Quels Sont Les Objectifs De La Loi De séparation Bancaire

Pourquoi peut-on affirmer que les entreprises bancaires sont en mutation permanente ?

Le secteur bancaire considérablement évolué au cours des 25 dernières années, tant du point de vue des structures que celui des statuts et règlementaire.

Ce secteur a su profiter du désengagement progressif des pouvoirs publics pour se moderniser, se réorganiser en développant ses offres et en réaménageant en profondeur ses structures.

Nous pouvons donc nous poser la question suivante, à savoir :

Pourquoi peut-on affirmer que les entreprises bancaires sont en mutation permanente ?

D’une part nous allons décrire le changement permanent du secteur bancaire, et dans un 2ème temps nous nous développerons les contraintes auxquelles les banques doivent se plier.

1 Une banque en mutation permanente

Depuis une vingtaine d’année, les banques se sont très largement diversifié et les nouveaux marchés sur les lesquelles elles opèrent sont très différents les uns des autres en terme de risque, de rentabilité, de possibilité d’industrialisation, d’externalisation et d’internalisation.

a. Une recherche de rentabilité permanente

Les organisations bancaires ont régulièrement évolué ces dernières années avec notamment la rationalisation des activités, la recherche permanente de rentabilité ou encore l’innovation dans services apportés

La recherche de la baisse des couts et de l’amélioration de la performance globale a accélérer l’industrialisation des activités bancaires.

Les banques françaises se sont restructurées en profondeur afin de rationaliser leurs organisations. Les établissements ont cherchés à constituer des entités de taille compétitive, aussi bien en termes de nombre de client, que de volume des emplois, des ressources, de fonds propres.

Les groupes ont ainsi réduit le nombre de leurs caisses régionales à travers des fusions entre entités affiliées qui ont permis de réaliser des économies d’échelles. De plus les banques ont également étendu leurs maillages en prenant le contrôle d’établissement possédant de réseaux complémentaires (Ex : rapprochement Banque Populaire et Caisse d’Epargne).

En effet la recherche de gain de productivité et la baisse du coefficient d’exploitation ont toujours été un des axes principaux de la stratégie des banques françaises notamment avec le recours a l’externalisation de certaines activités non rentables et au développement des dernières technologies.

b. Une industrie de pointe

Le secteur financier est celui qui fait le plus massivement appel aux technologies de l’information. Le traitement de flux et de stocks de données s’appuie sur la technologie de pointe de l’information numérique, et de plus en plus sur le multimédia. Les budgets technologiques des banques représentent de 10 à 15 % des frais généraux.

Le secteur bancaire est également l’industrie qui a le plus recours aux automates pour l’offre de services à la clientèle. Le développement d’u modèle de distribution multicanale englobant les automates et tous les canaux de communications à distance constituent

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