Politique fiscale

Suite à une invitation par une association de contribuables qui tiennent leurs assises annuelles pendant trois jours, nous sommes chargés d’animer un atelier de réflexion sur le thème de la politique budgétaire et ses limites.

Dans un premier temps nous allons définir la politique budgétaire et dans un second temps nous verrons les limites de la politique budgétaire.

Dans un premier temps la politique budgétaire est un instrument de la politique économique conjoncturelle qui permet aux pouvoir publics de varier les dépenses et les recettes de l’Etat pour réguler l’activité économique, encadrée par le pacte de stabilité et de croissance, crée en 1997 pour l’union européenne. Le Pacte impose aux gouvernements de limité leur déficit public de 3% de leur PIB et leur endettement public à 60% du PIB. Les gouvernements s’engagent également à revenir à l’équilibre à moyen terme. Le politique budgétaire consiste donc à agir sur l’activité économique par les dépenses publiques et par la fiscalité.

Il existe plusieurs politiques budgétaire, il y a tout d’abord la politiques budgétaire volontariste qui consiste a soutenir l’activité économiques à court terme en compensant la faiblesse des dépenses privées par un accroissement des dépenses publiques, de plus il y a la politique budgétaire discrétionnaire qui favorise la demande, enfin la politiques budgétaires de relance consiste à augmenter la demande interne en augmentant les dépenses de l’Etat ou en augmentant les revenus disponibles des agents économiques.

Apres avoir vu ce qu’est la politique budgétaire et ses différents aspects, nous allons maintenant voir les limites de la politiques budgétaire.

Concernant les limites de la politiques budgétaire, nous pouvons d’abord dire que les contraintes fixées par le traité de Maastricht et le pacte de stabilité et de croissance limitent l’utilisation de la politiques budgétaire en limitant le déficit public à 3% du PIB ainsi qu’un endettement public à 60% du PIB et le gouvernement s’engagent à revenir à l’équilibre à moyen terme.

Les limites de la politique budgétaire volontariste sont que les besoins de financement liés à l’accroissement des dépenses publiques provoquent généralement une hausse des emprunts de l’Etat.

L’autre limite de la politique budgétaire est que les délais sont longs et variable étant donné que le gouvernement doit analyser la politiques budgétaire, il doit choisir les mesures et il doit les faires adopter par les assemblées et enfin qu’il les mette en application et qu’elles produisent leur effets.

De plus les nouveaux économistes classiques tels que Robert Lucas ont émis l’idée des anticipations rationnelles c’est a dire que les agents anticipaient l’avenir à l’aide de toute l’information disponibles et du meilleur modèle disponibles de l’économie.

Enfin pour rembourser les emprunts finançant la politique budgétaire, les agents anticipent la hausse future des impôts selon le théorème de Ricardo. Or selon la courbe de Laffer « trop d’impôt tue l’impôt » ce qui décourage le travail et l’épargne, les agents payant le plus d’impôts ont tendance à se délocaliser pour trouver des taux d’imposition

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