurdité monstrueuse de la guerre. Par exemple Erasme, dans sa lettre à Antoine de Berghes fait une critique des Princes capricieux, écoutant leur passions plutôt que leur passions, prêt à mettre leur population en danger pour un simple vice : l'argent, comme il le dit ligne 16 « les populations dépouillées ». Il dénonce les lignes 1 à 6, guerres de conquêtes qui n'apportent que violence et désordre car elles sont faites par des mercenaires immoraux. De plus il utilise des questions rhétoriques pour impliquer le destinataire dans ce discours, tel que ligne 12 « Et quel royaume à ton estimation, vaudrait la vie et le sang de tant de millier d'homme ? » afin de accentuer l'absurdité de la guerre.

Montaigne, lui, dénonce les guerres de religion par des adjectifs péjoratifs, tel que dans le vers 1 « Monstrueuse guerre », mais aussi par des exclamation comme par exemple « Quelle honte ! » ligne 17. De plus il dénonce la désobéissance des forces armées, et le peuple qui agit selon son envie, selon ses passions dans les lignes 17 à 19, afin de montrer l'absurdité monstrueuse de la guerre.

Les poètes de ce corpus dénoncent la violence de la guerre par des procédés et du

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