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Plannification USIC

Commentaire de texte : Plannification USIC. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  2 017 Mots (9 Pages)  •  314 Vues

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1 Introduction

C'est au fur et à mesure des mes stages durant les 2 premières années de formation que le thème du sujet de mon mémoire m'est apparu comme une évidence, il fait parti intégrante de la pratique professionnelle de tous les soignants et dans tout services confondus. Chaque soignants a été au moins une fois confrontés à la pratique de la pose de contention à un moment donné dans sa vie professionnelle, c'est pour cela que j'ai décidé de la choisir. Le mémoire de fin d'études est l'aboutissement de 3 années dans lesquelles nous pouvons observer et analyser la réflexion professionnelle dans les pratiques soignantes pendant les soins qu'ils soient relationnels ou techniques, c'est pour cela qu'il est important de le réaliser. Dans un premier temps je vais présenter ma situation d'appel qui m'a permis de me questionner sur le sujet. J'ai choisi cette situation quand elle m'a interpellé pendant mon stage de 2ème année en service de Soins Intensifs Neuro Vasculaire. J'ai voulu traiter ce sujet car le sentiment de culpabilité m'a envahit à ce moment la, je me suis donc questionné et penché sur l'utilisation de cette pratique mais plus précisément chez les personnes démentes.

2 Situation d'appel

J'ai effectué mon stage de 2ème année dans le service d'Unité de Soins Intensifs de Neurologique Ma situation se passe pendant le tour des paramètres vitaux aux alentours de 7h30. Le patient est arrivé depuis la veille pour un AVC ischémique sylvien droit, récupéré rapidement mais qui doit être surveillé par le biais d'un scope de surveillance en cas de récidive pendant 24 à 48h. C'est un patient qui présente des troubles cognitifs débutants.  Depuis mon arrivée dans le service à 6h40, le patient se retire les fils du scope à plusieurs reprises et se lève donc je retourne le scoper en lui disant qu'il ne faut pas retirer les fils du scope qui servent à le surveiller et qu'il doit rester allongé. Il se rallonge et se laisse faire. L'incident se reproduit vers 9h et le patient tient des propos de plus en plus incohérents et veut retourner chez lui car il se sent bien. Nous tentons avec l'infirmier avec qui je suis ce jour la, de lui expliquer pourquoi il est ici et l'importance de rester scoper pour pouvoir surveiller ses paramètres vitaux et rester dans son lit afin de prévenir une récidive. Quelques temps après, vers 10h, le patient se retire une fois de plus les fils du scope mais nous ne l'avions pas vu car nous étions occupé à faire de soins dans une autre chambre. Nous retrouvons le patient dans le couloir habillé et prêt à rentrer chez lui. Nous avons tenté de négocier une nouvelle fois avec le patient pour qu'il retourne dans sa chambre mais le patient refuse catégoriquement et tente de sortir du service. Les autres soignants se joignent à nous afin de le raccompagner dans sa chambre avec force pendant qu'une infirmière part chercher des contentions pour l'attacher. Malgré les multiples tentatives d'explications, il continue à vouloir partir du service. Nous lui avons donc posé les contentions. Le patient s'énerve de plus en plus. Nous retentons de lui expliquer avec le médecin cette fois ci afin de tenter de le calmer, de lui répéter plusieurs fois que c'est pour sa sécurité et que nous sommes responsable de lui si jamais il se passe quelque chose par rapport a son AVC mais le patient ne veut rien entendre. L'infirmier me dit de sortir avec eux et de le laisser se calmer tout seul. Une prescription a été faite par le médecin pour la pose de contention. Un sentiment de culpabilité m'a envahit, j'avais l'impression d'enlever une certaine liberté a ce patient, de lui infliger du mal, de lui imposer comme une sorte de punition pour ne pas nous avoir écouté avant à plusieurs reprises. Je me sentais coupable de son énervement qui montait crescendo, je sentais comme un malaise en moi de le voir dans cet état tout en sachant que c'était pour une raison de sécurité concernant son état de santé. Mais voila, je me dis que je ne voudrais pas être a sa place ou même de voir un membre de ma famille ou tout autre humain attaché dans son lit, sans contrôle sur sa propre personne. C'est pour cela que j'ai une difficulté, une pénibilité et un mécontentement concernant cette pratique qui ne me renvoie pas une bonne image du prendre soin.    

Mon questionnement se porte sur :

Comment les soignants peuvent gérer le sentiment de culpabilité face à la pratique de la pose de contention sur un patient ?
A t'on vraiment respecter le droit du patient en l'attachant malgré que ce soit pour sa sécurité ? Les contentions étaient t'elles vraiment nécessaire à ce moment la et y'avait il peut être un meilleur moyen pour éviter d'en venir a ce recours concernant une personne démente ?

Ce qui vient a ma question de départ :

En quoi peut on parler de bienveillance lors de la mise en place de la contention par l'IDE et comment est elle vécue par le soignant, chez un usager atteint de démence, étant dans une situation de refus de soin, tout en respectant ses droits ainsi que sa dignité ?

3 Champs disciplinaire, concepts et auteur 

Afin de pouvoir mener a bien mon mémoire, je m'appuierai à l'aide de champs disciplinaire, de concepts et d'auteur.

3.1 Le champs 1.3 "Législation, éthique, déontologie"
Dans un premier temps, j'ai décidé d'utiliser celui de la 1.3 "Législation, éthique, déontologie" avec les concepts du droit du patient, de la bienveillance et la dignité.
Dans ma situation le patient est en refus de soin, habillé et prêt a rentrer chez lui.

3.1.1 Droit du patient
Pour le concept du droit du patient, je m'appuierai sur des lois comme celle du "4 Mars 2002" mais aussi de "la charte du patient hospitalisé"

3.1.2 Bienveillance
Pour le concept de la bienveillance, je m'appuierai sur 2 auteurs.
"
Prévenir et lutter contre la maltraitance des personnes âgées" de Jean- Jacques AMYOT [1]
Selon lui, la bienveillance se situe dans l'attention des professionnels. D'aborder l'autre, le plus fragile, avec une attitude positive et avec le souci de faire le bien.
Le deuxième "
Silence on frappe. De la maltraitance à la bienveillance des personnes âgées" de Yves GINESTE [2]
Il s’agit pour lui de placer la personne âgée au centre de la prise en charge qui lui est destinée et de développer “un ensemble de savoir-faire, adaptés et positifs

3.1.3 Dignité
Pour le concept de dignité,  je m'appuierai aussi sur 2 auteurs.
"
La dignité humaine. Une façon de vivre" de Peter BIERI [3]
Selon lui, il conçoit la dignité comme une manière de vivre une vie d'homme, un canevas pour penser, vivre et agir.
"
L'univers du soins. Idées reçues et propositions humaniste" de Seli ARSLAN[4]
Il parle de la dignité comme d'une essence humaine, quelque soit sa perte, un être reste digne.

3.2 Le champs 2.7 "Défaillance organiques et processus dégénératif"
Dans un second temps, le champs disciplinaire de la 2.7 "Défaillance organiques et processus dégénératif" avec les concepts de démences et confusion
Dans ma situation, le patient est atteint de  troubles cognitifs débutant, il en convient donc de me diriger vers ce champs disciplinaire et de ces concepts pour comprendre le mécanisme de ces troubles ainsi que les conséquences que cela engendre.

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