Qualité de la viande
Étude de cas : Qualité de la viande. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar biglolo • 16 Mars 2014 • Étude de cas • 494 Mots (2 Pages) • 657 Vues
La qualité de la viande est une notion extrêmement variable et évolutive à l’image de la
transformation depuis l’animal vivant jusqu’à la carcasse puis la viande. Cet article passe en
revue d’une part les critères d’appréciation subjective c'est-à-dire ceux qui varient selon le
comportement et les préférences du consommateur et d’autre part les critères d’appréciation
objective de la qualité de la carcasse et de la viande bovine. Pour ce qui concerne la qualité
de la carcasse, ceux-ci sont principalement le poids, le classement (conformation et état
d’engraissement), la composition, le rendement d’abattage et la teneur en viande de la carcasse.
Enfin, la composition du muscle, les caractéristiques organoleptiques et technologiques
permettant d’apprécier la qualité de la viande bovine sont présentées et discutées.
1. Introduction
La carcasse de bovin est le corps entier
de l’animal abattu tel qu’il se présente
après les opérations de saignée, d’éviscération
et de dépouillement. Elle
se présente sans les organes sexuels
et muscles attenants, sans mamelles
et graisses mammaires (Conseil de
l’Union européenne, 2007). La carcasse
est essentiellement composée de
squelette osseux et de muscles squelettiques.
Immédiatement après l’abattage,
le muscle est souple et est le
siège de nombreuses réactions biochimiques
qui le transforment en viande
en quelques heures. De manière générale,
le terme « viande » recouvre un
ensemble très disparate de produits
très diversifiés dans leur composition
anatomique (Dumont, 1960). Le
règlement (CE) n°852/2004 du Parlement
européen et du Conseil relatif
à l’hygiène des denrées alimentaires
définit la viande comme « les parties
comestibles des animaux (ongulés
domestiques, volailles, lagomorphes,
gibier sauvage, gibier d’élevage, petit
gibier sauvage et gros gibier sauvage)
y compris le sang ». Cette définition
est donnée dans le contexte de la maîtrise
de l’hygiène des aliments, elle
ne correspond pas à la définition qui
pourrait être donnée dans un contexte
nutritionnel. Pour cet aspect, on peut
se référer à la directive 2001/101
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