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Poésie

Analyse sectorielle : Poésie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  942 Mots (4 Pages)  •  626 Vues

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Depuis toujours, l’Homme s’est confronté à plusieurs difficultés pour définir la poésie, un art dont les définitions sont contradictoires, ainsi, quant au rapport de la poésie avec la réalité. Pour certains poètes comme Arthur Rimbaud, la poésie s’éloigne souvent du réel, et pour d’autres elle permet de s’en rapprocher.

Illuminations (1886), est un recueil qui contient trois poèmes parlant de villes, mais pour Les Ponts, on parle de la célèbre ville de Londres, avec la Tamise la traversant. La dernière phrase de ce poème : « Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie. » montre la frontière entre le réel et l'univers créé par le poète. A travers ce texte, Arthur Rimbaud proclame que la poésie est un spectacle bien distinct de la réalité mais pourtant s'appuie sur des éléments réels qui peuvent être de la vie de tous les jours.

On peut s'amener à se demander si la poésie nous éloigne du réel ou au contraire nous permet de mieux percevoir la réalité.

Nous allons, dans une première partie, étudier comment la poésie peut nous éloigner du réel puis, dans une seconde partie, comment la poésie peut nous permettre de mieux percevoir la réalité.

La poésie est un art complexe, qui évoque le monde de l'imagination, du rêve et de l'émotion. La poésie transfigure le réel en faisant usage de la liberté de langage, et provoque l'émotion. A travers ce poème, A. Rimbaud essaye de nous éloigner de la réalité, du vers 1 à 8 il nous décrit le paysage et du vers 8 à 14 la fanfare. En présentant bien distinctement le paysage en deux parties, il permet de faire une juxtaposition entre ces deux parties. Il va sublimer la réalité en exposant son ressenti, ce que son imagination l'amène à rêver. Il utilise une ecphrasis, puisque la description du paysage est tel un tableau car il annonce vers 1 « Un bizarre dessin de ponts » et plus loin dans le texte vers 6 on a « Des accords mineurs se croisent », on peut bien en conclure que l'auteur superpose deux arts différents qui ne sont qu'autre que la peinture mais aussi la musique, ce qui va aider le lecteur à s'éloigner de la réalité, à être transporté . On peut remarquer qu'il joue avec les images en utilisant des métaphores telles que « Des ciels gris de cristal » (v.1) qui évoque les «ciels » sont purs mais le gris apporte le côté terne, ceci évoque presque une oxymore et « un bizarre dessin de ponts » (v,1), qui montrent que les ponts sont en constructions, que la ville est en plein essor. Mais également dans ce corpus Le Pain de Francis Ponge, est constitué de plusieurs métaphores qui va par l'imagination et la rêverie de l'auteur éloigner le lecteur de l'image banale que la pain peut renvoyer chaque jours comme le dit Francis Ponge «,La fonction de l'artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient. ». C'est a dire que le but du poète et de nous amener dans un autre mode où tout est sublimation, copie du réel mais sublimer, améliorer, réparer ….

Cependant la poésie ne nie pas le réel, elle prend appuie sur la réalité pour pouvoir s'exprimer, se réaliser. Elle ne la copie pas exactement

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